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Les ravages de la LRU (suite)

Qui a dit que seuls les médiocres (bon débarras) seraient touchés par l’autonomie ? Voici que devenu autonome et en panne de budget, le King’s College de Londres (c’est dire, il est cité en place ... royale dans tous les classements d’excellence eux-mêmes cités par notre rapporteur français sur l’amélioration des performances de nos universités françaises) se débarrasse, entre autres, de sa (non moins prestigieuse) paléographie, et d’au moins un brillant philosophe et linguiste, Shalom Lappin (un liste de publications à faire pâlir l’Aeres, anciennement professeur à l’Université d’Illinois à Urbana-Champaign, elle-même dans les meilleures places des classements etc.).

C’est arrivé près de chez nous...

J’ajouterai, un peu méchamment, que Lappin était à fond dans le système et que sa recherche était tout ce qu’il y a de plus adéquate (linguistique et informatique). Il était propre sur lui. C’est un peu l’histoire de l’arroseur arrosé.

http://timesonline.typepad.com/dons_life/2010/01/universi...

http://leiterreports.typepad.com/blog/2010/01/budget-crisis-at-kings-college-london-kcl-firing-senior-faculty-in-philosophy-including-full-profess.html

http://www.facebook.com/home.php#/group.php?gid=277389651...

Lettre de Shalom Lappin

http://gist.github.com/288062

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Georges Séguy. Résister, de Mauthausen à Mai 68.
Bernard GENSANE
Il n’a jamais été le chouchou des médias. Trop syndicaliste, trop communiste, trop intransigeant à leur goût. Et puis, on ne connaissait même pas l’adresse de son coiffeur ! Seulement, à sept ans, il participe à sa première grève pour obtenir la libération de son professeur qui a pris part aux manifestations antifascistes de Février 34. Huit ans plus tard, à l’âge de quinze ans, il rejoint les rangs de la Résistance comme agent de liaison. Lui et les siens organisent de nombreuses évasions (…)
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"De toutes les ironies exprimées par la politique étrangère américaine, notre position vis-à -vis de Cuba est la plus paradoxale. Une forte dégradation de la situation économique a provoqué une poussée du nombre de Cubains entrant illégalement aux Etats-Unis.

Nous faisons tout ce que nous pouvons pour détériorer la situation économique et ainsi accroître le flux. Nous encourageons également cet exode en accordant aux Cubains, qui arrivent illégalement ou qui s’approchent par voie de mer, un statut de résident et une assistance pour s’installer.

Dans le même temps, nous n’avons pas respecté les quotas de visas pour les Cubains désireux d’immigrer aux Etats-Unis [...] quand Castro tente d’empêcher des cubains malheureux de quitter leur pays infortuné, nous l’accusons de violer des droits de l’homme. Mais quand il menace d’ouvrir grand les portes si nous continuons à accueillir sans limites des cubains sans visas - y compris ceux qui ont commis des actes de violence pour aboutir à leurs fins - nous brandissons des menaces imprécises mais aux conséquences terribles. "

Jay Taylor, responsable de la section des intérêts américains à Cuba entre 1987 et 1990, in "Playing into Castro’s hands", the Guardian, Londres, 9 août 1994.

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