RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher
Citoyen, aujourd’hui, je me désespère de toi et ne te trouve plus d’excuses.

Les raisons de ma colère.

Citoyen, aujourd’hui, je me désespère de toi et ne te trouve plus d’excuses. Il se peut que demain je regretterais ce que je vais te dire, mais tant pis, il faut que je vide mon sac.

Citoyen, tu souffres mais on ne t’entend point et quand même tu gémisses, c’est de la pitié que tu réclames, pas la justice.

Tu crois en Dieu, le Messie, une idole ou a ton équipe de foot, mais aucun ne viendra à ton secours si besoin est.
Tu fermes les yeux sur ta propre existence misérable, alors raison de plus sur la misère des autres.
Tu te crois « capitaliste », mais ne vis que d’aumônes,
Où te prétend « socialiste », mais par opportunisme.
Tu as des opinions, mais sans convictions.
Tu prêches la paix en justifiant la guerre.
Tu parles de liberté, en trébuchant sur tes chaînes.
Tu parles de démocratie, mais n’es qu’un esclave docile.
Tu parles de l’égalité mais consens à l’exploitation.
Tu parles de justice mais approuves les privilégiés.
Tu parles de solidarité mais ne pense qu’à toi.
Tu parles de fraternité mais rejettes « l’autre ».
Tu te dis avoir le choix, mais tu ne fais que suivre.
Tu parle de la Nation, mais divises le peuple.
Tu parles de l’amour, mais ne sait pas aimer ton prochain.
Tu parles de respect, mais sans considération des autres.
Tu parles de bravoure, mais trouves confort dans ta lâcheté.
Tu te dis informé, mais d’une ignorance crédule.
Tu te crois bon citoyen, pour justifies ton apathie.
Tu te crois sociable, mais préfères ton chien.
Tu te crois généreux, mais vis comme un avare.
Tu te crois original, mais d’une banalité monotone.
Tu te crois intelligent, mais tu n’es qu’un pédant prétentieux.
Tu te crois éduqués, mais tu n’es qu’un egocentrique « formate ».
Tu te crois « progressiste » mais tu vis dans la conformité.
Tu parles de liberté d’expression, mais tu bâillonnes la vérité.

Alors citoyen, à quoi pense tu ? Pense-tu au moins ? Tu te reconnais ? Car je peux continuer mais je pense que tu comprends ce que je veux dire et celui a qui je m’adresse.

Crois moi, il m’est pénible de m’adresser à toi dans ces termes, mais la gravité de la situation l’exige et que depuis trop longtemps tu ne fait que rouler sur le dos des autres sans avoir rien contribué de toi-même.

Car citoyen, tout le monde n’est pas passif, opportuniste, hypocrite, comme toi, et n’attendent pas que malheur arrive pour réagir. Je ne te demande pas l’impossible, mais lève la tête et fais quelque chose. Tu ne peu plus rester les bras croisés et laisser faire, « les autres ». Il faut t’engager et choisir ton camp.

Malgré tout, citoyen, je veux encore croire en toi. Et si ca peut te consoler, j’ai, moi aussi, mes lacunes et manquements mais que je m’applique constamment à les corriger.

Fraternellement,
ADSkippy.

URL de cet article 21187
   
Même Thème
Guide du Paris rebelle
Ignacio RAMONET, Ramon CHAO
Mot de l’éditeur Organisé par arrondissement - chacun d’eux précédé d’un plan -, ce guide est une invitation à la découverte de personnages célèbres ou anonymes, français ou étrangers, que l’on peut qualifier de rebelles, tant par leur art, leur engagement social ou encore leur choix de vie. Depuis la Révolution française, Paris est la scène des manifestations populaires, des insurrections et des émeutes collectives. Toutes ayant eu un écho universel : la révolution de 1830, celle de (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

La propriété privée nous a rendus si stupides et si bornés qu’un objet n’est nôtre que lorsque nous le possédons.

Karl Marx

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.