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Marche pour Abdelkader, toujours dans le coma profond.

Ce n’est pas une bavure, c’est un acte de barbarie, que la victime s’appelle François ou Abdelkader, c’est inacceptable...

C’est ainsi que qualifiait le massacre d’Abdelkader un jeune de Villepinte lors de la marche de cet après midi qui traversait les cités de la ville. Parti de la cité de Fontaine-Mallet le cortège grossissait au fur et à mesure, pour atteindre devant la gare de Vert Galant 300 personnes. Contrairement à la volonté publiquement annoncée de SOS Racisme, la marche n’est pas restée silencieuse. Derrière la banderole « justice et vérité pour Abdelkader ! » le cortège, à sa tête la maman d’Abdelkader, en sa très majorité composée de jeunes, criait sa colère contre la police, et exigeait la vérité. Il n’a pas accepté la consigne qui voulait leur faire admettre qu’une soi-disant « dignité » exigerait le silence, pour les empêcher de lancer les cris pour la justice et la vérité.
Plusieurs interventions ont souligné, en présence de nombreuses caméras, que la police et les Suge , les flics de la SNCF se renvoient la balle, aucun d’eux ne veut pas prendre la responsabilité de ce qu’on peut appeler un massacre d’un jeune par terre.
Abdelkader est toujours en service de réanimation, il est inconscient, en coma profond. En tous cas les jeunes de sa cité ne sont pas prêts à accepter les différentes versions officielles. Ils sont décidés à prendre la mobilisation entre leurs mains pour créer un rapport de force pour que justice soit faite.

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PALESTINE
Noam CHOMSKY, Ilan PAPPE
La question palestinienne est représentative de ce qui ne tourne pas rond dans le monde. Le rôle des États occidentaux et l’accord tacite de diverses institutions en font un cas très particulier de la politique actuelle. Les trois dernières offensives militaires d’envergure menées par Israël contre Gaza, entre 2008 et 2014, ont fait des milliers de morts du côté palestinien et donné lieu à de nouvelles expropriations de terres en Cisjordanie. Ces guerres de conquête israélienne ont (…)
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"L’un des grands arguments de la guerre israélienne de l’information consiste à demander pourquoi le monde entier s’émeut davantage du sort des Palestiniens que de celui des Tchétchènes ou des Algériens - insinuant par-là que la raison en serait un fonds incurable d’antisémitisme. Au-delà de ce qu’il y a d’odieux dans cette manière de nous ordonner de regarder ailleurs, on peut assez facilement répondre à cette question. On s’en émeut davantage (et ce n’est qu’un supplément d’indignation très relatif, d’ailleurs) parce que, avant que les Etats-Unis n’envahissent l’Irak, c’était le dernier conflit colonial de la planète - même si ce colonisateur-là a pour caractéristique particulière d’avoir sa métropole à un jet de pierre des territoires occupés -, et qu’il y a quelque chose d’insupportable dans le fait de voir des êtres humains subir encore l’arrogance coloniale. Parce que la Palestine est le front principal de cette guerre que l’Occident désoeuvré a choisi de déclarer au monde musulman pour ne pas s’ennuyer quand les Rouges n’ont plus voulu jouer. Parce que l’impunité dont jouit depuis des décennies l’occupant israélien, l’instrumentalisation du génocide pour oblitérer inexorablement les spoliations et les injustices subies par les Palestiniens, l’impression persistante qu’ils en sont victimes en tant qu’Arabes, nourrit un sentiment minant d’injustice."

Mona Chollet

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