Mai 2008 - La classe ouvrière américaine (étatsunienne et canadienne)
Si la classe ouvrière américaine n’a pas encore laissé éclater sa rage renfrognée, c’est qu’elle subit une répression fasciste terrible de la part de dizaines de corps policiers ostracisés, de divers services d’espionnage et de sécurité, de l’armée régulière et de l’armée de réserve, d’agences privées mafieuses et terroristes qui depuis des années s’autorisent au commerce des assassinats ciblés préventifs aux États-Unis et partout ailleurs sur la planète. Si une ONG humanitaire telle Human Rights Watch (HRW) souhaitait faire oeuvre utile elle devrait investiguer et étaler au grand jour les crimes et assassinats commis par tous ces nervis aux États-Unis plutôt que de servir de 5e colonne aux troupes étasuniennes en Orient et en Afrique.
La classe ouvrière américaine a du flair et elle sait d’instinct que le jour de l’insurrection il lui faudra frapper très fort, rapidement et très violemment et elle attend ce moment propice. Ce jour-là , HRW aura beaucoup à déplorer à propos des « crimes » révolutionnaires des révoltés de Chicago de Manhattan, de Détroit, de Los Angeles, de Montréal et de Toronto. En attendant, des lois antisyndicales (Michigan) lui retirent même ses acquis d’association et d’accréditation. La force de travail est toujours trop onéreuse pour les milliardaires industriels et financiers.
Les sénateurs étatsuniens et les députés canadiens le savent bien et ils sont aux abois pendant que la super puissance économique chinoise (bientôt première puissance économique mondiale) rôde dans l’antichambre de l’empereur à l’affût d’une proie à capturer, cette Chine impérialiste qui réinvente l’esclavage salarié. Récemment, la Chine proposait d’ouvrir une mine au Canada et d’y importer des milliers de prolétaires chinois à surexploiter afin de spolier le minerai canadien en négligeant d’opprimer les prolétaires canadiens, comme elle le fait en Afrique depuis un certain temps.
La conjoncture présente n’a rien à voir avec les perspectives triomphalistes occidentales de Mai-68. Mai-2008 marque bien la fin des accords de collaboration de classes et la mort de la soi-disant « trêve » et du contrat social signé entre l’aristocratie syndicale occidentale, la pléthore des employés de l’État tétanisés, la petite bourgeoisie surendettée-saquée-paupérisée et les représentants des Conseils des ministres des États policiers des banquiers, sur le dos des pauvres et des ouvriers aliénés d’Occident et des multiples peuples néo-colonisés opprimés et surexploités d’Orient et d’Afrique, dont les fils, et même les enfants-soldats, sont contraints de s’engager dans les services de sécurité privés terroristes (voir les activités de l’OTAN en Afghanistan, en Irak, au Yémen, au Soudan, en République du Congo et en Syrie notamment) (19).
Évolution du combat entre 1968 et 2008
Si en Mai-68, Cohn Bendit et Krivine surent mener à leur gré les ébats de la gente estudiantine de médecine, de droit, d’administration et de science po, aujourd’hui, les leaders étudiants dansent sur la corde raide et les troupes étudiantes, fils de prolétaires dans les collèges, filles d’ouvriers dans les facultés, ont rejeté l’entente de compromis signée par leurs estafettes devant l’éphémère Ministre de l’Éducation du Québec. Au Chili, même refus des étudiants de désarmer devant la répression du gouvernement de la « gauche » chilienne. En Tunisie et en Égypte les jeunes révoltés détroussés une première fois de leur « Révolution dévoyée » ne décolèrent pas et maintiennent leur combat contre les nouveaux pharaons sortis du giron des puissances impérialistes, et n’en déplaise aux « bobos », leur bataille acharnée n’est pas pour le droit à la « démocratie des riches » mais pour le droit de vivre dignement, de travailler, de se marier et de fonder un foyer.
