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Menaces sur l’information. Ignacio Ramonet.








Le Monde Diplomatique, janvier 2007.


La presse écrite traverse la pire crise de son histoire. Non seulement en France mais presque partout dans le monde, des journaux, y compris Le Monde diplomatique, sont confrontés depuis trois ans à une baisse régulière de leur lectorat. Celle-ci fragilise leur équilibre économique, met en péril leur survie et pourrait donc, à terme, menacer la pluralité des opinions dans nos démocraties.

Les difficultés que vient de connaître, par exemple, en France, le quotidien Libération sont symptomatiques d’un état général alarmant de la presse. Autant qu’on puisse les déterminer, quelles en seraient les causes principales ?

D’abord, l’irruption des « gratuits ». Une appellation qui constitue une escroquerie, car des lecteurs croient que l’information se fabrique sans coûts alors que, dans le cas des « gratuits », ils la paient sous forme de taxe publicitaire invisible incorporée au prix de chacun des produits de consommation qu’ils achètent. En quelques années, ces journaux se sont hissés aux premiers rangs de la liste des plus diffusés. Avec plusieurs conséquences : beaucoup de personnes ont cessé d’acheter les quotidiens payants ; et les annonceurs ont commencé à se reporter sur les « gratuits ». Or les ventes en kiosque et la publicité constituent deux des principales ressources d’un journal, la troisième étant les abonnements.

- Lire l’ article : www.monde-diplomatique.fr




Reporters Sans Frontières. La liberté de la presse et mon hamster à moi, par Viktor Dedaj.




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"De toutes les ironies exprimées par la politique étrangère américaine, notre position vis-à -vis de Cuba est la plus paradoxale. Une forte dégradation de la situation économique a provoqué une poussée du nombre de Cubains entrant illégalement aux Etats-Unis.

Nous faisons tout ce que nous pouvons pour détériorer la situation économique et ainsi accroître le flux. Nous encourageons également cet exode en accordant aux Cubains, qui arrivent illégalement ou qui s’approchent par voie de mer, un statut de résident et une assistance pour s’installer.

Dans le même temps, nous n’avons pas respecté les quotas de visas pour les Cubains désireux d’immigrer aux Etats-Unis [...] quand Castro tente d’empêcher des cubains malheureux de quitter leur pays infortuné, nous l’accusons de violer des droits de l’homme. Mais quand il menace d’ouvrir grand les portes si nous continuons à accueillir sans limites des cubains sans visas - y compris ceux qui ont commis des actes de violence pour aboutir à leurs fins - nous brandissons des menaces imprécises mais aux conséquences terribles. "

Jay Taylor, responsable de la section des intérêts américains à Cuba entre 1987 et 1990, in "Playing into Castro’s hands", the Guardian, Londres, 9 août 1994.

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