Observons ci-dessous l’affiche d’auto-promotion de Valeurs Actuelles. On nous annonce un feuilleton tiré du roman d’André Bercoff : 2017, l’effroyable campagne. Je passe rapidement sur le fait que le choix d’André Bercoff est fortement orienté vers le sulfureux et le “ virons à droite tant qu’on peut ”. Un des derniers exploits littéraires de cet homme de lettres multi-cartes est d’avoir préfacé Apéro saucisson-pinard. L’islam, un débat qui rassemble.
Sur cette affiche, il y a une (pas deux) gueule franchement patibulaire : celle de Jean-Luc Mélenchon. Il y a quatre têtes “ neutres ”, celles de Bayrou, Hollande et Valls et Royal. Une tête inclassable, apparemment celle de Taubira. Trois têtes masculines souriantes : celles de Le Maire, Sarkozy et Depardieu. Enfin une tête (la plus volumineuse) souriante, agréable et esthétique, celle de la Le Pen.
La seule consolation face à cette propagande de bas-étage, c’est peut-être qu’à Valeurs Actuelles, ils ont toujours peur de Mélenchon, qui donc, pour eux, n’est pas mort.
Je crois, juridiquement parlant, qu’il y aurait des motifs sérieux pour inculper chaque président des Etats-Unis depuis la seconde guerre mondiale. Il ont tous été soit de véritables criminels de guerre, soit impliqués dans de graves crimes de guerre.
Noam Chomsky, in "What Uncle Sam Really Wants"