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La rue était noire de jaune

392 gilets jaunes sont en prison, 22 ont perdu un œil et 5 une main. Les LBD tirent de plus belle, des policiers sont dans les manifs avec des fusils de guerre.
Voir : https://youtu.be/IKB95DRxeHw
Macron refuse qu’on utilise le mot « répression ».
Les fins des manifs livrent nos rues a une horde sans foi ni loi, la Brigade Anti-criminalité, la BAC qui chasse en meute avec un plaisir non dissimulé.
Les macronistes et les journalistes des « grands » médias nous ont expliqué que les Gilets jaunes sont d’extrême gauche et d’extrême droite, complotistes, racistes, homophobes, violents, manipulés par les Italiens, manipulés par les Russes et essoufflés.

Le site LGS participe à la sortie d’un livre pour les Gilets jaunes. Vous pouvez aider en cliquant sur ce lien :
http://www.lepotcommun.fr/pot/uujthnoj

La rue était noire de jaune.

Ce livre est un outil de solidarité pour donner aux Gilets Jaunes les moyens de mieux se faire connaître et de se défendre.

Par lui, la parole du peuple va entrer dans des milliers de librairies.

Les membres (bénévoles) du Comité de soutien 31 (des Gilets Jaunes qui manifestent depuis l’acte I) ont cueilli, parfois dans le parfum des lacrymos, des centaines de slogans, tags, affiches, photos, pancartes, dessins.

D’une remarque d’un gilet jaune dans la rue, ils ont fait le titre.

Ce livre donne à voir l’incroyable imagination du peuple, son humour, son impertinence, sa lucidité, son intelligence collective, sa dureté parfois.

Sa poésie aussi.

En un mot, son génie quand il fait l’Histoire et que le monde entier se met à le regarder.

LE GRAND SOIR.

PS. Les sommes reçues (6600 € à ce jour) vont aider à cofinancer l’édition et la diffusion de l’ouvrage. Dans un second temps, les droits d’auteurs seront versés aux avocats des Gilets Jaunes. Les donateurs et les lecteurs en seront informés ici et sur les réseaux sociaux.

( Texte du 15 janvier revu le 13 mars 2019).

URL de cet article 34578
   
Roberto Saviano. Gomorra. Dans l’empire de la camorra. Gallimard, 2007.
Bernard GENSANE
Il n’est pas inutile, dans le contexte de la crise du capitalisme qui affecte les peuples aujourd’hui, de revenir sur le livre de Roberto Saviano. Napolitain lui-même, Saviano, dont on sait qu’il fait désormais l’objet d’un contrat de mort, a trouvé dans son ouvrage la bonne distance pour parler de la mafia napolitaine. Il l’observe quasiment de l’intérieur pour décrire ses méfaits (je ne reviendrai pas ici sur la violence inouïe des moeurs mafieuses, des impensables tortures corporelles, (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

Que ce soit bien clair : nous avons commis des erreurs, évidemment. Et nous en commettrons d’autres. Mais je peux te dire une chose : jamais nous n’abandonnerons le combat pour un monde meilleur, jamais nous ne baisserons la garde devant l’Empire, jamais nous ne sacrifierons le peuple au profit d’une minorité. Tout ce que nous avons fait, nous l’avons fait non seulement pour nous, mais aussi pour l’Amérique latine, l’Afrique, l’Asie, les générations futures. Nous avons fait tout ce que nous avons pu, et parfois plus, sans rien demander en échange. Rien. Jamais. Alors tu peux dire à tes amis "de gauche" en Europe que leurs critiques ne nous concernent pas, ne nous touchent pas, ne nous impressionnent pas. Nous, nous avons fait une révolution. C’est quoi leur légitimité à ces gens-là, tu peux me le dire ? Qu’ils fassent une révolution chez eux pour commencer. Oh, pas forcément une grande, tout le monde n’a pas les mêmes capacités. Disons une petite, juste assez pour pouvoir prétendre qu’ils savent de quoi ils parlent. Et là, lorsque l’ennemi se déchaînera, lorsque le toit leur tombera sur la tête, ils viendront me voir. Je les attendrai avec une bouteille de rhum.

Ibrahim
Cuba, un soir lors d’une conversation inoubliable.

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