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2003-09-06

Le monde n’est pas une marchandise : manifestation Paris samedi 6 septembre 15h

Le samedi 6 septembre, dans la rue, nous dirons "non" à l’OMC et à ses
politiques ultralibérales dont Raffarin s’inspire en France.

De toutes les institutions multilatérales, l’OMC est certainement la plus
pernicieuse, comme Seattle l’avait mis en évidence. Avec l’appui des
Etats-Unis, de la Commission européenne et des gouvernements de l’UE, elle
poursuit implacablement son entreprise de marchandisation de tous les biens
communs (eau, santé, éducation culture), de destruction des agricultures
paysannes et de mainmise du privé sur le vivant. Elle veut ouvrir les pays
du Sud aux ambitions prédatrices des transnationales et ressusciter le
projet scélérat d’AMI provisoirement enterré en 1998, au mépris des droits
humains, sociaux, environnementaux et culturels. En France, la politique de
régression sociale du gouvernement Raffarin est directement inspirée de ses
préceptes et de ceux des autres institutions de la mondialisation libérale
(FMI, OCDE, Banque mondiale).
Après les grands mouvements sociaux du printemps dernier, après le
gigantesque rassemblement du Larzac, nous exprimerons notre rejet des
politiques libérales dont l’OMC est le fer de lance !

A Paris, rendez-vous à 15 heures
Place Edmond Rostand (Luxembourg)

Trajet de la manifestation :
boulevard St Michel, Port Royal, Gobelins, Place d’Italie

Contre les prétentions de l’OMC

A Cancun, du 10 au 14 septembre 2003, la cinquième conférence ministérielle
de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) doit notamment prendre des
décisions sur :

 Des projets de nouveaux accords généraux portant sur
l’investissement, les marchés publics, les politiques de la concurrence et
la facilitation des échanges.
 La libéralisation internationale du commerce des produits agricoles.
 La propriété intellectuelle et plus particulièrement l’accès aux
médicaments génériques.
 La libéralisation/marchandisation internationale des activités de
services (AGCS).

Cette conférence ouvre la phase finale et globale du cycle de négociations
lancé à Doha (novembre 2001) et qui doit s’achever au plus tard fin 2004.

La poursuite de ce cycle, qualifié par antiphrase "du développement", doit
accroître le droit des entreprises transnationales au détriment des
salariés, des paysans, des droits sociaux, de la démocratie, des services
publics (notamment ceux de l’éducation, de la santé et de l’accès à l’eau),
de la culture et de l’environnement. Ce cycle aggraverait tout
particulièrement le pillage et la paupérisation des pays du Sud.

Nous, les organisations soussignées, ne pouvons accepter que les droits
humains, sociaux, culturels, et de l’environnement, soient subordonnées au
droit du commerce. Nous exigeons du gouvernement français et de l’Union
européenne qu’ils exigent :

 L’ouverture d’une évaluation contradictoire des conséquences des
politiques de libéralisation de l’OMC depuis son entrée en vigueur en 1995,
avec la pleine participation des mouvements citoyens, associatifs et
syndicaux. C’est notamment ce que demande en France le Conseil économique
et social
 La suspension des négociations sur les services (AGCS) et des
négociations agricoles.
 L’abandon de tout projet d’accord visant à étendre les pouvoirs de
l’OMC.
 L’accès réel urgent aux médicaments génériques
 La subordination des échanges commerciaux à la Déclaration
universelle des droits de l’homme, aux droits fondamentaux des salariés, au
Pacte des Nations unies sur les droits économiques, sociaux et culturels,
au droit à la souveraineté et à la sécurité alimentaires, au droit à l’eau,
à la santé et à l’environnement.

Pour briser le silence à Cancun.
Manifestations en France le samedi 6 septembre 2003.

Premiers Signataires :
Action consommation, Act-Up, Artisans du Monde, Attac, Biocoop, CADTM
France, CANVA, Casi-Bretagne, CCC-OMC, CFDT banques, CFTC, CNAFAL,
Coordination Sud, Confédération syndicale des familles, Confédération
paysanne, Fédération nationale Accueil paysan, FAL, FSU, G10 Solidaires,
GRET, Greenpeace, LDH, le réseau IPAM, Politis, Raisons d’agir, RMALC,
UFAL, Vamos !,

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Le jour de la mort de Gary Cooper, Michel Boujut est entré en insoumission comme il est entré dans les films, en devenant un cinéphile authentique, juste avant que naisse sa vocation de critique de cinéma. Chez qui d’autre que lui ces deux états ont-ils pu à ce point s’interpénétrer, se modeler de concert ? Cinéma et dissidence furent, dès lors, à jamais inséparables pour lui. Il s’abreuva d’images « libératrices », alors qu’on sait bien qu’aujourd’hui les images auraient plutôt tendance à (…)
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Ce qui distingue principalement l’ère nouvelle de l’ère ancienne, c’est que le fouet commence à se croire génial.

Karl Marx

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