Jamblique (mort en 330) reprend à la théorie pythagoricienne que les Nombres sont la clef de l’univers et sont habillés du nom des dieux.
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Le progrès
« Concept central de la pensée des Lumières et des courants évolutionnistes, le progrès incarne la croyance dans le perfectionnement global et linéaire de l’humanité ; La société, tout en se développant, évolue vers le « mieux » : augmentation des richesses, progrès scientifique et technique… mais aussi amélioration des moeurs et des institutions, voire progrès de l’esprit humain. »
« Le progrès économique se définit à la fois par l’idée de croissance (quantitative) et par une meilleure efficacité ( qualitative). » (…) « En ce sens la notion est proche de celle de développement, et selon une idée répandue, elle irait de pair avec le progrès social.
Wikipedia
Il y a eu l’arc et la flèche.
Puis, les drones.
Il y a ceux qui vivent de la terre, des champs, de la culture, et ceux qui vivent « in vitro » dans leur grand labo.
La race humaine semble avoir été à un moment donné scindée en deux : le sauvage et le « techno ».
Dans certains écrits, des femmes E.T. auraient copulé avec des terriens. La descendance ressemble à ce que nous avons aujourd’hui :
Mitt Romney
Elvis Presley
Albert Emc2
La cantatrice chauve
Et le mendiant au coin de la rue…
Et le gars, qui un jour, a vidé mon ordinateur de ses composants, pensant que j’étais un idiot.
Il avait raison…
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Le progrès a été lié - et l’est encore - à toutes les découvertes, inventions, et organigrammes, les économistes et les philosophes sulfureux. Même les poètes faussement dépouillés qui écrivent pour faire nouveau. En trois lignes…
Du cerveau, comme les gros emballages de frites et de hamburgers.
L’occidental croit au progrès par toutes les formes savantissimes qui courent en dernière mode. C’est son crédo…
Pendant ce temps, les autres, moins « évolués », se battent pour « leur » dieu. On dirait des torches vivantes prêtent à se consumer pour avoir raison.
Si le racisme du noir, blanc, jaune a fait semblant de disparaître, il restera toujours celui des religions.
Alors, nous voilà avec une bande de drogués dont la rue est la Terre, qui peu à peu détruit le « monde ».
Un pas énorme fut réalisé à l’origine du psychisme humain par rapport au psychisme animal, même si la discontinuité n’a pas nécessairement été aussi brutale. Dans le cas de la viande, du tintement de sonnette qui est investi de prégnance alimentaire, il s’agit d’un phénomène, en principe, purement subjectif, relatif au chien qui a été conditionné. Objectivement, en tant que forme sonore, ce tintement de sonnette n’a absolument rien à voir avec la faim du chien : c’est une association qui appartient au domaine du biologique, et du sujet interprétant des réponses. Mais il s’est fait qu’un très grand nombre d’agents physiques dans le monde jouent le même rôle que les prégnances animales. Je pense qu’il faut chercher le caractère olfactif des prégnances biologiques. Chez les animaux les plus primitifs, l’essentiel des prégnances est de caractère chimique, et ce sont par conséquent des molécules qui diffusent. Elles ne sont en général pas visibles, et elles ne peuvent être repérées que par l’odorat. Mais l’animal a tout de suite une conscience que ces formes ont tout de même une source. Et si elles sont prégnantes, c’est justement qu’il s’agit de remonter à la source : c’est une prégnance attractive. source
Oui, le passage est lourd. Les intellectuels aiment bien fouetter la crème…
Et ce n’est sans doute pas intéressant.
Aujourd’hui, tout est science. Il doit y avoir un sceau qui marque une vérité qu’on aime figer au fer rouge dans l’esprit des humains.
Si on jumelle Pavlov et Orwell, on en arrive à une certaine « vérité ». Les humains fonctionnent à la clochette et les riches et puissants possèdent l’usine à clochettes.
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On affilie le mot « foi » aux religions. Mais il l’est aujourd’hui lié aux grands développements des affaires et des organigrammes complexes.
Plus c’est gros, plus ça fonctionne…
Remarquez que les ennuis actuels proviennent des « grandes puissances ». Les dirigeants, Plus nombreux, plus sophistiqués, plus malins que le diable.
On dirait que plusieurs confondent la clochette et la nourriture.
La réalité
Il est sans doute trop tard. Après des milliers d’années, la « science » a tenté d’enterrer les religions.
Mais les guerres des religions continuent.
On a tenté de remplacer - et l’on tente toujours par la laïcité- cette « raison » qui a ses preuves.
Mais les « raisons » se battent entre elles autant que les religions.
Alors, nous voilà pris entre deux combats, et des guerres perpétuelles pour alimenter l’économie. Le frigo ne suffisant plus. Les actionnaires sont mécontents…
L’économie est une science du diable. Autant on a flirté avec les concepts nébuleux, autant l’économie est devenue nébuleuse et inutile.
Encore des guerres…
Plus on avance, plus les croyances produisent des guerres : religieuses, conceptuelles, économiques, raciales, « progrès ».
Bien étonnant ! La « science » - sous toutes ses formes n’est pas mieux que la religion.
Les hypocrites, après des milliers d’années, ont développé de nouveaux crédos.
L’opium du peuple se vend maintenant en une nouvelle pharmacie planétaire pour tenter de soulager la misère humaine.
Il n’y a pas plus beau moment pour constater ce fait indubitable.
Et c’est pourquoi, dans quelques décennies, sinon avant, l’Homme avec sa grande H, crèvera au bout d’une rue ronde.
Il aura perdu le paradis-boule.
Il aura été coupable de son contre-Big-Bang !
Plouf !
La laïcité ayant couché avec la religion aura accouché d’un monstre.
Peu importe que vous soyez Moron, mormon, libéral, néo-cons , noir, gris, mafiosi, comptable, berbère, gay, hétéro, Madonna, invisible,…
Peu importe…
Car toutes les « religions » ont une forme. Si elle ne nous unit pas, elle nous détruit.
Comme disait un de mes élèves, amateur de cannabis :
« Mon père est un témoin de Jéhovah, c’est sa drogue ».
A force d’avoir faim d’être, ceux qui ont de l’avoir - ou pseudo connaissance - risquent de devenir les pro-vies tout en avortant la race humaine.
Au final, nous voilà à la case départ : on se mange entre nous, comme des cannibales. De la faim de ce que l’on croit au lieu de cueillir ce que l’on est….
Gaëtan Pelletier
31 août 2012
La Vidure