En Libye rien n’a été dit, rien n’est fini. En Grèce, en Espagne, en Italie les ouvriers paupérisés refusent de rembourser les dettes des banquiers, des armateurs, des financiers et résistent le gourdin à la main. En Syrie la machine de guerre meurtrière de l’OTAN et de la Turquie sont mises en échec. En France et en Belgique, gauchistes, révisionnistes et opportunistes de tout poil ont d’immenses difficultés à endiguer la colère ouvrière vers les culs de sacs électoralistes. En Afrique du Sud les admirables damnés de la terre poursuivent la guerre de classe contre la collusion de leurs boss syndicaux. Depuis Mai-68, bien des choses ont changé aux pays des insurgés.
Les révisionnistes, les altermondialistes, les opportunistes, les gauchistes, les réformistes sociaux-démocrates et les nationalistes chauvins n’ont plus d’audience auprès de la jeunesse et de la gente étudiante, génération qu’ils disaient jusqu’à récemment apathique et apolitique. Totalement ignorants de la science matérialiste, tous ces pédants de la nouvelle gauche intellectuelle, incapables d’appréhender les changements économiques et sociaux subrepticement implantés dans nos sociétés éclatées, sont demeurés hébétés devant ces étudiant(e)s et ces jeunes désoeuvrés qui ont vidé violemment les écoles et les facultés, qui ont occupé les places publiques, la bourse, et bloqué les ponts à toute circulation. Ces jeunes se battent pour sauver leur vie et non pas pour imaginer de fugaces paradis enfumés et autres fumisteries.
Depuis Mai 2008, les soulèvements en Orient (immenses grèves en Chine, guerre des partisans en Inde et au Népal) et les grèves étudiantes en Occident résistent aux hausses des droits de scolarité et à l’expulsion des enfants d’ouvriers des universités, au chômage endémique et à la paupérisation (dégradation du pouvoir d’achat) effrénée. Ne pas oublier que, où que ce soit dans le monde, ces droits de scolarité sont une portion des frais de reproduction de la force de travail que l’État capitaliste veut dorénavant mettre directement à la charge des fils et des filles d’ouvriers surendettés (dont une forte majorité travaille le plus souvent à plein temps). Il en est ainsi pour tous les autres services publics.
Ces hausses des droits de scolarité signifient l’expulsion de milliers d’étudiants originaires de la classe ouvrière et de la petite bourgeoisie paupérisée qui sont désormais persona non grata dans les universités aux ressources raréfiées, aux débouchés limités et dont la mission est plus que jamais de soutenir directement l’effort de compétitivité-productivité des monopoles impérialistes « nationaux » en guerre pour leur survie dans ce monde impérialiste où les hyènes impérialistes concurrencent les loups capitalistes.
Quelle fumisterie que de tenter de désorienter les révoltes étudiantes dans les marais de l’opportunisme contre la « marchandisation » de l’éducation au milieu de cette société capitaliste marchande financiarisée. Comme si l’université bourgeoise avait un jour été ou serait bientôt au service du peuple tout en demeurant sous la dictature des milliardaires.
Depuis deux ans les États récalcitrants font face non pas au raffut-étudiant petit-bourgeois mais au soulèvement de jeunes travailleurs-étudiants endettés-désoeuvrés, sans perspective d’emplois ou de carrières, accomplissant des petits-bouleaux de misère. L’ascenseur social est en panne en même temps que l’appareil sur-productif capitaliste. Malheureusement, au Caire, à Athènes, à Londres, à Madrid, à Tunis, à Santiago, à Shanghai, à Johannesburg et à Montréal, aucune organisation révolutionnaire conséquente n’offre un leadership sérieux, crédible et expérimenté ; alors ces révoltes piétinent, s’essoufflent et à la fin sont récupérées dans les isoloirs et les bureaux de scrutin par les agents de la bourgeoisie infiltrés dans le mouvement populaire, étudiant et ouvrier.
