RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

Où qu’é-t-i’ ? Où qu’é-t-i’ ?... François Hollande.

Des journaux en ligne, entre autres, le Figaro. fr et Libération.fr, publient le même texte, qui doit donc émaner d'une Agence de presse. Proposition sans commentaire. Mauris Dwaabala.

Quand Obama et des prix Nobel apportent leur soutien à la Grèce

Le nouveau gouvernement d’Alexis Tsipras, issu du parti de gauche radicale Syriza, a reçu dimanche un soutien de taille en la personne du président américain : « On ne peut pas continuer à pressurer des pays qui sont en pleine dépression », a déclaré Barack Obama sur CNN. « A un moment donné, il faut une stratégie de croissance pour pouvoir rembourser ses dettes », a-t-il poursuivi.

La Grèce a une dette représentant quelque 175% de son Produit intérieur brut (PIB), autrement dit : il faudrait pour la rembourser y consacrer pendant presque deux ans toute la richesse générée dans le pays. Cette proportion effraie les marchés et empêche Athènes de se financer de manière autonome.

Pour Barack Obama comme pour de nombreux économistes, le plus efficace pour comprimer ce fameux ratio dette/PIB est donc d’augmenter le PIB grâce à une robuste croissance. Et non de consacrer chaque année au désendettement des excédents budgétaires péniblement dégagés, comme l’avaient accepté l’ancien gouvernement grec et les créanciers internationaux du pays (Fonds monétaire international, Banque centrale européenne, Etats européens).

Demander un nouveau départ pour la Grèce

Demander chaque année à Athènes un surplus budgétaire (hors charge de la dette) allant jusqu’à 4,5% du PIB, au prix de lourds sacrifices sociaux, c’est vouloir « tirer du sang à une pierre », écrivait le 28 janvier le prix Nobel d’économie Paul Krugman. Ou c’est imiter Sisyphe, ce personnage mythologique condamné, pour avoir défié les dieux, à pousser pour l’éternité une lourde pierre jusqu’au sommet d’une montagne, dont elle retombe à chaque fois. « La bonne stratégie pour Sisyphe est d’arrêter de pousser son rocher, pas de monter jusqu’en haut de la colline », dit le ministre des Finances grec Yanis Varoufakis lundi dans Le Monde.

Le FMI, qui reconnaît avoir sous-estimé les effets récessifs de la rigueur budgétaire, avouait dès juin dernier que « maintenir un surplus de quelque 4% du PIB pendant plusieurs années pourrait se révéler difficile ».

Dès le 22 janvier, avant la victoire électorale de Syriza trois jours plus tard, 18 économistes de haut vol, dont les prix Nobel Joseph Stiglitz et Christopher Pissarides, demandaient dans le Financial Times « un nouveau départ » pour la Grèce. Ils réclament à la fois « une réduction de la dette, en particulier bilatérale » (due par la Grèce à des Etats), un moratoire sur le paiement des intérêts, « un montant significatif d’argent » pour financer de grands investissements,et d’importantes réformes en Grèce, notamment pour muscler la collecte d’impôts.

Moratoire sur les intérêts

Xavier Timbeau, de l’Observatoire français des conjonctures économiques, n’est pas favorable à une « grande conférence destinée à effacer une partie de la dette grecque », susceptible selon lui d’entraîner des revendications similaires de l’Espagne ou du Portugal. Il recommande plutôt de jouer sur les taux d’intérêt, « qui représentent chaque année entre 4,5 et 5% du PIB de la Grèce. Supprimer totalement cette charge pendant plusieurs années permettrait de faire face à la ’crise humanitaire’ dont parle assez justement le gouvernement Tsipras », dit-il à l’AFP.

La Grèce bénéficie déjà d’un moratoire sur les intérêts dûs au fonds européen FESF, qui lui a versé quelque 140 milliards d’euros. La dette totale du pays dépasse elle 315 milliards. « Il faut 50 ans, 60 ans pour rembourser 200% du PIB » en l’absence d’inflation, assurait récemment Thomas Piketty, auteur du best seller d’économie Le capital au XXIème siècle et partisan d’une restructuration de la dette grecque. Or la Grèce est en déflation depuis une vingtaine de mois.

»» http://www.lefigaro.fr/conjoncture/...
URL de cet article 27921
   
Chasseurs de matières premières.
Michel COLLON
Chaque citoyen européen consomme par an en moyenne 26 kilos d’appareils[1] en tous genres : ordinateurs, téléphones, télévisions, électro-ménager... L’avons-nous décidé ? Le souhaitons-nous ? Quoi qu’il en soit, cet acte apparemment innocent a en réalité un impact énorme. Sur la Nature, on s’en doute, mais aussi sur des êtres humains. Des femmes et des hommes du Sud sont condamnés à mourir de faim, leurs enfants seront privés d’éducation, ils souffriront de la malaria, de la tuberculose et (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

"De toutes les ironies exprimées par la politique étrangère américaine, notre position vis-à -vis de Cuba est la plus paradoxale. Une forte dégradation de la situation économique a provoqué une poussée du nombre de Cubains entrant illégalement aux Etats-Unis.

Nous faisons tout ce que nous pouvons pour détériorer la situation économique et ainsi accroître le flux. Nous encourageons également cet exode en accordant aux Cubains, qui arrivent illégalement ou qui s’approchent par voie de mer, un statut de résident et une assistance pour s’installer.

Dans le même temps, nous n’avons pas respecté les quotas de visas pour les Cubains désireux d’immigrer aux Etats-Unis [...] quand Castro tente d’empêcher des cubains malheureux de quitter leur pays infortuné, nous l’accusons de violer des droits de l’homme. Mais quand il menace d’ouvrir grand les portes si nous continuons à accueillir sans limites des cubains sans visas - y compris ceux qui ont commis des actes de violence pour aboutir à leurs fins - nous brandissons des menaces imprécises mais aux conséquences terribles. "

Jay Taylor, responsable de la section des intérêts américains à Cuba entre 1987 et 1990, in "Playing into Castro’s hands", the Guardian, Londres, 9 août 1994.

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.