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NON aux expulsions !

Paris 19 ème

QUARTIER DANUBE

SPÉCULATION SUR LA PAUVRETE
NON AUX EXPULSIONS

2002 : la SCI Beaufort achète les 58 et 60 rue David d’Angers et les 4 et 4bis rue de la Fraternité pour la somme de 550 000 euros. Ce prix dérisoire, compte tenu du marché de l’immobilier, s’explique par le fait que ces locaux sont occupés par une centaine de personnes en attente d’un logement décent.

JUILLET 2004 : la SCI Beaufort obtient l’expulsion des 58 et 60 rue David d’Angers.

OCTOBRE 2004 : la SCI Beaufort met en vente le seul 58 rue David d’Angers pour la somme de 690 000 euros.

Peut-on admettre que la législation actuelle permette à un marchand de biens, parfaitement rôdé aux processus de spéculation immobilière, de prospérer sur la misère de populations en difficulté ? Peut-on admettre qu’en achetant à très bas prix des immeubles vides, mais occupés par nécessité, il obtienne ensuite de la part des pouvoirs publics une expulsion sans obligation de relogement ?

NOUS NE L’ADMETTONS PAS
NOUS NOUS OPPOSERONS PAR TOUS MOYENS LÉGAUX
A L’EXPULSION DES HABITANTS
DES 4 ET 4 BIS RUE DE LA FRATERNITÉ

Télécharge, fais signer et renvoie la pétition :

pour signer cette pétition, envoyer un mail à pierre20@no-log.org

URL de cet article 1974
   
La Machine de guerre américaine
Peter Dale SCOTT
« J’avais dit du précédent livre éblouissant de Peter Dale Scott traitant de ce sujet, (Drugs, Oil and War) "qu’il faisait passer la plupart des explications journalistiques et universitaires concernant nos interventions passées et présentes pour une propagande gouvernementale écrite pour les enfants’. Son dernier ouvrage est encore meilleur. Lisez-le ! » - Daniel ELLSBERG, « l’homme qui fit tomber Nixon », auteur de Secrets : A Memoir of Vietnam and the Pentagone Papers Ce livre (…)
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Lorsque l’on tente, comme ce fut le cas récemment en France, d’obliger une femme à quitter la Burqa plutôt que de créer les conditions où elle aurait le choix, ce n’est pas une question de libération mais de déshabillage. Cela devient un acte d’humiliation et d’impérialisme culturel. Ce n’est pas une question de Burqa. C’est une question de coercition. Contraindre une femme à quitter une Burqa est autant un acte de coercition que l’obliger à la porter. Considérer le genre sous cet angle, débarrassé de tout contexte social, politique ou économique, c’est le transformer en une question d’identité, une bataille d’accessoires et de costumes. C’est ce qui a permis au gouvernement des Etats-Unis de faire appel à des groupes féministes pour servir de caution morale à l’invasion de l’Afghanistan en 2001. Sous les Talibans, les femmes afghanes étaient (et sont) dans une situation très difficile. Mais larguer des "faucheuses de marguerites" (bombes particulièrement meurtrières) n’allait pas résoudre leurs problèmes.

Arundhati Roy - Capitalism : A Ghost Story (2014), p. 37

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