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La vidéo complète démontre le montage politique lors de la “perquisition” du siège de la France Insoumise par le régime Macron et son appareil médiatique.

Alors que la France Insoumise venait de révéler que l’équipe de rédaction de Quotidien avait choisi de ne montrer qu’une infime fraction de ce que son cameraman a filmé lors de la perquisition politique du siège de la France Insoumise, pris la main dans le sac Yann Barthes est obligé de publier l’intégralité de la vidéo. Une révélation qui démontre le montage très politique réalisé par la chaine. Un montage qui sert tout les jours la propagande de ce média contrôlé par le milliardaire Martin Bouygues. Une publication qui fait également tomber toutes les accusations lancées par une justice et une police politique aux ordres du régime Macron contre les parlementaires de la France Insoumise alors que doit s’ouvrir le 19 septembre le procès de plusieurs parlementaires LFI coupables d’avoir été empêchés en pleine session parlementaire d’accéder à leurs locaux parlementaires.

Nul besoin d’être politiquement en accord avec la France Insoumise pour analyser ce que démontrent ces images qui doivent alerter tous ceux soucieux des libertés démocratiques.

Les images

https://www.youtube.com/embed/U65CDIO03do

Ce que les images montrent :

Sur près d’une heure de vidéo, les images montrent et démontrent :

Un groupe de parlementaires LFI accompagnés de quelques militants (une grosse dizaine de personnes) non violents et pacifiques, durant toute la durée de la vidéo.
Des gendarmes se livrant à ce qui semble être des voies de faits sur des parlementaires désirant accéder à une partie non perquisitionnée d’un immeuble, invoquant des réquisitions judiciaires inexistante (tout l’immeuble serait perquisitionné alors que l’on voit des voisins aller et venir).

Le propriétaire du local de l’Ere du Peuple a été empêché de rentrer dans son local perquisitionné, et ce contrairement à ce que demande le code de procédure pénale. Le procureur affirmant “l’ère du peuple n’a pas son siège ici” !

Les parlementaires du groupe LFI ont été interdits en pleine session parlementaire d’accéder à leur bureau de parlementaires, violant la constitution.

A aucun moment aucun des parlementaires ni des quelques militants ou salariés présents ne s’opposent d’aucune manière à la perquisition.

A aucun moment ni gendarmes ni le procureur, non identifié, ne font l’objet de violence physique. Au contraire, Jean-Luc Mélenchon et les autres parlementaires appellent à ne commettre aucune violence et même à ne toucher aucun des policiers.

C’est au contraire les gendarmes qui mettent leurs mains sur des parlementaires, pour les empêcher d’accéder à des locaux de la représentation parlementaire.

C’est un policier qui agresse un militant, l’étranglant et le projetant par terre, molestant au passage le député Mélenchon, avant de tenter de s’en prendre physiquement au député Corbière.

Un autre policier tentant d’écraser des parlementaires avec une porte.
C’est un procureur empêchant d’accéder les représentants légaux des locaux perquisitionnés à la perquisition en cours, violant le code de procédure pénale.
C’est un policier qui insulte le député Mélenchon en essuyant son écusson police comme si les mains de ce député étaient sales.

Un procureur et ses policiers embarquant sans procès verbaux et sans témoins des pièces dont personne ne peut garantir qu’elles se trouvaient dans ce local. Et qui revendiquent ne pas respecter la procédure judiciaire.

Tous objets et documents saisis sont immédiatement inventoriés et placés sous scellés. Cependant, si leur inventaire sur place présente des difficultés, ils font l’objet de scellés fermés provisoires jusqu’au moment de leur inventaire et de leur mise sous scellés définitifs et ce, en présence des personnes qui ont assisté à la perquisition suivant les modalités prévues à l’article 57.

Il est procédé à la saisie des données informatiques nécessaires à la manifestation de la vérité en plaçant sous main de justice soit le support physique de ces données, soit une copie réalisée en présence des personnes qui assistent à la perquisition.

Art 57 du code de procédure pénal

C’est enfin une journaliste que l’on peut entendre à la fin de la vidéo se réjouir de la prise caméra d’une unique scène, celle de Mélenchon demandant à entrer dans son bureau de parlementaire, et taisant les violations nombreuses de la procédure et le calme et la non violence des perquisitionnés, démontrant par la même les images qui étaient recherchées. “les images elles sont off”.

Le montage politique de Quotidien et des médias aux ordres

Ce que cette vidéo c’est aussi le montage très politique des images qui ont été montrées en boucle sur les chaines de télévision.

Si des millions de français ont eu droit à un passage en boucle dès jours durant du député Mélenchon élevant la voix pour faire respecter ses droits de parlementaires à accéder à leur bureau de parlementaire, accès garanti par la constitution. Aucun n’a pu voir les nombreuses illégalités de cette occupation par des militaires et des policiers du régime Macron des bureaux du principal groupe d’opposition parlementaire. Aucun, une censure totale. Ni les députés empêchés par la force d’accéder à leurs bureaux, ni le représentant légal d’une association politique perquisitionnée interdit d’accès à ses locaux, ni le procureur faisant mine d’ignorer que cette association dûment enregistrée et sur laquelle il est censée enquêter élit domicile dans les locaux qu’il perquisitionne. Ni les violences policières contre les parlementaires et leur collaborateur. Ni le procureur et sa cohorte emportant sans procès verbaux des cartons dont personne ne peut savoir ce qui s’y trouvent. Tout cela Quotidien a décidé de le censurer. Y compris lorsqu’il y a eu débat dans la presse sur la légalité de cette opération de police politique.

JBC pour www.initiative-communiste.fr

Pour savoir ceque dit précisément la loi sur les perquisitions : cliquer ici

»» https://www.initiative-communiste.f...
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Je crois vraiment que là où il y a le choix entre la couardise et la violence, je conseillerais la violence.

MAHATMA GANDHI

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