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On supporte tous un cochon endormi...

Ayant décidé de faire la guerre à la pauvreté, il a laça une grenade sur un pauvre. Les Cyniques, circa 1968

Le fardeau fiscal des contribuables va s’alourdir encore un peu plus en 2015-2016, Québec ayant décidé de puiser dans leurs poches 262 millions de dollars supplémentaires pour atteindre son objectif de déficit zéro. La Presse 

Depuis 2008, c’est la longue glissoire des gouvernements pour essayer de "redresser" l’économie. Personne ne parle de mondialisation et de libération des marchés : Ils sont naïvement perdus dans leurs analyses "interne" et bouchées. Ils ont fait Harvard, mais ça ne les empêche pas des êtres des pisse-vinaigre idiots. Des avares pour certains, mais des donateurs diligent pour un bataillon d’hommes d’affaires zombies.

Inhumanisés !

De l’huile dans les veines et des chiffres agrippés aux neurones. Il ne connaissent que ça. Bizarrement, la masse qui les nourrit - ladite classe moyenne - se dessèche. À force de tirer l’eau du puits, on fabricote un petit désert. Et ils s’acharnent en en tirer, goutte à goutte, de cette masse de petits dignitaires angéliques, probe, laineux-moutonneux, pancartant dans les rues à l’heure précisée par les dignitaires-curés du bien du peuple, tout ce qui peut nourrir la race des Morlocks 

Ce qu’il y a d’agaçant dans se "mesures" pour redresser l’économie, c’est l’admirable charabia allié à la confiture des chiffres des "intervenants économiques", tous lustrés, dans une liturgie 21 ième siècle. Crédo et déisme métal-froid. Des cartésiens monocles : Ils voient d’un oeil, mais sont aveugles de l’autre... En plus, sourds des murmures, des cris, de la VÉRITÉ, crachés par les médias alternatifs.

Les SDF mondialisés  traînent leur chien, leur cochon, parce qu’ils les aiment. Nous traînons les nôtres par manque de choix. C’est la nouvelle forme de colonisation et d’empires invisibles qui a vu le jour au siècle dernier sous promesse de "richesses et d’accès à la bourgeoisie financière. Elle n’existât que pour enrichir le "pouvoir invisible" des conglomé-rats.

Nous voilà dans la promesse du Bonheur 2020, 2025, 2040... Comme une puante odeur de réchauffé du siècle dernier.

On supporte toujours des cochons endormis : plus ils s’engraissent les uns les autres, plus nous étouffons et ne pouvons dormir.

3 décembre 2014

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Philippe Bordas. Forcenés. Paris, Fayard 2008.
Bernard GENSANE
Ce très beau livre, qui montre à quel point le cyclisme relève du génie populaire et comment il a pu devenir une « province naturelle de la littérature française », me donne l’occasion d’évoquer des ouvrages qui m’ont, ces dernières années, aidé à réfléchir sur la pratique du vélo, sur le cyclisme professionnel et la place du sport dans notre société. Ce n’est pas l’argent qui pourrit le sport (l’argent, en soi, n’est rien), c’est le sport qui pourrit l’argent. La première étape du premier (…)
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L’illusion de la liberté se perpétuera tant qu’il sera rentable de maintenir l’illusion. À partir du moment où l’illusion deviendra trop coûteuse à maintenir, ils démonteront simplement le décor, ils écarteront les rideaux, ils déplaceront les tables et les chaises et vous verrez alors le mur de briques au fond de la salle.

Frank Zappa

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