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Auteur : Robert BIBEAU

Question nationale et révolution prolétarienne

Robert BIBEAU

La question nationale est au cœur des de la lutte de classes qui orchestre la mascarade électorale française 2017.

Vient de paraître QUESTION NATIONALE ET RÉVOLUTION PROLÉTARIENNE SOUS L'IMPÉRIALISME MODERNE Robert Bibeau Résumé En cette époque impérialiste moderne il faut revoir la politique prolétarienne sur la question nationale afin de la replacer dans une perspective de lutte de classes. La gauche a oublié que le prolétariat n'a pas de patrie et que les luttes de libération nationale bourgeoises n'entraîneront jamais le combat révolutionnaire des prolétaires pour renverser le mode de production capitaliste et pour édifier le mode de production prolétarien-communiste. Afin de démontrer cette thèse l'auteur présente et commente six textes d'auteurs marxistes sur la question. Mars 2017 • 142 pages • 15,5 € EAN : 9782343114743 L'Auteur Robert Bibeau fut militant marxiste au cours des années 1970-80, puis militant syndical dans les années 1990-2000. Il est aujourd’hui éditeur du webmagazine international http://www.les7duquebec.com. Robert Bibeau est l’auteur des (…) Lire la suite »

L’Allemagne et la Deutsche Bank dans l’oeil du cyclone

Robert BIBEAU
Ce n’est pas en scrutant les opérations bancaires et boursières journalières de la Deutsche Bank que vous découvrirez le motif de sa faillite appréhendée. En effet, cet examen critique des opérations de la banque allemande laisse entendre que la banque aurait pu agir autrement d’où la conclusion de la présentatrice de l’émission à l’effet que les gouvernements devraient légiférer pour contrôler les banques et les empêcher de spéculer et de mener des opérations boursières trop risquées comme celles des « subprimes » en 2007. Mais si une banque se voyait soudainement empêcher de prêter l’argent de ses épargnants, elle ferait faillite immédiatement plutôt que dans cinq ans. Reprenons point par point le raisonnement qui nous est présenté dans cette vidéo du webmagazine Le Fil d’Actualité afin d’en démontrer l’inanité. « La Deutsche Bank possède un capital de 17 000 milliards de dollars en placement (prêts), pourtant elle enregistre une perte de 7 milliards de dollars cette année, (…) Lire la suite »

« Les patrons ! » sont derrière les rideaux. Quatre traités inégaux

Robert BIBEAU
Quatre Accords de libre-échange En démocratie bourgeoise les électeurs sont régulièrement invités à élire la clique de sous-fifres politiques qui obtiendra l’honneur d’administrer les affaires de l’État des multinationales. Ainsi, les États-Unis vivent présentement cette mascarade où les médias s’offusquent des propos de Donald Trump à propos des immigrants. Pendant ce temps « les vraies affaires » se négocient dans les suites d’hôtels luxueux avec la complicité des politiciens véreux qui demain seront invités à entériner ces traités inégaux. L’instance économique commande à l’instance politique ainsi qu’au pouvoir médiatique, jamais l’inverse. C’est ce que Donald Trump l’homme d’affaires multimilliardaire est venu expliquer à la gent politique étriquée. Quatre traités de libre-échange sont en cours de négociation, ou ont été signés ces dernières années. Ces accords ont pour noms : Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (TTIP) (1) qui, même s’il concerne (…) Lire la suite »

La go-gauche ne fait plus recette dans les guinguettes

Robert BIBEAU

Elles sont désespérées la gauche caviar et la go-gauche cassoulet après une série de défaites électorales sous différentes démocraties bourgeoises dans l’hémisphère Nord comme dans l’hémisphère Sud.

C’est qu’elles espéraient faire recette du malheur des délaissés, des salariés paupérisés, des travailleurs saqués-chômeurs non comptabilisés dans les statistiques des gouvernements déjantés. Depuis 2008 que la nouvelle crise s’épand, le magma social aurait dû normalement fournir un terreau fertile où la go-gauche, en mal de prébendes, devait bénéficier de l’alternance à la gouvernance. Comment expliquer qu’au milieu de la tourmente économico-politique les désœuvrés, les paumés, les chômeurs, les travailleurs, tournent le dos à la go-gauche pour n’aller nulle part (électoralement parlant s’entend) ? Comment reconstruire et mystifier à gauche aussi bien qu’à droite ? (1) En effet, si une portion des travailleurs s’éprend de la droite fanatique, la grande majorité des ouvriers ne vont plus voter. Les prolétaires se désintéressent des papotages électoralistes et de la politique des riches, et dilapident leur temps à chercher sans trouver des moyens de survivre à la crise systémique (…) Lire la suite »

