@JJ, pour revenir à votre premier commentaire, détrompez-vous, l’industrialisation, le capitalisme et la surconsommation, amènent un niveau de souffrance animal inédit dans l’histoire des rapports inter-espèces, entre l’animal humain et les autres animaux qu’il exploite et/ou consomme dans ce cas.
Dans les sites de "production" porcine ou les élevages en batteries des poulets, entre autre, la règle est la rentabilité et non le respect de l’animal (ne parlons pas de pseudo "bien être animal" sur ces sites ou dans un abattoir). Broyage vif des poussins mâles, files de bovidés attendant le marteau, mêmes bovidés suspendus par une patte, trop souvent encore vivants, requins agonisant relâchés en mer par milliers, amputés de leur aileron, etc. etc
Comme Assim le signale, être omnivore n’impose pas le déni ou la cruauté inutile (mais profitable).
Je n’ai pas d’opinion arrêtée sur la corrida, l’hypocrisie de ceux qui la condamnent en cautionnant la boucherie industrielle me fatigue. Le problème dans la corrida est que le taureau a rarement sa chance. Souvent, quand il gagne ce combat qu’il n’a pas choisit, il est pourtant mis à mort.
Par contre, il y a quelque chose d’incohérent chez ceux qui condamnent l’abatage rituel (musulman, juif) sous le motif du "bien être animal". Dans le cas de l’abatage rituel "industrialisé", je peux éventuellement comprendre, vu le nombre de "ratées".
Mais dans le cas de l’abatage rituel traditionnel, les textes sont sans équivoque : il est impératif que l’animal de voie pas la mort venir et qu’il ne souffre pas. Si ces règles ne sont pas respectées l’animal est impropre à la consommation.
C’est pour cela que dans le cas d’un abatage rituel qui respecte la tradition vous verrez l’humain caresser le mouton, lui parler, le calmer et dissimuler la lame afin qu’il ne voie pas venir le geste et la mort. Quand l’incision est correctement pratiquée l’animal de souffre pas et perd connaissance en quelques secondes.
Cela remplit aussi une fonction pratique, dans le cas d’un abatage rituel correctement mené la viande est consommable dans les heures qui suivent. Dans le cas d’une mort en abattoir industriel, l’animal est en telle souffrance/stress/tension, qu’il est impératif de laisser la viande "reposer" plusieurs jours avant consommation, sans cela elle est pratiquement immangeable.
S’il faut s’attaquer à l’abatage rituel, c’est toute la "chaine de la viande" qu’il faut revoir. L’étourdissement et le marteau d’abatage à la chaine, ne sont pas la panacée non plus, loin de là.
BàV