Babillage télévisuels et annonces d’un nouvel attentat partout dans le monde. En toutes les langues. On en met plus que la demande du client, ce consommateurs de nouvelles "fraîches". Et tous les grands chefs de ce monde : Poutine, Obama, Hollande, Valls ( qui soit dit en pensant n’a pas la jugeote nécessaire pour être plongeur dans un restaurant, Trudeau, et bien d’autres... Tous au premier plan des "bêtiseurs" destructeurs de sociétés, d’empires, tous hypocrites et falsificateurs. De grands joueurs d’échec malhabiles mais accros à leur jeu aux discours au faciès cireux . La parade des empaillés ne s’arrêtera jamais.
Ce monstre est la construction de sociétés en voie de perdition. Une société qui dévore des romans et des films aux cadavres tellement déchiquetés que l’on retrouve une jambe en Norvège et une autre au Danemark. C’est l’art moderne du roman policier avec sang, couteaux, au tueurs plus intelligents que "la police". Des séries policières aux héros encore plus aliénés que les assassins qu’ils poursuivent. Séries de tueurs en série... La profondeur de nos sociétés a maintenant celle d’une flaque d’eau que l’on prend pour des océans.
Nous vivons dans un monde officiel aux valeurs qui dessinent des êtres comme dans les peintures de l’ère du pointillisme. Le tableau des cerveaux est tracés de par tout ce qui nous entoure et de par la vitesse ébouriffante et foisonnante. Nous vivons dans un état de surexcitation en une sorte de Parkinson psychique. De quoi alors voulez-vous que ce plasma politique et économique engrosse les citoyens ? Notre cerveau n’est malheureusement qu’un papier buvard assoiffé...
Dis-moi ce que tu manges et je te dirai qui tu es...
On parlera de pollution des lacs, des rivières, des océans, mais, curieusement on parle peu de cette pollution psychique qui nous dérobe chaque jour ce monde meilleur promis depuis des siècles. Un esprit retord et ambitieux, - et souvent bien conformiste et naïf- fera autant de dommages qu’une âme grise et brisée : enlever des vies parce que les brésillés de l’âme sont à bout de souffle. On a râpé leurs nerfs. Dans un monde d’ambition obligatoire pour les bienfaits de la patrie et de tous, nous avons construit une immense toile schizophrénique. On se croirait dans un roman de Simenon où tous les ratés sont un peu fêlés. Aujourd’hui, ces petites gens ont le loisir de se venger par de grandes causes par tous les moyens.
LIBERTÉ, FRATERNITÉ, ÉGALITÉ
On peut rigoler un peu en voyant ces trois mots : c’est le triumvirat de valeurs que nos dirigeants détruisent chaque jour. Il y a belle lurette que le ventre social des sociétés dites développées est pourri, en état de décomposition avancé, mais qui continue sournoisement d’infiltrer les esprits par une forme de propagande formulée en mots mais pas en action. Alors, ce n’est plus qu’une formule orwellienne.
Nous cultivons et entretenons le contraire. Cela se nomme illusion, mensonge, et 100 nuances de gris. Et si on vendait des choux et des carottes au lieu des armes ?
On récolte ce qu’on s’aime...
Gaëtan Pelletier