L’endiguement de l’Iran et les accords sur le nucléaire

Robert BIBEAU

Pour tout événement historique d'importance, la bourgeoisie présente une exégèse de droite et une interprétation de gauche dont s'emparent les plumitifs (journalistes stipendiés et analystes médiatisés) à la solde des médias "mainstream" pour les propager. C'est au milieu de ces écueils savamment disposés sur le sentier de la vérité que les communistes révolutionnaires doivent naviguer...

afin d'analyser les informations convergentes et divergentes qui ne peuvent manquer de "suinter" de la réalité. Ainsi, il est difficile (mais pas impossible) d'interpréter l'accord sur le nucléaire iranien sans connaître la teneur de l'entente secrète signée en marge de l'accord officiel. Voici ce que la bourgeoisie propose comme interprétation de gauche pour cet accord de droite. Lisons l'analyse repiquer du Wall Street Journal qu'un commentateur colporte : "L’accord de Vienne conclu le 14 juillet 2015 entre l’Iran et les « P5 + 1 » (les 5 membres du Conseil de Sécurité de l’ONU – Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie – plus l’Allemagne) conclut 12 ans de négociations sur le dossier nucléaire iranien. Initiées en 2003 par l’administration Bush, l’année même de l’invasion de l’Irak, les accusations selon lesquelles l’Iran aurait un programme nucléaire militaire clandestin et aspirerait à obtenir la bombe atomique était tout aussi infondées que celles qui furent portées (…) Lire la suite »

Réguler les banquiers – réformer le capitalisme – une impossibilité

Robert BIBEAU

« Après le 15 septembre 2008, date de la faillite de la banque Léman Brothers − marquant le début de la reprise de la crise systémique – de nombreux économistes ont souligné la fin du « consensus de Washington ». Mais ils sont totalement passés à côté du problème financier. Je rappelle que c’est l’hypothèse de l’efficience du marché selon laquelle les actifs financiers sont voués à être valorisés à leur valeur intrinsèque qui a conduit à la suppression des contrôles réglementaires » (1).

Auscultons cette phrase (ci-haut) afin de démontrer de quelle façon les économistes bourgeois parviennent à tout embrouiller, ce qui les amène à dire, à se dédire et à médire. La soi-disant « hypothèse » de l’efficience des marchés (sic) doublée de la pseudo hypothèse de « la valeur intrinsèque des actifs financiers » (resic) sont deux mensonges communément acceptés dans la communauté d’affaires et dans les milieux bancaires. La tâche de l’économiste bourgeois est de répandre ces fadaises parmi le public des benêts lambda qu’il nous croit, afin qu’à la fin nous ne comprenions rien et nous baissions les bras évitant de renverser la véritable raison de l’effondrement capitaliste – le mode de production capitaliste lui-même. « Que l’on soit clair dès le début, la régulation financière est une urgente nécessité et je suis un ardent défenseur de Bâle III, mais force est de constater aujourd’hui son échec bien que cet accord ait résolu le problème le plus urgent en supprimant le risque (…) Lire la suite »

L’extrême "gauche" menace les ouvriers grecs

Robert BIBEAU

Doit-on se réjouir, ou doit-on pleurer, du drame épique qui se complique dans la République hellénique ? Voici comment la gauche bourgeoise présente l’enjeu des élections. Dimanche 25 janvier, auront lieu les élections législatives grecques. Tous les partis sont présents, y compris ceux qui ont œuvré en faveur des politiques de destruction de l’État et de ses institutions.

La Commission européenne montre qu’elle suit de très près l’événement. Elle a même eu à intervenir pour mettre en garde la population : en cas de victoire de SYRIZA [Parti d’extrême gauche, paraît-il (sic) NDLR], elle(...) menace de ne pas verser la 3e tranche d’aide, environ 110 milliards d'euros » (1). Il faut toujours compter sur la gauche bourgeoise pour se gausser de ceux qui tentent de détruire l’État capitaliste, cet ultime rempart contre la colère ouvrière et, de tout temps, un marchepied pour les organisations fascistes, nationales-socialistes et corporatistes de tous vices. En réalité, ceux qui ont davantage collaboré à l’avancement de la lutte des ouvriers grecs pour la défense de leur condition de vie et de travail et pour leur émancipation de classe, ce sont ceux qui volontairement ou involontairement ont œuvré à la destruction de l’État capitaliste grec et de ses institutions moribondes. Mais que la bourgeoisie se rassure, SYRIZA, le pseudo parti d’extrême gauche, (…) Lire la suite »
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La politique militaire des États-Unis et de l’Otan

Robert BIBEAU

Selon la théorie marxiste, la guerre est la poursuite des activités économiques, politiques et diplomatiques par des moyens drastiques et violents. La guerre est la continuation de la politique entre les classes sociales au sein d’un État (guerre civile).

