Car au contraire de la précédente présidentielle, cette fois-ci et depuis l’opération commando menée sous les projecteurs du grand Q complice, les boules puantes sont de sortie, sur les média dominants mais aussi avec des intervenants se faisant leur perroquets sur ce site.
D’abord, petit rappel à l’usage de tous les anti-mélenchonistes qui viennent s’épancher sur ce site et font de fait le jeu de l’abstention, de la droite, de l’extrême droite et des neolibéraux au choix, JLM a encore eu droit lors de son dernier passage sur BFM aux torpilles téléguidées habituelles.
Prenons le policier, confit dans l’esprit de corps d’une profession dirigée par les syndicats factieux, misogynes et racistes d’extrême droite. Sur la boucle d’échanges racistes de Rouen ou après avoir mal raccroché un téléphone pour traiter de pute la victime d’une agression sexuelle, on pourrait s’attendre de leur part à un minimum de réalisme en admettant que, chez eux comme pour tout groupe humain, la police a sa part de brebis galeuses. Mais le policier n’a pas dit un mot contre ceux qui ne se dérangent pas quand on a besoin d’eux, qui abusent de leurs pouvoirs (en percutant une ambulance et en blessant un médecin du Samu par exemple), qui blessent et mutilent en toute impunité et qui tuent y compris parfois leur compagne.
Continuons avec le "postier syndicaliste CGT" (démenti par la CGT depuis). Il a tenu comme un perroquet à peu près le langage des médias, et des ex-PS/LR/EELV tombés sous le charme de jupiter qui à ce compte à de beaux jours de malfaisance devant lui, je cite "je ne voterai plus pour vous à cause de la République c’est moi". En revanche, lui et le reste des idiots utiles des 0.001% les plus riches, ne se sont pas scandalisés d’une opération digne de la lutte contre le grand banditisme sur le fondement d’une boutade d’une ex-RN qui était déjà revenue sur ses propos.
Ces simples d’esprit soit ne se souviennent pas à quel point la main du pouvoir était derrière cette vaste opération de décrédibilisation, soit n’y ont jamais prêté attention, restant bien dans la ligne insufflée par la classe médiatique aux ordres. Tant que nous y sommes rappelons qu’il s’agissait là d’un doute sur les comptes de campagne de la FI pour 2017 par la même commission qui, saisie par anticor, a décidé qu’il était urgent de ne pas se pencher sur l’usage de 80 % des frais de bouche et des moyens (locaux compris) du ministère des finances pour faire la sienne par le petit manu. Raison invoquée, c’est trop ancien. Pourquoi s’emmerder à paraître plus sérieux dans la justification de son renoncement à mener sa mission de contrôle quand le président de la commission a vu son salaire grassement augmenté par jupiter.
Enfin, n’oublions pas la très intelligente "professeur" qui doit en dépit de son jeune âge avoir usé trop de ses neurones pour oser vouloir voter pour la copie de la fille Le Pen. Un écrivain raté revanchard, un pseudo intellectuel, qui n’a pas une seule idée un tant soi peu originale à proposer. Le programme du RN en un peu plus poussé et le voilà propulsé dans le jeu des petits chevaux des sondages. Pauvre éducation nationale, une "enseignante", qui se plaint de l’abaissement du niveau mais oublie que si nos impôts ne finançaient pas le privé, les moyens de l’éducation nationale en seraient abondés d’autant. Croit-elle cette naîve que le RN ou le revanchard vont remettre en cause le financement de l’enseignement confessionnel ou élitaire privé ?
Une fois de plus, à quoi bon parler du programme quand mener une opération de marketing financée par de riches donateurs, suffit à lancer le produit et à gagner une élection. Et pourquoi viser l’ensemble et la philosophie d’un projet de société, avec changement de constitution, quand on peut s’arc-bouter sur les éoliennes ou l’UE.
Quant aux futurs électeurs de Fafa, vous savez le coco préféré du Figaro et de la classe médiatique éblouie et pour cause, avec lui aucun risque de rupture, ni de sortir du modèle actuel, on se situe déjà dans un parti dont les cadres flirtent depuis des années avec l’opposition d’accompagnement et sans danger. Et tant qu’on peut affaiblir les vraies menaces.