En quête de Plus-value relative
A titre d’exemple, au Québec, pendant la grève étudiante, le gouvernement libéral a trouvé un milliard de crédits pour soutenir la recherche appliquée destinée à développer de nouveaux instruments et de nouveaux procédés de productivité afin de permettre aux impérialistes québécois de concurrencer leurs acolytes chinois, indiens, japonais et coréens. En effet, les monopoles impérialistes occidentaux en déclin ne peuvent concurrencer les oligopoles asiatiques sur le terrain de la production de la plus-value absolue (valeur des marchandises moins les salaires, bénéfices marginaux et déductions à la source). Il ne leur reste qu’à espérer les concurrencer sur le terrain de la plus-value relative (valeur ajoutée par la productivité engendrée par la surproduction conséquente de l’informatisation- automation- robotisation). Malheureusement, pour les capitalistes occidentaux sur le déclin, la Chine, la Corée du Sud et l’Inde déploient également de fortes dépenses en recherche-développement (20).
C’est ici que se situe l’effort de tous les gouvernements occidentaux sur le déclin qui souhaitent inciter les entreprises monopolistes installées sur leur territoire national à hausser leur productivité et leur profitabilité (Contrat de productivité et déduction fiscale pour la compétitivité) pour le bénéficie de leurs actionnaires nationaux et internationaux assoiffés de plus-value et de surprofits, et cela pour tenter d’assurer la reproduction étendue de leur système capitaliste en décrépitude (21).
Le nationalisme économique sous le capitalisme
Chaque gouvernement des pays capitalistes assure la gouvernance des intérêts sociaux, économiques et politiques de ses oligarques nationaux. Chaque gouvernement supporte l’exploitation des ouvriers nationaux dans la guerre concurrentielle mondiale, ce qui comprend également la guerre par pays interposés comme en Libye, en Côte d’Ivoire, au Congo et en Syrie contre les pays capitalistes appelés « émergents » (Iran, Chine, Russie, etc.).
Dans ce contexte le nationalisme dont s’affuble la bourgeoisie de plusieurs pays (comprenant la France, la Belgique, le Québec et le Canada) n’est qu’un leurre visant à débaucher les ouvriers pour les embrigader à la défense des intérêts des capitalistes nationaux en concurrence avec les capitalistes étrangers. Le seul « bénéfice » qu’empochera l’ouvrier sera de travailler à plus forte cadence - plus stressé - plus en danger d’être accidenté sur une chaîne de montage endiablée ou sur un chantier de construction meurtrier jusqu’au jour où il sera blessé, tuer ou débaucher. Voilà le secret de la compétitivité allemande, suisse et suédoise, et de grâce oubliez les mirages islandais, argentin et équatorien qui s’écroulent tour à tour comme des fétus de paille.
En Mai-2008-2012, les étudiants en sciences sociales, en arts et en sciences humaines sont devenus superflus pour la caste capitaliste occidentale qui pense qu’ils devraient se chercher un emploi dans les mines du Nord, dans les forêts subarctique de l’arrière-pays, dans les plantations de monoculture africaines, dans la jungle amazonienne saccagée, dans les « sweat shops » des bidonvilles délabrés du Bengladesh, sur les plates-formes « offshores » polluantes ou encore dans un quelconque projet d’investissement gouvernemental pour saccager la Terre-mère.
Les jeunes arabes, les adolescents d’Amérique Latine, les occupants de Wall Street, les ouvriers européens et sud-africains, les esclaves mauritaniens ainsi que les jeunes québécois, chiliens, brésiliens et les chômeurs du monde entier, révoltés, ne cherchent pas à réinventer la société des loisirs, ni à vivre une sexualité débridée, non plus qu’à marcher dans les souliers d’Épicure. Leur révolte n’est ni individualiste, ni narcissique, mais collective et solidaire et elle vise à défendre leurs droits fondamentaux d’association, de grève, de manifestation, d’expression, d’éducation, droit au logement et au travail contre les attaques policières, judiciaires et gouvernementales, et contre l’individualisme forcené des briseurs de grève et des casseurs de manifestants. La violence c’est la misère faite aux pauvres, aux chômeurs et aux peuples paupérisés et non pas leur résistance enragée.