Dans une société de classes, la guerre manifeste la violence réactionnaire de l’ancien régime de classe qui s’accroche au pouvoir. Selon la théorie marxiste, la guerre est la poursuite des activités économiques, politiques et diplomatiques par des moyens drastiques et violents entre les États (guerre de conquête). L’expression « État de droit » est une mystique bourgeoise. Tout État constitué est un État régi par des lois (le droit), des ententes, des accords, des principes codifiés et imposés par la classe dominante au sein de cette société. Le IIIe Reich allemand était un État de droit bourgeois. La République étasunienne est un État de droit bourgeois de type autoritaire où les corps policiers répressifs ont pour mission de réprimer les révoltes et d’imposer la domination de la classe capitaliste monopoliste sur l’ensemble de la société avec le soutien idéologique d’un appareil de propagande sophistiqué. D’après l’idéologie marxiste, la guerre, la politique et la diplomatie (…) Lire la suite »

La crise économique de l’impérialisme d’après la théorie marxiste (3e partie)

Robert BIBEAU

La semaine dernière, nous avons publié la seconde partie de cette trilogie présentant l’analyse marxiste de la crise économique systémique de l’impérialisme. Nous avons présenté les concepts de capitalisme et d’impérialisme et examiné quelques équations qui définissent le capitalisme monopoliste d’État d’après la théorie marxiste de l’économie politique. Cette semaine nous examinons les questions de la dette souveraine, du crédit à la consommation et de l’industrie militaire.

La première partie de l’article est ici : http://www.les7duquebec.com/7-au-front/la-crise-economique-de-limperialisme-dapres-la-theorie-marxiste/ La seconde partie de l’article est ici » http://www.les7duquebec.com/7-au-front/la-crise-economique-de-limperialisme-dapres-marx-2/ La dette souveraine et l’endettement des ménages Dans les pays capitalistes, on observe un endettement public et privé endémique. En 2008, aux États-Unis, les ménages devaient 145 % de leur revenu annuel moyen. La dette était de 85 % du revenu annuel d’un ménage français (et elle augmente sans cesse). Elle était de 165 % pour les ménages canadiens, bien au-delà du seuil critique de 150 %, soi-disant sanctionné par les banquiers. Il en est de même dans presque tous les pays industrialisés. Il est aisé de deviner que cet endettement croissant connaîtra bientôt une fin catastrophique comme en 2007 lors de la crise des « subprimes » et de l’effondrement des prêts hypothécaires adossés à des montages de « (…) Lire la suite »

La crise économique de l’impérialisme d’après la théorie marxiste (2e partie de trois)

Robert BIBEAU

La semaine dernière, nous avons publié la première partie de ce triptyque présentant l’analyse marxiste de la crise économique de l’impérialisme en déclin. Après avoir présenté les concepts de capitalisme et d’impérialisme voyons maintenant six lois qui définissent les caractéristiques du capitalisme monopoliste d’État d’après la théorie marxiste d’économie politique.

La semaine dernière, nous avons publié la première partie de ce triptyque présentant l’analyse marxiste de la crise économique de l’impérialisme en déclin. Après avoir présenté les concepts de capitalisme et d’impérialisme voyons maintenant six lois qui définissent les caractéristiques du capitalisme monopoliste d’État d’après la théorie marxiste d’économie politique. Voir la première section ici : http://www.les7duquebec.com/7-au-front/la-crise-economique-de-limperialisme-dapres-la-theorie-marxiste/ La loi de la valeur c’est travail + surtravail Une première équation de toute comptabilité nationale et de l’ensemble du système capitaliste mondiale dévoilée par la théorie d’économie politique marxiste va comme suit : la loi de la valeur stipule qu’une journée de travail ouvrier produit une valeur (V) décomposable en trois éléments constituants : 1) le salaire nécessaire ou capital variable (Cv) remis à l’ouvrier pour sa subsistance et sa reproduction élargie (famille). 2) le (…) Lire la suite »