@ Gérard.
Vrai, vous n’êtes pas sympa avec nous qui nous décarcassons pire que Ducros-les-fines-herbes pour faire vivre ce site avec, à la clé, pour seule récompense palpable un procès qui aura lieu le 20 octobre à Auxerre et qui risque de nous occire. Car, vous l’avez remarqué : site gratuit = site sans finances.
Donc, le précédent billet de Théophraste, qui n’est plus en première page, est toujours consultable sur le site et il y restera. C’est la règle. On ne jette rien. On n’est pas un journal papier, on n’espère pas votre amnésie, on se risque à vous proposer de nous relire des années après.
C’est bien parce qu’un article paru en 2008 a été lu récemment par un fâcheux proche de Sarkozy que nous nous retrouvons devant un tribunal.
Ensuite, le « billet » sur le retour raté des chevaux boiteux n’est pas si anodin que cela. Il nous dit en filigrane que les bonimenteurs qui sont payés des fortunes ne sont pas là parce que le public les plébiscite, mais parce les oligarques nous les imposent comme on gave les oies. Qu’ils partent, et on s’en fiche. Il en fut autrement des embrouilles faites à Daniel Mermet dont l’émission a été sauvée par des centaines de milliers de signatures pour le soutenir.
Idem pour DSK, dont chacun savait dans les sphères politiques de droite et de gauche qu’il avait un problème avec les femmes et qu’il n’est pas le « meilleur économiste français ». Il n’était que celui qui pouvait appliquer mieux que quiconque le principe énoncé par le comte Giuseppe Tomasi de Lampedusa (le Guépard) : « Il faut que tout change pour que rien ne change ». Le Medef me comprendra. L’UMP aussi et le PS.
Enfin, il faut considérer qu’un court billet ne peut approfondir une réflexion. Il essaie seulement de la lancer. Avec le sourire.
On va garder cette petite fenêtre sur LGS au milieu de longs articles de fond.
Allez, restons zen. C’est bien parce que vous attendez beaucoup de nous que vous avez été sévère. On le sait, Gérard.