Le syndicat des travailleurs pétroliers de Colombie a informé ce jeudi que deux sicarios ont tenté d’assassiner le président de l’organisation, Jorge Gamboa, et ont dénoncé que les délinquants se sont enfuis avec l’aide de la police.
Dans un communiqué, l’Union Syndicale Ouvrière (USO) a indiqué que « deux sicarios se sont approchés » de Gamboa, « un d’eux était armé », mais que plusieurs personnes présentes sur les lieux « ont permis d’empêcher que celui-ci n’assassine le compañero ».
Le fait s’est produit mercredi dans le domaine de Yarima, département de Santander (nord-est), durant un acte de solidarité avec un groupe de travailleurs en grève.
Selon le communiqué, les attaquants et l’arme ont été livrés à la police, qui a agi « comme si rien de s’était passé » et a ramené les accusés vers une route « où ceux-ci sont montés sur une moto particulière qui les attendait ».
L’ USO a responsabilisé la police et a alerté sur la possibilité de nouvelles attaques contre la Communauté de Yaruma qui a entamé cette semaine une grève pour demander qu’on reconnaisse des droits aux travailleurs de l’industrie du palmier.
Les dénonciations des meurtres et des menaces contre des syndicalistes en Colombie maintiennent dans l’indécision l’approbation par le Congrès des Etats-Unis d’un traité de libre commerce entre les deux pays.
Depuis le début de l’année, un total de 22 syndicalistes ont été assassinés en Colombie.
TeleSUR - Afp/AV
Du vivant des grands révolutionnaires, les classes d’oppresseurs les récompensent par d’incessantes persécutions ; elles accueillent leur doctrine par la fureur la plus sauvage, par la haine la plus farouche, par les campagnes les plus forcenées de mensonges et de calomnies. Après leur mort, on essaie d’en faire des icônes inoffensives, de les canoniser pour ainsi dire, d’entourer leur nom d’une certaine auréole afin de « consoler » les classes opprimées et de les mystifier ; ce faisant, on vide leur doctrine révolutionnaire de son contenu, on l’avilit et on en émousse le tranchant révolutionnaire.
Lénine