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Muntazir Az-Zaydi élu Personnalité de l’année 2008

Comme il est d’usage chaque fin d’année dans les médias, je désigne une Personnalité de l’Année.

Pour l’année 2007, j’avais choisi : La "Communauté Internationale" …
 >http://stanechy.over-blog.com/article-14735296.html

C’était par dérision.

Cette année, ce sera par fierté.

A l’unanimité de ma voix unique, avec standing ovation, j’attribue le Prix de la Personnalité de l’Année 2008 à  :

Muntazir Az-Zaydi

Tout le monde a pu voir, avec délectation pour ma part, le film du geste de ce journaliste Irakien jetant sa paire de chaussures à la tête de Bush. Joignant au geste, les paroles désormais célèbres :

" Voici le baiser d’adieu du peuple Irakien,

espèce de chien !

De la part des veuves, des orphelins,

De tous ceux qui ont été tués en Irak ! "

Cet acte de courage nous honore tous.

Face à un politicien dont la place, une fois terminée son immunité politique et diplomatique, est au Tribunal Pénal International de la Haye sous l’inculpation de Crimes contre l’Humanité. Lui, son équipe et ses complices européens. Archétypes du naufrage moral de cette "Communauté Internationale" , qui n’est que la caste politique de l’Occident…

Si Justice Internationale existait…

Pour avoir détruit, rasé, effacé un pays, dans d’immenses souffrances, provoquant plus d’un million et demi de morts, des millions de blessés et de traumatisés.

Sur le fondement d’un mensonge.

L’Irak ne possédait aucune "arme de destruction massive" , et n’avait aucun lien avec les auteurs de l’attentat de New York. Il le savait.

Nous le savions tous.

Ce journaliste par son courage, par son magnifique acte symbolique, nous restitue La Dignité Humaine que prétendent enlever à l’Irak, et au reste de l’Humanité, ces criminels au pouvoir.

A son arrestation, les services de sécurité l’ont tabassé jusqu’à le transformer en bouillie.

Nul doute que Reporters Sans Frontières et Robert Ménard, ainsi que la cohorte des "droits de l’hommiste" , vont se précipiter pour veiller à la sécurité et la libération de ce journaliste…

Ce Héros, que nous admirons et chérissons.

 >http://stanechy.over-blog.com/

URL de cet article 7604
   
Roberto Saviano. Gomorra. Dans l’empire de la camorra. Gallimard, 2007.
Bernard GENSANE
Il n’est pas inutile, dans le contexte de la crise du capitalisme qui affecte les peuples aujourd’hui, de revenir sur le livre de Roberto Saviano. Napolitain lui-même, Saviano, dont on sait qu’il fait désormais l’objet d’un contrat de mort, a trouvé dans son ouvrage la bonne distance pour parler de la mafia napolitaine. Il l’observe quasiment de l’intérieur pour décrire ses méfaits (je ne reviendrai pas ici sur la violence inouïe des moeurs mafieuses, des impensables tortures corporelles, (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

"Acheter un journaliste coute moins cher qu’une bonne call-girl, à peine deux cents dollars par mois"

un agent de la CIA en discussion avec Philip Graham, du Washington Post, au sujet de la possibilité et du prix à payer pour trouver des journalistes disposés à travailler pour la CIA. dans "Katherine The Great," par Deborah Davis (New York : Sheridan Square Press, 1991)

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