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Maria Zakharova remet à sa place le straussien Blinken et ses ultimatums

Oui, les temps ont changé, pas toujours en mal d’ailleurs.

La Russie et la Chine occupent lentement mais avec justesse le Goban face à une écurie occidentale, celles des mondialistes, qui persévère toujours et encore à vouloir avancer sur les cases de son jeu de dadas.

De toute évidence, c’est le jeu de Go qui se développe en faveur du camp multipolaire, soit le camp complexe parce qu’humain aux variables infinies et ajustables. Alors que pour les Étasuniens, les Britanniques, les Macron et les Scholz, le scénario devient complexe avec trois points de surchauffe, surchauffés précisément grâce à ces joueurs, la Syrie, l’Ukraine et maintenant Israël et le territoire palestinien, sur le Golan, de nouveaux pions s’associent et se solidifient, réduisant en cela dramatiquement les avancées géopolitiques euro-américaines des cinq derniers siècles qui se sont faites principalement au détriment des populations locales (colonialisme).

Cela se passe en Amérique du Sud et en Amérique centrale. Ce n’est pas le résultat d’une colère passagère de quelques pays mais bien l’avancée de politiques internationales très bien pensées depuis longtemps, mesurées, adaptées et partagées sur le terrain.

Cela se traduit le 30 octobre par une réponse claire et nette de Maria Zakharova, Directrice du Département de l’information et de la presse du ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, au straussien Blinken, secrétaire d’État, qui lançait de nouveau un ultimatum à la Russie, justement par rapport à l’Amérique latine.

Il semblerait qu’au moins les straussiens d’origine ukrainienne tels que Blinken et Victoria Nuland doivent filer doux avec la Russie.

Personnellement, ces mouvements sur le Golan me plaisent.

Vous en pensez quoi ?

Le bon augure du Nouvel Ordre Mondial ?

Une nouvelle crise de Cuba de plus grande échelle encore ?

Qu’en est-il plus précisément ?

Bertrand Hédouin

*
Les États-Unis ont adressé un nouvel ultimatum à la Russie.

La réponse ne s’est pas fait longtemps attendre et a été gracieuse.

Les États-Unis ont encore une fois, à leur manière, exigé de la Russie sous forme d’ultimatum qu’elle annule sa décision de regrouper des pays d’Amérique latine pour former un bloc militaire sous son commandement sous le nez des États-Unis.

Néanmoins, la Russie a clairement fait savoir qu’elle ne permettait pas que l’on s’adresse à elle de la sorte, que tout ultimatum prodigué à son égard n’était qu’acte stupide qui ne mènerait à rien. Cette fois, c’est la représentante du ministère des Affaires étrangères de la Russie, Maria Zakharova, à qui est échu l’honneur de répondre en toute grâce.

Sa réponse a été extrêmement forte et a provoqué une véritable hystérie au sein du département d’État (le ministère des Affaire étrangères des États-Unis – NdT) où l’on n’est absolument pas accoutumé à ce qu’on leur parle sur un tel ton.

« Vous n’avez pas le droit. Les États-Unis ne vous autorisent pas ! » (©Energofiksik)

Les Étasuniens sentent le souffle des Russes pas loin.

Les événements dans le monde se développent aujourd’hui très rapidement. Ils se sont encore accélérés quand le président vénézuélien Nicolás Maduro a déclaré qu’allait être formé en Amérique latine un bloc militaire pour lequel allait jouer un rôle-clef précisément Moscou.

Sont censés être membres du bloc en formation le Venezuela, le Brésil, Cuba, l’Uruguay et le Nicaragua. Cette nouvelle a semé la panique au département d’État.

La réaction de Washington ne s’est pas fait longtemps attendre. Voilà ce qu’a déclaré à ce propos Antony Blinken :

« Moscou doit mettre un terme au projet de bloc militaire sur le continent américain. Aucune alliance militaire sans la participation et le commandement des États-Unis n’est ici tolérable. La déclaration que nous faisons aujourd’hui est un ultimatum. Si Moscou ne l’entend pas ainsi, Washington passera à des mesures plus sévères. C’est notre dernier avertissement. Nous conseillons vivement à tous les membres du projet de bloc militaire de renoncer à la réalisation du projet ».

Cependant, ils ne disent pas quelles sont les mesures sévères qu’ils allaient prendre. Certainement parce qu’en fait, ils n’ont plus de levier de pression à appliquer sur la Russie.

Mais la chose la plus remarquable est autre.

Après le discours enflammé de Blinken adressé au bloc sous la direction de la Russie, l’Argentine et le Mexique ont exprimé leur souhait de rejoindre la nouvelle organisation ! Beaucoup se demandent comment Moscou va réagir à toutes ces déclarations très médiatisées.

Cette fois, c’est Maria Zakharova qui a eu l’honneur de répondre à cette attaque. Elle a déclaré ce qui suit :

« La Fédération de Russie ne comprend pas le langage des ultimatums. Washington peu en lancer à ceux qui le permettent, mais pas à nous. À plusieurs reprises, nous avons indiqué aux États-Unis que nous ne pouvions admettre l’organisation de blocs militaires le long des frontières de la Russie, mais les États-Unis en réponse n’ont fait que nous rire à la figure. Aujourd’hui est venu notre tour de rire à la face des États-Unis ».

En outre, Maria Zakharova a également ajouté que ce serait une véritable leçon pour les États-Unis. En effet, parmi les pays dits civilisés, il est de coutume de construire des relations fondées sur le respect des intérêts de chacun.

Il fallait écouter Moscou quand elle expliquait ses propres intérêts. Maintenant, vous ne pouvez plus vous offenser. La Russie va à son tour « prendre les États-Unis au cou ».

Effectivement, ses propos ont été brillants. Cependant, les États-Unis sont incapables de mesurer leur ampleur. Une véritable hystérie a vu le jour dans les médias pro-étasuniens qui affirment que personne n’est autorisé à parler de la sorte avec leur pays.

Après tout, les États-Unis ne font que récolter les fruits de leur politique qui a déjà de longues années. Ça n’est rien de plus.

La suite va être encore plus intéressante.

»» https://reseauinternational.net/maria-zakharova-remet-a-sa-place-le-st...
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