Communiqué de presse
d’Alternative libertaire Nîmes
Relaxe pour les antifascistes Nîmois !
Le 14 novembre 2000, à l’appel du comité de vigilance contre
l’extrême droite et Ras l’Front, un rassemblement antifasciste
manifeste son opposition à la venue d’ Elizabeth Pascal, élue MNR
au conseil régional, qui se présentait pour siéger au conseil
d’administration du lycée Gaston-Darboux à Nîmes.
Suite à ce rassemblement, le MNR entamait des poursuites
judiciaires à l’encontre de deux militants Nîmois accusés de
violences sur l’élue d’extrême droite.
Ces militants sont le président de Ras l’Front Nîmes, absent le
jour des faits, et un membre d’Alternative libertaire qui,
rappelons-le, travaillait ce jour-là . Ce dernier était reconnu
par des témoins d’Elizabteh Pascal comme son agresseur, à partir
de photos prises par les services de police deux ans auparavant
pour un rassemblement similaire.
Lors d’une première audience le juge demande un complément
d’enquête : l’audition de trois membres des renseignements
généraux qui accompagnaient Elizabeth Pascal ce jour-là .
C’est au cours de cette audience que 12 membres d’Unité radicale
venus soutenir Elizabeth Pascal se font interpeller par la
police. Ces derniers seront libérés pour " vices de procédures ".
Ils détenaient cependant des armes et avaient agressé
physiquement et verbalement des manifestants et des policiers.
Lors d’un second procès, une lettre d’un militant antifasciste
présent le jour du rassemblement devant le lycée, adressée au
juge, met hors de cause Serge Martin (Midi libre du 17/01/03).
Dans sa lettre, il revendique avoir été mêlé à une échauffourée
(Midi libre du 17/06/2003) lors de l’entrée en force d’Elizabteh
Pascal accompagnée de membres des RG dans l’enceinte du lycée. On
peut d’ailleurs s’inquiéter du rôle joué par les membres des
renseignements généraux aux côtés de l’élue d’extrême droite ce
jour-là ...
Un nouveau procès aura lieu le 23 octobre 2003. Deux affaires
seront examinées :
- celle d’un militant d’Alternative libertaire toujours accusé
par Elizabeth Pascal de l’avoir frappée ;
- celle d’un militant antifasciste, qui témoigne avoir réagi aux
réactions violentes de l’entourage d’Elizabeth Pascal le jour des
faits.
Nous, militants d Alternative libertaire, pensons que le combat
contre l’extrême droite, comme tout acte politique, doit se mener
au grand jour.
Oui, la violence vient de l’extrême droite dans ses propos et ses
agissements. Si des militants antifascistes sont inquiétés par
l’extrême droite, pour avoir fait face à ces agissements, alors
il est important de soutenir ces derniers.
Nous appelons toutes les personnes qui refusent la présence
d’élus d’extrême droite au sein des conseils d’administration des
établissements scolaires, toutes les personnes qui souhaitent
dénoncer les idées véhiculées par l’extrême droite, de se
rassembler devant le palais de justice de Nîmes, jeudi 23 octobre
2003 à 13h 45.
Le collectif Alternative libertaire et les Ami(e)s d’AL Nîmes
Source : Alternative libertaire