RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

Le MINI GORBATCHEV FRANCAIS ROBERT HUE TOMBE LE MASQUE !

Dans un récent courrier à Marie-Georges Buffet, Robert Hue annonce son retrait du conseil national du PCF ; assurant que "le PCF est incapable de muter et que les hommes et les femmes doivent désormais inventer l’avenir ailleurs que du côté de la place du Colonel Fabien" ; Hue annonce vraisemblablement son futur recyclage dans une boutique plus "porteuse" que le PCF actuel en pleine décomposition politique. De manière éclatante, l’ex-chef de file de la "mutation" démontre ainsi que l’abandon de la lutte de classes va toujours de pair avec la lutte des places, car d’une manière ou d’une autre, la social-démocratie saura bien récompenser ce transfuge qui l’a tant aidé à détruire le PCF et à la dénaturer en cassant son "code génétique" (c’est ce que signifie le mot mutation emprunté au vocabulaire des liquidateurs italiens qui parlaient plus franchement de "mutation génétique"), le marxisme-léninisme, l’ancrage dans la classe ouvrière et l’attachement sur des bases révolutionnaires au combat séculaire du peuple travailleur de France pour une république sociale et souveraine.

Le PRCF, dont les fondateurs ont dénoncé dès le début la clique huiste en la qualifiant de "liquidatrice" (de bons camarades jugeaient alors ce qualificatif rigoureusement exact comme exagéré !) invite tous les vrais communistes (car il y en a de FAUX, les faits sont là !) à méditer sur cette loi du comportement politique qui veut que les grand "rénovateurs" révisionnistes du communisme, ceux qui présentent comme une avancée la destruction des fondamentaux communistes et même, des principes républicains d’indépendance nationale, ne font rien d’autre que déstabiliser leur organisation, la livrer à la social-démocratie, désarmer les travailleurs, ouvrir une voie royale à la réaction, provoquer l’effondrement électoral après avoir annoncé "l’élargissement de l’électorat’ ; puis, une fois que leur sale boulot est en bonne voie, le rat quitte le navire qu’il a lui-même sabordé en déclarant que la mutation n’est pas assez rapide !

Ainsi a procédé Gorbatchev en dynamitant le PCUS, le Mouvement communiste international et l’URSS sous prétexte de les "rénover", ainsi a procédé en Italie, d’abord l’équipe Occhetto-D’Alema-Veltroni, puis l’équipe Bertinotti, ainsi l’équipe Carrillo en Espagne,l’équipe Schabowski en RDA, etc.

Nous ne nous faisons pas de souci pour Robert Hue. Déjà nanti aux frais du PCF de la direction d’une "fondation" (!), scandaleusement baptisée du nom de l’héroïque dirigeant communiste Gabriel Péri, Robert Hue va sûrement trouver bon accueil chez ses amis du PS, avec lesquels lui et ses complices d’alors, les ministres "communistes" Buffet, Gayssot et Demessine ont cogéré les privatisations, la mise en place de l’euro, la guerre américaine contre la Yougoslavie et l’invasion US de l’Afghanistan ; déjà le PS a eu la bonté d’âme d’accueillir dans sa direction Charles Fiterman, le précédent chef de file de la "refondation" du PCF ; et si le PS ne veut pas d’un Robert Hue que la majorité des communistes regardera désormais avec un mépris mérité, nul doute que d’autres formations social-démocrates "porteuses" ne se fassent désormais un plaisir de l’accueillir... à leurs risques et périls.

Il est en tout cas de plus en plus évident que le PCF en pleine décomposition morale, organisationnelle et politique, n’est plus à même de se redresser, de retrouver les rails du combat de classe et que le seul "projet" de sa direction à la dérive est de DURER en préservant ici et là des postes d’élus à la remorque du PS. C’est d’autant plus lamentable que l’heure de grands affrontements de classes approche entre le pouvoir sarkoyste, le plus réactionnaire que la France ait eu depuis Vichy, le plus antisocial, antinational et à la remorque du MEDEF, de l’UE et de l’impérialisme US, et les classes populaires matraquées comme jamais par la crise du capitalisme et par la "rupture" euro-sarkozyste.

Dans ces conditions, la proposition politique du PRCF est claire : que tous les communistes véritables s’unissent enfin dans une intervention commune dans les luttes, qu’ils préparent ensemble la RUPTURE politique et organisationnelle inévitable entre les vrais communistes et les renégats anticommunistes pour rendre à la France un PCF digne de son nom glorieux, sali par les Hue, Buffet, Cohen-Séat et Cie. Qu’ensemble ils travaillent au "tous ensemble en même temps" des salariés et de la jeunesse ! Qu’ensemble ils construisent, en alternative au PS, au faux PCF et à l"’union de la gauche" en faillite, une véritable alternative populaire, un rassemblement populaire majoritaire déterminé à chasser l’UMP, à annuler toutes les contre-réformes maastrichtiennes, à sortir la France de l’OTAN et du broyeur de l’UE, à exiger une nouvelle République sociale, souveraine, laïque et fraternelle rompant avec le grand capital et en marche vers le socialisme !

Le PRCF- 29 novembre
www.prcf.fr

URL de cet article 7529
   
Pour une critique de la marchandisation
André Prone
Où va-t-on ? Chacun d’entre nous est en mesure d’observer les dérèglements biosphériques, économiques, politiques et sociétaux qui affectent le système-monde aujourd’hui. Mais au-delà du constat, quelles en sont les causes et comment agir pour en stopper le cours ? C’est ce à quoi tente de répondre ce livre. Il le fait avec la ferme conviction que rien n’est impossible et que tout dépend de nous. Analyser les dérives sociétales, thérapeutiques et environnementales générées par la (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

"La seule et unique raison pour laquelle certaines parties de la classe dirigeante n’aiment pas Trump, ce n’est pas parce qu’il ne défend pas leurs intérêts (il le fait), mais parce qu’il gère mal les événements et les récits d’une manière qui expose à la vue de tous la laideur de l’empire."

Caitlin Johnstone

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.