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Marche pour Abdelkader, toujours dans le coma profond.

Ce n’est pas une bavure, c’est un acte de barbarie, que la victime s’appelle François ou Abdelkader, c’est inacceptable...

C’est ainsi que qualifiait le massacre d’Abdelkader un jeune de Villepinte lors de la marche de cet après midi qui traversait les cités de la ville. Parti de la cité de Fontaine-Mallet le cortège grossissait au fur et à mesure, pour atteindre devant la gare de Vert Galant 300 personnes. Contrairement à la volonté publiquement annoncée de SOS Racisme, la marche n’est pas restée silencieuse. Derrière la banderole « justice et vérité pour Abdelkader ! » le cortège, à sa tête la maman d’Abdelkader, en sa très majorité composée de jeunes, criait sa colère contre la police, et exigeait la vérité. Il n’a pas accepté la consigne qui voulait leur faire admettre qu’une soi-disant « dignité » exigerait le silence, pour les empêcher de lancer les cris pour la justice et la vérité.
Plusieurs interventions ont souligné, en présence de nombreuses caméras, que la police et les Suge , les flics de la SNCF se renvoient la balle, aucun d’eux ne veut pas prendre la responsabilité de ce qu’on peut appeler un massacre d’un jeune par terre.
Abdelkader est toujours en service de réanimation, il est inconscient, en coma profond. En tous cas les jeunes de sa cité ne sont pas prêts à accepter les différentes versions officielles. Ils sont décidés à prendre la mobilisation entre leurs mains pour créer un rapport de force pour que justice soit faite.

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Donde Estan ? ; Terreurs et disparitions au Pérou (1980-2000)
Daniel Dupuis
La pratique des arrestations illégales, des tortures et des exécutions en dehors de tout procès régulier puis de la dissimulation des dépouilles (d’où le terme de « disparus ») est tristement célèbre en Amérique latine où les dictatures ( l’Argentine de la junte militaire, le Paraguay dirigé par le général Alfredo Stroessner, le Chili tenu par Augusto Pinochet...) y ont eu recours. De 1980 à 2000, sous un régime pourtant démocratique, l’armée du Pérou n’a pas hésité à recourir à la terreur (…)
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Avant les missiles, ils lancent des narratives. Avant les bombes, ils larguent des idées. Avant l’invasion, la propagande. Avant le massacre, la manipulation. La ligne de front de tout mouvement anti-guerre est le combat contre les opérations psychologiques des médias de masse.

Caitlin Johnstone

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