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Le gouvernement privatisé : c’est en bonne voie

Repris du site IDJ

Le cabinet noir de Matignon : des socités privées, des organismes européens et mondialisés.

On l’aura remarqué, le gouvernement de la Première ministre Elisabeth Borne a fait l’impasse sur de nombreux ministères traditionnels. En effet, il n’y a pas de ministère du Logement, pas de ministère des Transports, pas de ministère du Tourisme ou encore du ministère du Numérique. Ce qui fait hurler les professionnels de ces secteurs.

Non pas qu’ils aient été « oubliés » par la Première ministre et, surtout, par le Président de la République, mais parce que ces ministères, comme bien d’autres, sont remplacés depuis belle lurette par un cabinet fantôme qui agit en lieu et place de nombreux ministres. Le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler, a préféré, par discrétion, ne pas les nommer publiquement.

En fait, au Quai d’Orsay, siège du ministère des Affaires étrangères, est nommé l’OTAN. A la Santé : l’OMS et McKinsey. A Bercy, les super-ministres de l’Économie s’appellent l’OMC, (organisation mondiale du Commerce) et la Banque centrale européenne (BCE). Aux Fiances et aux Affaires sociales : McKinsey, branche Pfeizer. A l’Education : Open Society. A l’Environnement, le World Economic Forum.

Avec cette équipe de choc, la mondialisation va s’occuper de nous !

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Philippe Bordas. Forcenés. Paris, Fayard 2008.
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« Je pense que l’un des grands défis des Occidentaux, c’est d’être capables de mettre le curseur sur des forces politiques que l’on va considérer comme fréquentables, ou dont on va accepter qu’elles font partie de ce lot de forces politiques parmi lesquelles les Syriennes et les Syriens choisiront, le jour venu. Et je pense que oui, l’ex-Front al-Nosra [Al-Qaeda en Syrie - NDR] devrait faire partie des forces politiques considérées comme fréquentables »

François Burgat sur RFI le 9 août 2016.

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