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Pour la Vème Internationale

Le 20 novembre dernier (2009), lors d’une rencontre internationale des partis de gauche à Caracas, Hugo Chavez a appelé à la constitution d’une Vème Internationale qu’il a définie comme un « espace où les partis, les mouvements et courants à orientation socialiste pourront coordonner une stratégie commune contre l’impérialisme et pour le renversement du capitalisme par le socialisme. »

Selon lui, face aux menaces de guerre et de destruction qu’entraîne la crise du capitalisme, la création de cette Internationale nouvelle est un besoin pour répondre aux attentes des peuples et sauver la « Terre-mère ».

Tirant les leçons de l’histoire des premières Internationales (qui ont joué un rôle si important pour le développement du mouvement ouvrier et révolutionnaire des XIXème et XXème siècles mais n’ont pas accompli le programme initial résumé dans la formule célèbre « prolétaires de tous les pays, unissez-vous »), il préconise une forme d’organisation « sans manuel et sans obligation où les différences seront les bienvenues », une Internationale qui permette l’échange d’informations, la coordination des luttes et des solidarités, et l’élaboration d’un « socialisme du XXIème siècle ».

L’idée d’une Vème Internationale vient de loin… Maïakovski en avait déjà fait le titre, en 1922, d’un de ses poèmes les plus visionnaires... Plus près de nous, ces dernières années, cette idée avait été formulée en divers lieux, et en France même par des militants et des intellectuels, tels l’économiste Samir Amin… L’initiative d’Hugo Chavez qui propose une rencontre internationale pour la constituer, dès avril prochain, lui donne une impulsion décisive.

Les quatre premières Internationales ont vu le jour en Europe. Que la Cinquième soit lancée d’Amérique latine exprime les changements en cours dans le monde et le mouvement réel des peuples.

Nous appelons les organisations du mouvement ouvrier français et européen, les formations politiques qui se réfèrent au marxisme, au socialisme, au combat anticapitaliste, les militants et les intellectuels critiques, progressistes et révolutionnaires à ne pas rester sur le bord du chemin. La pensée politique ne peut pas s’enfermer dans l’eurocentrisme ni l’action dans le jeu électoral et institutionnel. Pour sauver l’avenir démocratique de l’humanité et la planète, il faut construire un autre monde et renouer avec l’internationalisme. Il n’y a d’issue possible que dans la convergence des luttes du Nord et du Sud.

Ce qui nous anime n’est pas la simple nostalgie (même si nous savons que l’imagination du futur ne peut se passer des images et des rêves du passé)… Il s’agit non seulement d’être fidèles à l’Histoire qui est la nôtre, mais aussi et surtout qu’une gauche véritable renaisse de ses cendres, en se montrant enfin à la hauteur des problèmes et des espérances d’aujourd’hui.

les premiers signataires :

Francis Combes (poète et éditeur) - Patricia Latour (journaliste, membre du conseil national du PCF) - Pascal Acot (Historien de l’écologie scientifique) - Jean-Louis Lippert (écrivain) - Yvon Quiniou (philosophe) - Yves Vargas (philosophe, communiste) - Jean-Pierre Bastid (écrivain, cinéaste) - Bertrand Duffort (président d’Athéisme international) - Bruno Drweski (universitaire) - Jean-Luc Despax (poète) - Bernard Noël (écrivain) - Stathis Kouvelakis (universitaire) - Samir Amin (économiste, président du Forum mondial des alternatives, directeur du forum du Tiers monde - Marc Viellard (écrivain) - Tony Andréani (historien).- Roger Bordier (écrivain) - Claude Piermont (ingénieur ) - Maurice Cury (écrivain) - Françoise Leclerc (psychologue praticienne) - Bernard G. Landry (écrivain) - Jean-Pierre Page (syndicaliste, ancien membre du CC
du PCF) - Marie Noël Rio (écrivain, communiste) - Gérald Bloncourt (journaliste, écrivain) - Paco Pena (enseignant, Université Paris 1) - Gérard Requigny (enseignant) - Adamante (artiste) - Yannick Bedin - Slimane Doggui (médecin) - Jean Ziegler (universitaire) - Marcel Parent (écrivain) - Marie-Jo Jacob (ingénieur EDF) - Monique Houssin (journaliste, écrivaine) …

Les écrivains de la Revue Commune ont pris l’initiative de lancer un appel pour la cinquième internationale, ceux qui le souhaitent peuvent se joindre à cet appel en écrivant à  : revuecommune@letempsdescerises.net

La Revue Commune
Tel : 01 49 42 99 11
6 av Edouard Vaillant
93500 Pantin

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Si j’étais le président, je pourrais arrêter le terrorisme contre les Etats-Unis en quelques jours. Définitivement. D’abord je demanderais pardon - très publiquement et très sincèrement - à tous les veuves et orphelins, les victimes de tortures et les pauvres, et les millions et millions d’autres victimes de l’Impérialisme Américain. Puis j’annoncerais la fin des interventions des Etats-Unis à travers le monde et j’informerais Israël qu’il n’est plus le 51ème Etat de l’Union mais - bizarrement - un pays étranger. Je réduirais alors le budget militaire d’au moins 90% et consacrerais les économies réalisées à indemniser nos victimes et à réparer les dégâts provoqués par nos bombardements. Il y aurait suffisamment d’argent. Savez-vous à combien s’élève le budget militaire pour une année ? Une seule année. A plus de 20.000 dollars par heure depuis la naissance de Jésus Christ.

Voilà ce que je ferais au cours de mes trois premiers jours à la Maison Blanche.

Le quatrième jour, je serais assassiné.

William Blum

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