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Le Venezuela se retire de la Commission Interaméricaine des Droits de l’Homme

Le 28 juillet dernier, le Président Hugo Chavez a fait part à la Commission Interaméricaine des Droits de l’Homme(CDIH) de la décision de son pays de se retirer de cette instance. La raison est simple : la CDIH vient de condamner une nouvelle fois le Venezuela pour « la violation du droit à l’intégrité personnelle et de traitements inhumains et dégradants à l’encontre de monsieur Raúl José Dà­az Peña ».

Rappelons-nous : le 11 avril 2002, le patronat vénézuélien, avec les média privés qu’il contrôle, fait un coup d’État contre Hugo Chavez et porte au pouvoir un certain Pedro Carmona Estanga, alors président du syndicat patronal Fedecámaras. Le système d’élection populaire est aussitôt aboli, et la répression contre les chavistes commence. Dans la journée, le « nouveau gouvernement » est reconnu par les USA et par l’Union Européenne qui se déclarent tout à fait innocents de toutes implications dans ce coup d’État. La population descend massivement dans la rue et le Président Chavez retrouve le pouvoir. Mais la réaction ne baisse pas les bras et prépare un coup tordu ! Le 25 février 2003, une faction radicale composé de cinq hommes dont Raúl José Dà­az Peña, attaque à l’explosif le consulat général de la République de Colombie et de l’Ambassade d’Espagne. Le but est de faire croire à des représailles du gouvernement Chavez contre ceux qui avaient reconnu le gouvernement issu du coup d’État de l’année précédente ! Les cinq membres du commando furent arrêtés le jour même, furent mis en prison, puis passèrent en jugement.

Le fameux Diaz Peña fut condamné, en première instance, à 9 ans et 4 mois de prison. En 2010, un régime de semi-liberté lui est octroyé, et il en profite pour s’enfuir aux USA. Or, dès 2005, la « Venezuela Awareness Foundation » dépose un recours auprès de la CDIH qui accepte d’étudier le cas de Dà­az Peña… et qui rend un jugement hostile au Venezuela. Ainsi, pour la CDIH, condamner un terroriste téléguidé par l’Empire est « un traitement inhumain » !

Mais est-ce vraiment étonnant ? Il faut savoir que de 1959, date de la création de la CDIH, à 1999, date d’arrivée au pourvoir d’Hugo Chavez, la CDIH n’a condamné le Venezuela, sous domination américaine dans la période, que cinq fois, c’est-à -dire en moyenne une fois tous les huit ans (avec, en février 1989, une révolte populaire contre la vie chère qui est réprimée dans le sang par l’armée et la police, tuant 3.000 personnes !).

Mais entre 1999 et aujourd’hui, la CDIH a condamné le Venezuela 36 fois ! C’est-à -dire, en moyenne trois fois par an ! C’est pas beau les droits de l’homme !

Ce qu’il faut savoir aussi, c’est que la CDIH n’a jamais été ratifiée par les USA, qui ne reconnaissent pas non plus son autorité. Ce qui veut dire que cette commission n’a pas autorité sur le territoire étasunien. Mais les habiles statuts de cette docte commission stipulent qu’un pays membre peut proposer pour ses instances dirigeantes un candidat d’un autre pays que le sien. Ainsi, des étasuniens se retrouvent à la direction de cette organisation fantoche !

Si vous avez des amis membres d’une de ces organisations soi-disant « des droits de l’homme », demandez-leur ce qu’ils pensent de tout ça !

Résistance http://www.resistance-politique.fr/article-venezuela-se-retire-de-la-c...

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