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Le Nicaragua a rejeté à l’OEA la déclaration sur l’ ’’Opération Jaque’’

Le Nicaragua a rejeté la déclaration approuvée par le Conseil Permanent cette semaine, qui félicite le Gouvernement d’ à lvaro Uribe pour le « succès de l’opération de sauvetage ».

Le Nicaragua estime que « on ne peut pas demander la cessation d’activités ni un cessez le feu et encore moins le désarmement unilatéral, sans qu’on ait suscité préalablement un processus de dialogue et de négociation qui donne des garanties pleines sur la vie et la sécurité de toutes les personnes libérées et démobilisées ».

Le Gouvernement du Nicaragua, à travers sa représentation permanente devant l’OEA, a manifesté son désaccord avec la déclaration approuvée lors de la session extraordinaire du Conseil Permanent de l’Organisation, tenue le 8 juillet dernier, et qui félicite le Gouvernement d’ à lvaro Uribe pour le « succès de l’opération de sauvetage » qui a permis la libération des 15 détenus la semaine précédente.

La déclaration approuvée par le Conseil Permanent de l’Organisation des États Américains (OEA) incite les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC) et les autres groupes armés à libérer « immédiatement et sans condition, sains et saufs, toutes les personnes qu’ils maintiennent kidnappées ».

En outre, le texte en trois point exhorte le Gouvernement colombien à agir avec le plein respect des droits humains, du droit international humanitaire et du droit international dans ses actions.

Toutefois, à travers un document qu’a obtenu TeleSUR, la délégation d’Amérique centrale fait valoir que cette déclaration « n’apporte pas les éléments nécessaires pour l’établissement d’un processus de dialogue et la négociation politique comme mécanisme pour obtenir la liberté des prisonniers au pouvoir des FARC ainsi que des prisonniers au pouvoir de l’Armée colombienne ».

Il ajoute qu’« il ne propose également aucune procédure en vue d’ obtenir une paix franche et durable qui garantisse la vie et la sécurité de toutes les personnes qui souhaiteraient s’incorporer à la vie politique, économique et sociale du pays et éviter ainsi qu’ils soient physiquement éliminés lors de ce processus comme celà s’est produit avec le M-19 ».

Le Nicaragua rappelle son expérience dans un conflit armé national et la réalisation de la paix, grâce à l’aide d’un Groupe Comptable.

Fruit de cette réalité historique, il estime qu’on « ne peut pas demander la cessation d’activités ni un cessez le feu et encore moins le désarmement unilatéral, sans qu’on ait suscité préalablement un processus de dialogue et de négociation qui donne des garanties pleines sur la vie et la sécurité de toutes les personnes libérées et démobilisées ».

La position nicaraguayenne est en phase dans son accord avec celle du Groupe de Rio, laquelle pointe la négociation comme mécanisme pour établir les fondations de l’ordre économique, social et politique.

Finalement, le Gouvernement du Nicaragua manifeste sa disposition à contribuer à un processus de dialogue et négociation politique entre le gouvernement colombien et les FARC, « avec l’assentiment du Gouvernement de Colombie qui permetrait de consigner des bases solides pour mettre fin au conflit interne de ce pays et obtenir la paix tellement souhaitée ».

TeleSUR/sb - MC

»» Nicaragua rechazó en la OEA declaración sobre ’’Operación Jaque’’
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Chef d’état-major des armées (1960-62) et Supreme Allied Commander de l’Otan (1963-1969)

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