Bien dit, cher Maximilien,
J’ajouterai cependant ceci, en écourtant.
Nos endormeurs ne cessent de nous prêcher la paix, l’union, la concorde, le respect pour l’Assemblée nationale et la soumission aux lois. Ces maximes sont bonnes en elles-mêmes ; mais ils en font une application absurde ; et le tort de ceux qui les propagent de bonne foi est de faire aucune attention au circonstances. [...] Ainsi la Constitution française, telle qu’elle est, forme un gouvernement monarchique absolu, sous le voile d’une législation populaire : monument honteux d’ignorance, d’astuce, de perfidie, d’anarchie et de tyrannie ; gouvernement cent fois pire que celui qu’il a remplacé, si nous n’avions l’espoir d’en corriger les vices.
Ton,
Jean-Paul