Les soulèvements étudiants, ouvriers et populaires sont de plus en plus fréquents car il ne reste à la grande bourgeoisie internationale aucune marge de manoeuvre pour maintenir sa plus-value et ses profits et garantir son accumulation de capitaux et l’expansion d la reproduction étendue ; elle frappe donc mortellement les indigents, les ouvriers et les manifestants, tous ceux qui résistent. Les « bobos » et les petit-bourgeois le sentent confusément et déjà ils rechignent et se plaignent que la lutte des classes s’envenime et ne fait plus de quartier à quiconque se trouve sur son sentier en déni de la dictature des riches.
Ils ont peur et nous les comprenons, mais alors, amis « bobos », petits-bourgeois désoeuvrés laissez passer les ouvriers et les « casseurs » et cessez de dévoyer les « Printemps » populaires par vos propos effrayés, vos requêtes de police à la télé et vos revendications de remédiation, d’équité, d’université socialiste en société capitaliste et de justice sociale impossible… cette société capitaliste ne saurait être sauvée.
Lutte de "libération nationale" sous l’impérialisme
Pendant que le pillage des ressources se réorganise au Nord du 49e parallèle et s’éternise au Sud des Tropiques, la question de la nationalité des voraces capitalistes transnationaux, spoliateurs des richesses et de la plus-value ouvrière, ne se pose nullement, sauf pour les hystériques nationalistes chauvins qui aimeraient transformer cette guerre de classe visant à renverser le système capitaliste en une crise constitutionnelle à la faveur de laquelle une fraction plutôt qu’une autre de la bourgeoisie néo-colonisée accaparerait les taxes et les impôts collectés auprès des populations en difficulté et s’assurerait du versement de la rançon des surprofits aux maîtres des néo-colonies.
Cette dispute de chiffonniers pour le partage des oripeaux nationaux n’offre aucun intérêt pour la classe ouvrière insoumise des divers pays ni pour les contingents d’étudiants conscients où que l’on soit sur ces continents spoliés.
Contrairement à Mai-68, aujourd’hui, en Europe et en Asie aussi bien qu’en Amérique et en Afrique, l’horizon idéologique s’est dégagé. Les « indignés âgés » de Mai 68, les révisionnistes, les « socialistes » et les opportunistes d’antan vaquent à leurs professions au sein de la hiérarchie de l’État providence déclinant, qui pour un temps leur a assuré une carrière bien payée à même les surprofits arrachés aux néo colonies. Ces temps sont finis et les mesures d’austérité frappent tous les contingents de la classe ouvrière occidentale et de nombreux bataillons de la petite bourgeoisie frustrée d’être délogée de ces « planques » reposantes.
Les petit-bourgeois doivent renoncer à réintégrer leurs caches sociales dévastées ; ils doivent renoncer à lutter pour recouvrer leur statut social du passé. Ils doivent impérativement accepter l’hégémonie de la classe prolétarienne pour mener et diriger la guerre de classes entamée. De grâce, petit-bourgeois fragilisés, oubliez votre passé doré, vos privilèges envolés et votre humanisme-pacifiste suranné ; les temps ont changé, la rose sanglante s’avance et celui qui s’en saisira devra danser comme un enragé pour gagner le droit d’exister. Il est possible que cette guerre de classe dégénère en guerre mondiale dans un dernier sursaut des riches pour préserver leur société de privilégiés.
