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Haïti Corruption

Plaidoyer en faveur de la récupération des fonds de Duvalier

Les autorités haïtiennes sont appelées à entreprendre les actions nécessaires permettant à Haïti de récupérer les fonds, se trouvant entre les mains de l’ancien président Jean-Claude Duvalier, bloqués en Suisse.

Une nouvelle correspondance, dont l’agence en ligne AlterPresse a pris connaissance, est, en ce sens, adressée au président René Garcia Préval par la Commission épiscopale nationale Justice et Paix (Jilap) de l’église catholique romaine, alertée par ses partenaires de la Suisse.

Estimés à 9 millions de dollars, les fonds de Jean-Claude Duvalier ont été à nouveau gelés par les autorités helvétiques jusqu’au mois d’août 2008.

En plus de la récupération de ces fonds, Jilap exige justice pour les torts causés au pays par le régime des Duvalier.

A titre d’exemple, elle cite « le contrat honteux conclu avec le gouvernement dominicain, [par le régime déchu en février 1986] pour fournir annuellement, contre paiement, 10,000 braceros à la République voisine ».

Pour Justice et Paix, il est anormal que le pays doit quémander des moyens pour réaliser ses projets et subvenir aux besoins de son peuple, alors que les siens propres sont volés et dilapidés, et trop peu d’efforts sont déployés pour les récupérer.

Au moment ou Haïti fait face à une crise alimentaire sévère, la commission épiscopale nationale Justice et Paix reconnaît que ce montant de 9 millions de dollars pourrait être une pitance.

« Mais sa valeur symbolique et morale est d’autant plus grande, parce qu’il s’agit de restitution et de début de réparation », écrit Jilap dans cette lettre à René Préval.

Jilap assimile cette démarche à une question de lutte contre l’impunité et contre la corruption.

alterpresse.org

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Depuis 1974 en France, à l’époque du serpent monétaire européen, l’État - et c’est pareil dans les autres pays européens - s’est interdit à lui-même d’emprunter auprès de sa banque centrale et il s’est donc lui-même privé de la création monétaire. Donc, l’État (c’est-à -dire nous tous !) s’oblige à emprunter auprès d’acteurs privés, à qui il doit donc payer des intérêts, et cela rend évidemment tout beaucoup plus cher.

On ne l’a dit pas clairement : on a dit qu’il y avait désormais interdiction d’emprunter à la Banque centrale, ce qui n’est pas honnête, pas clair, et ne permet pas aux gens de comprendre. Si l’article 104, disait « Les États ne peuvent plus créer la monnaie, maintenant ils doivent l’emprunter auprès des acteurs privés en leur payant un intérêt ruineux qui rend tous les investissements publics hors de prix mais qui fait aussi le grand bonheur des riches rentiers », il y aurait eu une révolution.

Ce hold-up scandaleux coûte à la France environ 80 milliards par an et nous ruine année après année. Ce sujet devrait être au coeur de tout. Au lieu de cela, personne n’en parle.

Etienne Chouard

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