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Le Grand Soir ETAIT un peu chez lui à la fête de l’Humanité.

LGS était présent à l’inauguration de l’espace ALBA-TCP (Alliance bolivarienne des peuples de notre Amérique-Traité de Commerce des Peuples) en présence des ambassadeurs du Venezuela, de l’Equateur, de Cuba et de Bolivie, de Pierre Laurent et de Jean-Luc Mélenchon qui a fait un discours enflammé. Dans le public, entre autres, Jacques Nikonoff, Maurice Lemoine et plein de gens à qui on serre la main.

LGS a signé à l’espace de Cuba-Si dans la fumée de cigares et les effluves de rhum et près de Wolinski qui nous a piqué plein de lecteurs potentiels. Pfff !

Maxime Vivas s’est payé une entorse au pouce à force de signer ses livres et surtout celui sur le dalaï-lama que l’Humanité avait eu la bonne idée de chroniquer deux jours avant la fête.

Viktor Dedaj a signé partout où il pouvait s’asseoir derrière une table et il a rencontré des lecteurs du GS à la pelle, surpris de le voir sourire rire et discuter comme quelqu’un de gentil (quasiment zen) et même déambuler sans gardes du corps (authentique !).

Le dimanche à 17 H30 au stand du Venezuela pour le débat sur "Les médias et le Venezuela" animé par "Ignacio RAMONET, président de Mémoires de luttes et directeur du Monde diplomatique en espagnol, Maxime Vivas a dit plein de mal des médias d’opposition vénézuéliens, de certains médias français, de RSF (c’est son dossier attitré au GS) avant de filer se réfugier à Toulouse ("Sur son tas de compost" comme a dit un chef bouddhiste parisien), laissant Viktor Dedaj prendre la relève devant un public de lecteurs et de futurs lecteurs du GS.

A part ça, des contacts nombreux, de nouveaux amis, un avocat près à défendre LGS contre le fâcheux qui nous poursuit et, tenez-vous bien, pas un seul coup de manches de pioches sur la tête alors qu’un informateur infiltré nous avait signalé la présence sur la fête d’adeptes de ceux qui préconisèrent cette méthode pédagogique pour faire évoluer LGS dans le bons sens.

Quoi d’autre ? Des moules-frites entre amis et famille, des empanadas et des arepas, des hot-dogs moutardés, mollo sur l’alcool, des embrassades et des discussions.

Un bon week-end, quoi.

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Tais toi et respire ! Torture, prison et bras d’honneur
Hernando CALVO OSPINA
Équateur, 1985. Le président Febres Cordero mène une politique de répression inédite contre tous les opposants. En Colombie, le pays voisin, les mêmes méthodes font régner la terreur depuis des décennies. Équateur, 1985. Le président Febres Cordero mène une politique de répression inédite contre tous les opposants. En Colombie, le pays voisin, les mêmes méthodes font régner la terreur depuis des décennies. Quelques Colombiennes et Colombiens se regroupent à Quito pour faire connaître la (…)
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Cette démocratie si parfaite fabrique elle-même son inconcevable ennemi, le terrorisme. Elle veut, en effet, être jugée sur ses ennemis plutôt que sur ses résultats. L’histoire du terrorisme est écrite par l’État ; elle est donc éducative. Les populations spectatrices ne peuvent certes pas tout savoir du terrorisme, mais elles peuvent toujours en savoir assez pour être persuadées que, par rapport à ce terrorisme, tout le reste devra leur sembler plutôt acceptable, en tout cas plus rationnel et plus démocratique.

Guy DEBORD

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