Changement de perspective politique
Partout dans le monde, les soulèvements de la génération montante sont le fait de jeunes issus majoritairement de la classe ouvrière dont le pouvoir d’achat dégringole alors que les profits des monopoles s’envolent (ce qui n’empêche pas le mouvement de baisse générale du taux de profit). Mais attention, la contradiction fondamentale du système d’économie politique capitaliste n’est pas l’iniquité consacrée ni l’injustice distributive ce ne sont là que des symptômes et les conséquences de la crise et non pas ses causes profondes.
Les Partisans ouvriers n’ont rien à perdre, même pas leurs illusions « démocratiques », l’État providence en décrépitude les a poussés au chômage et dans des emplois précaires mal rémunérés d’où ils ne pourront s’extirper qu’en brisant l’étau du pouvoir qui les accable. C’est ici que nous les attendions. Obsolète, le réformisme et le révisionnisme n’ont plus leur place. Personne ne pourra « réparer » ou sauvegarder le carrosse capitaliste déglingué.
Si en Mai 68 les syndicalistes de la CGT, de FO et de la CFDT françaises et les renégats Communistes-révisionnistes se sont présentés à Grenelle pour réclamer trente deniers pour avoir cassé du mouvement ouvrier, en 2008-2012 le mouvement ouvrier recommence à bouger et affirme sa présence dans les manifestations et les tintamarres de casseroles dans les farandoles de moult métropoles et ceci malgré la trahison des révisionnistes, des socialistes et des opportunistes qui ont laissé tous ces stigmates dans la conscience ouvrière.
Ces trahisons passées ont désarmé idéologiquement le prolétariat et les groupes étudiants. C’est l’obstacle que les véritables organisations prolétaires doivent aujourd’hui surmonter. Comment, parmi la classe ouvrière, rétablir la confiance après tant d’outrances ?
Parti - idéologie - insurrection
S’agissant d’un parti politique formé de Partisans aguerris, rigoureusement organisé et solidement implanté dans la classe ouvrière et dirigé par une idéologie prolétaire, il n’y en a pas eu en Mai-68, il n’y en a pas eu pendant le printemps arabe, ni « érable », il n’y en a toujours pas aujourd’hui en 2012. Pourtant, sans un tel parti, il n’y aura jamais d’avenir pour une révolution victorieuse. Que ce soit les soulèvements des peuples arabes, les révoltes ouvrières en Grèce, en Espagne, au Portugal, en Grande-Bretagne ou en Afrique du Sud, ou la révolte étudiante au Québec, au Chili, en Grande-Bretagne et en France ou tout autre mouvement « d’indignés », de grève générale ou de résistance populaire sur le front économique de la lutte des classes, ils ne pourront déboucher sur une insurrection politique victorieuse tant et aussi longtemps que l’avant-garde de la classe ouvrière ne sera pas regroupée et organisée dans un parti d’avant-garde mondiale dirigé par une théorie d’avant-garde.
Mai-68 fut l’exploit des fils et des filles de bourgeois qui aspiraient à de meilleures professions leur permettant de gravir les échelons sociaux dont l’horizon ne leur semblait pas au diapason de leurs ambitions.
Heureusement, dans le cours du mouvement de nombreux jeunes ont tenté de s’organiser pour transformer la société. Malheureusement, leur inexpérience, leur ignorance de la science révolutionnaire, leur origine de classe et leur direction petite-bourgeoise anarchisante, vacillante et pédante associé à la trahison révisionniste les ont fait buter aux premiers dangers ; et ces organisations « infiltrées » se sont finalement sabordées sur ordre de leur gourou de tutelle.
Nous observons présentement les mêmes tares et les mêmes comportements parmi les nouvelles organisations « progressistes » ressurgies comme des champignons sous la pluie gréviste à la faveur des révoltes populistes et ouvrières récentes. Ces « militants d’avant-garde » sauront-ils tirer les enseignements qui s’imposent de ces expériences lointaines pour se doter d’une conscience et d’une organisation de classe révolutionnaire (en soi et pour soi) visant l’établissement du pouvoir ouvrier hégémonique ?
Robert Bibeau