RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher
Un mémo adressé du Pentagone décrit l’Arabie saoudite comme un adversaire des Etats Unis et un soutien du terrorisme

Menace sur les champs de pétrole saoudiens

Un mémo adressé au Defense Policy Board un panel de de conseillers du Pentagone formé d’anciens hauts fonctionnaires et de hauts gradés à la retraite recommande aux Officiels Américains d’exiger que l’Arabie Saoudite cesse de soutenir le terrorisme. Le memo menace l’Arabie saoudite d’une saisie de ses champs de pétrole ou de ses actifs financiers investis aux Etats unis.

Donald Rumsfeld a qualifié la publication du regrettable et et a reproché à ceux qui ont divulgué l’information d’avoir eu un comportement non professionnelle. Il a cependant jugé le contenu du mémo en partie fondé (s’agissant du nombre de saoudiens impliqués dans les attentats du 11 sept)même si celui ci ne reflète pas, à son sens, l’opinion dominante au sein de l’Administration.

Le secrétaire d’état Collin Powell a par ailleurs appelé le ministre des affaires étrangères saoudiens pour lui affirmer que le dit mémo ne reflétait pas les vues du président des Etats unis ni celles du gouvernement des Etats unis

Article lié paru dans le Washington Post

Autre article paru sur le m^me sujet dans MSNBC


URL de cet article 69
   
Un futur présent, l’après-capitalisme, de Jean Sève
Michel PEYRET
Une façon de dépasser le capitalisme Le livre de référence L’essai de l’historien Jean Sève intitulé Un futur présent, l’après-capitalisme (La Dispute, 2006). Ce livre propose une interprétation du mouvement historique actuel dans le sens du dépassement possible du capitalisme. Il énonce ce qu’il envisage comme des preuves de l’existence actuelle de « futurs présents » qui seraient autant de moyens de ce dépassement du capitalisme déjà à l’oeuvre dans le réel. Sur la question (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

Depuis 1974 en France, à l’époque du serpent monétaire européen, l’État - et c’est pareil dans les autres pays européens - s’est interdit à lui-même d’emprunter auprès de sa banque centrale et il s’est donc lui-même privé de la création monétaire. Donc, l’État (c’est-à -dire nous tous !) s’oblige à emprunter auprès d’acteurs privés, à qui il doit donc payer des intérêts, et cela rend évidemment tout beaucoup plus cher.

On ne l’a dit pas clairement : on a dit qu’il y avait désormais interdiction d’emprunter à la Banque centrale, ce qui n’est pas honnête, pas clair, et ne permet pas aux gens de comprendre. Si l’article 104, disait « Les États ne peuvent plus créer la monnaie, maintenant ils doivent l’emprunter auprès des acteurs privés en leur payant un intérêt ruineux qui rend tous les investissements publics hors de prix mais qui fait aussi le grand bonheur des riches rentiers », il y aurait eu une révolution.

Ce hold-up scandaleux coûte à la France environ 80 milliards par an et nous ruine année après année. Ce sujet devrait être au coeur de tout. Au lieu de cela, personne n’en parle.

Etienne Chouard

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.