Des Palestiniens ont percé un trou vendredi qui traverse le mur de séparation d’Israël dans la périphérie de Jérusalem-Est, selon des témoins et un responsable de la sécurité israélienne.
Les manifestants marquaient l’anniversaire de la Nakba et une fois arrivés au mur, ils y ont creusé un trou de quatre mètres, ont dit des personnes qui y assistaient.
Des affrontements ont éclaté ensuite et les soldats israéliens ont lancé des grenades lacrymogènes et tiré des balles d’acier enrobées de caoutchouc. Plusieurs blessés ont été signalés.
Une porte-parole de l’armée israélienne a confirmé les dégâts dans le mur au niveau de la ville d’Abu Dis, en dehors de Jérusalem-Est. Un porte-parole de la police des frontières n’a pas répondu sur l’instant aux appels.
Des militants ont téléchargé le reportage sur les dégâts, sur YouTube et Facebook.
Bethléhem, le vendredi 17 mai 2013 - Ma’an - Traduction : Info-Palestine
Lorsque l’on tente, comme ce fut le cas récemment en France, d’obliger une femme à quitter la Burqa plutôt que de créer les conditions où elle aurait le choix, ce n’est pas une question de libération mais de déshabillage. Cela devient un acte d’humiliation et d’impérialisme culturel. Ce n’est pas une question de Burqa. C’est une question de coercition. Contraindre une femme à quitter une Burqa est autant un acte de coercition que l’obliger à la porter. Considérer le genre sous cet angle, débarrassé de tout contexte social, politique ou économique, c’est le transformer en une question d’identité, une bataille d’accessoires et de costumes. C’est ce qui a permis au gouvernement des Etats-Unis de faire appel à des groupes féministes pour servir de caution morale à l’invasion de l’Afghanistan en 2001. Sous les Talibans, les femmes afghanes étaient (et sont) dans une situation très difficile. Mais larguer des "faucheuses de marguerites" (bombes particulièrement meurtrières) n’allait pas résoudre leurs problèmes.
Arundhati Roy - Capitalism : A Ghost Story (2014), p. 37