
Entre 1979 et 1990, elle avait mené une politique économique fortement libérale, opérant une réduction du rôle de l’État dans la vie économique et sociale.
J’avoue qu’à l’annonce de la mort Mme Margaret Thatcher j’ai pleuré, avant de reprendre deux fois des moules, que j’ai trouvé trop salées à cause de mes larmes.
Lorsqu’elle est tombée en enfance il y a plusieurs années, le grands médias n’ont cessé de spéculer sur la survie du système libéral après sa disparition.
Les mêmes spéculations entourent aujourd’hui la France.
A les croire, elle avait été bien meilleure que Tony Blair, meilleure que Nicolas Sarkozy, meilleure que Angela Merkel.
Il n’y avait personne dans tout l’Univers que les détenteurs du capital ne rêvaient voir plus éternelle qu’elle.
Celle qui a su se faire le porte-parole et le bras musclé des traders, des banquiers, des friqués, des exploiteurs, des laissés pour compte par la misère, celle qui a allumé en ces derniers la flamme de la bassesse des sentiments, de la suspicion, de l’individualisme, de la lâcheté, de la corruption, celle qui a défié et écrasé les forces populaires et syndicales, celle pour qui les bourgeois du monde entier ont prié et pleurent aujourd’hui son décès, aura réussi à enraciner son rêve dans le coeur et dans l’âme de millions de spéculateurs, de loups-cerviers de la finance, de politiciens avides de pouvoir.
Seuls, ses adversaires, ces travailleurs qui passèrent des années à puiser dans leurs indemnités de chômage, dans les coffres de l’État donc, pour entretenir leur paresse, à travailler plus pour gagner moins, à travailler plus longtemps pour vivre moins longtemps et pour avoir, réduite, leur retraite plus tard, les travailleurs de toute l’Europe aujourd’hui, à laquelle elle a su si bien faire école, et particulièrement le peuple irlandais, ainsi que les États d’Amérique du Sud ne paraissent pas affectés par son décès.
A ces derniers, il faut ajouter tous ces professionnels de l’information qui se sont prêtés honteusement à couvrir les centaines de machinations mises en place pour faire disparaître prématurément cette femme au destin surhumain.
QUE LA BARONNE THATCHER VIVE DANS LE CÅ’UR ET L’ESPRIT DE TOUS LES NANTIS
Écrit sur ma serviette rince-doigts, au coin d’une table.