En réponse aux bons conseils, l'ambassadeur israélien en France, a indiqué à la diplomatie française que son pays était favorable à un retour aux négociations avec les Palestiniens, sans aucune condition préalable.
Entendez : Pendant que la colonisation et l'entreprise de couper la Cisjordanie en deux se poursuit.
Au lendemain de l’annonce par Israël de sa politique de représailles à l’encontre de la Palestine par la colonisation et la construction de 3000 logements à Jérusalem-est, Londres, Washington et Paris jouent les grands naïfs en expliquant à Israël que "si sa décision se confirmait, elle nuirait à la constitution de deux États".
A l’évidence ce que Israël veut, c’est la terre de Palestine. Sans les Palestiniens ; puisque tout ce qui n’est pas Juif n’est rien pour les Netanyahu, pas même un sous-homme dans le cas des Palestiniens.
Les représailles ne sont ici qu’une piètre justification d’une politique appliquée de longue date : paradoxalement le moment a simplement été jugé favorable pour l’affirmer et la poursuivre.
Sous les yeux des "puissances occidentales" frappées de leur loghorrée doublée de paralysie chroniques.
Quelques heures plus tard :« Le ministre des Finances Youval Steinitz a annoncé, au début du Conseil des ministres hebdomadaire, que 460 millions de shekels (environ 92 millions d’euros) qui devaient être transférés ce mois-ci seront bloqués » selon les médias israéliens. « Nous avons dit dès le début que le rehaussement du statut de la Palestine à l’ONU ne se produirait pas sans réaction de la part d’Israël », a déclaré le ministre des Finances israélien, dans des propos rapportés par la radio publique. « Je n’ai pas l’intention de transférer les taxes dues à l’Autorité palestinienne ce mois-ci. Elles seront utilisées pour rembourser les dettes dues par l’Autorité palestinienne à la compagnie nationale d’électricité israélienne », a-t-il ajouté.
Propos qui manifestent d’ailleurs un déni de réalité, puisque dans la bouche du Ministre ne continue à exister que "l’Autorité palestinienne", ou au mieux , son "rehaussement à l’ONU", et mesure de rétorsion qui ressemble davantage à un détournement de fonds qu’à un blocage. Ou encore au coup de pied de l’âne.
En effet, que signifient les représailles d’un soi-disant État, l’État sioniste, à l’égard d’un peuple parce que l’État de ce dernier a été reconnu par l’ONU ? Il s’agit encore d’un défi au bon sens lancé à la face du monde par Israël, qui a dû déjà lasser ses pseudo détracteurs de Washington, Londres et Paris puisque l’information est cette fois restée sans écho.
Enfin, pour revenir à l’essentiel : la reconnaissance désormais acquise de l’État de la Palestine, elle a aussi fait réagir mon voisin.
Lui : Un État c’est excellent pour lever des impôts et une armée pour faire la guerre à ses voisins, parfois même à son propre peuple divisé !
Moi : Alors vous êtes contre l’existence de l’État d’Israël, bien sûr !
Lui : Non ! Je suis pour un seul État dans lequel Palestiniens, Arabes et Israéliens vivraient ensemble sans s’entretuer ! Une solution moins utopique que celle des deux États divisés par une frontière introuvable (et que de toute façon les États-Unis ne permettront jamais, tant qu’ils seront les gendarmes du Monde) et beaucoup plus pacifique.
Quant à la création et à l’existence de l’État d’Israël on en connait assez bien l’histoire pour ne pas revenir dessus.
Moi : Donc vous êtes finalement pour un État "excellent pour lever des impôts et une armée pour faire la guerre à ses voisins, parfois même à son propre peuple divisé", quand cet État serait celui de l’apartheid des Juifs à l’égard des Arabes ?
La ficelle est grosse !
Mon fils, qui survient : Arrêt immédiat de la colonisation des terres palestiniennes, arrêt immédiat de la politique des représailles par Israël.
Retour aux frontières de 1967, et restitution aux Palestiniens de Jérusalem-Est pour commencer. C’est la résolution 242 de l’ONU.
En souhaitant que le Hamas et le Fatah s’accordent comme ils semblent le vouloir, et que l’État de la Palestine devienne un membre de plein droit à l’ONU.
Lui, s’en allant : Bon ! Je vous laisse, je dois rentrer du bois avant la pluie.
Moi,seul et méditatif : Le combat contre le sionisme, dans lequel le peuple de Palestine est à la fois victime et combattant en première ligne est un des aspects principaux de la lutte contre l’impérialisme.