La nature à horreur du vide…
(ou, comment la propagande sournoise - mezzo voce - détruit par petites touches nos-vos vies, - comprenez celles des "99%")
Ca commence comme ça…
On édente et on lime les griffes du peuple (la tonte… c’est déjà fait !), (remember : le fabliau narrant les mésaventures de Niccolo Machiavelli, et la vengeance qu’élabora « le grand florentin » pour se venger des puissants, suite à une sentence qui l’incriminait injustement. Il pénétra nuitamment dans l’une des bergeries de la ville où s’était déroulé le procès inique, et dota les mâchoires des brebis et des moutons qui se trouvaient là , de dentiers en acier munis de dents acérées et aussi coupantes que des lames de rasoirs… et les métamorphosa en bêtes féroces !… Cette métaphore n’est pas sans rappeler l’entourloupe à laquelle s’est livré le personnel politique, quand il substitua la conscription (« l’appel (sexiste) sous les drapeaux » des * couches populaires) par une armée de métier (secondée par des sociétés paramilitaires privées et/ou des compagnies privées de "sécurité"), et créa ainsi un instrument de pouvoir sur lequel la population n’aurait plus (hélas !) de prise !... Sauf si un nouveau Niccolo intervenait dans les bergeries de France et de Navarre, et appareillait le bon peuple français de puissantes mâchoires aux dents acérées et coupantes comme des lames de rasoirs !… ayons confiance et oeuvrons à la destruction du système capitaliste, le reste suivra obligatoirement…
* l’apprentissage du maniement des armes à feu et du matériel militaire (y compris l’utilisation d’explosifs) ne s’effectuaient que dans le cadre strict de « l’appel (sexiste) sous les drapeaux », et ceux-celles qui rêvent de révolution, donc de radicalité, en seront pour leurs frais, quand face à eux ils auront des barbares professionnels (professionnels du crime et des exactions ou contractors-terminators) formés aux maniements des armes et aux engins de guerre (sans parler de stratégie et de tactique militaires, la théorie (même révolutionnaire) ne suffira pas, loin s’en faut !
Pourquoi neutralise-t-il le peuple ?
Les membres de la classe dominante parlent sans arrêt « de rétablir la confiance », tellement indispensable pour * boursicoter en paix !…, mais en disant cela ils ne s’adressent pas à nous-vous, (les "99%"), les classes populaires, mais aux individualistes forcenés, aux spéculateurs (lire aux usuriers) de tous poils, c-à -d, celles et ceux qui pratiquent l’usure à outrance (et pour reprendre la terminologie d’un marxiste objectif et critique - j’ajouterai d’une probité exemplaire qui s’est juré de dire la vérité toute la vérité, rien que la vérité -, Denis Collin : « …Le fond de la crise actuelle, ce n’est pas une affaire de finance, de libéralisme ou je ne sais quoi. Le fond, c’est l’impossibilité de poursuivre l’accumulation du capital sans la destruction massive des capitaux « surnuméraires » engendrés par la « croissance » des dernières décennies. Or tous les critiques de gauche ou de droite se placent du point de vue de la « croissance », c’est-à -dire de l’accumulation du capital. l’accumulation (démentielle) de richesses, le pillage des ressources naturelles. », et j’ajouterai pour finir (sans trahir sa pensée, du moins je l’espère ?), que le clivage gauche/droite est complètement périmé ; tout particulièrement celui qu’utilise explicitement le personnel politique actuel, - bien que le détournement de cette terminologie (gauche-droite) soit récent, il n’en demeure pas moins une réalité socio-économique qui n’a rien de comparable aux conflits d’antan, car les conflits actuels ont atteint un point de non-retour et opposent des classes sociales encore plus déterminées idéologiquement qu’avant, (est-ce du aux terribles conséquences de la guerre des classes et aux réactions désastreuses qu’elle engendrera ? Il y a une limite à tout, même à la connerie, et les limites du tolérable ont été largement ignorées ; la misère engendre la rage, et la rage appelle à la Vengeance !...)
Plutôt que de clivage « gauche-droite » inadapté, il faudrait parler de la « guerre des classes » qui fait actuellement rage dans le monde, et risque de tout emporté sur son passage !
L’une, la classe ultra-minoritaire droitiste (jusqu’au trognon), celle des dominants (ou accumulateurs monopolistiques de capitaux), et l’autre, la classe ultra-majoritaire, celle des dominés (tant qu’ils ou elles le voudront bien !). Ces deux classes s’affrontent dans « une guerre des classes sans fin » impitoyable... Et Warren Buffet, proclamait que c’était son camp (les dominants boulimiques, le "1%") qui avait gagné cette guerre !?… Une victoire "absolue" et "définitive" de sa classe sur le reste du monde (la classe des dominés, la notre, la votre, les "99%"). Tout le reste, le soi-disant clivage droite- (en réalité la classe dominante, le "1%", les accumulateurs monopolistiques de capitaux), -gauche (une association de familles politiques aussi disparates qu’irréconciliables, allant du droitisme à une soi-disant "gauche de la gauche", sauf que les droitistes ou sociaux-démocrates sont faussement dans "l’opposition", et n’ont rien de commun avec les classes populaires (les dominés ou "99%"), même s’ils se targuent du contraire, et laissent supposer qu’ils sont les gardiens des intérêts des classes moyennes... Quand aux familles de gauche, elles sont à la remorque des coups de poker de l’intelligentsia droitiste ; elles composent et s’adaptent aux diktats droitistes et se traîne piteusement en queue (plutôt qu’à l’initiative) de la guerre idéologique néolibérale. Heureusement que le système capitaliste subit les revers de ses propres contradictions (comme le disait si bien Marx), et pour le faire crever il faudrait l’aider de manière radicale (comme le suggérait Rosa Luxemburg) !...
Faux-semblants, manoeuvres et réels compromis
L’opposition entre les deux partis institutionnels (la fameuse "alternance"), n’est qu’une posture politicienne pour alimenter le système - c’est le règne des faux-semblants, des manoeuvres et du verbiage pour entretenir artificiellement une hypothétique opposition entre deux partis réellement complémentaires et qui au fond n’ont, pour toute différence, que « l’épaisseur d’une feuille de papier à rouler » (et comment !). Il me semble inutile de rappeler leur vision (perspectives) du pouvoir et les compromis nationaux et européens (« la fameuse alliance objective ») - l’acceptation sans rechigner des orientations économico-politiques dominantes, (en gros le néolibéralisme débridé, mais en prenant grand soin de rejeter les valeurs (pas toutes hélas !) de la droite populiste, (partagées par le FN, la « Droite populaire » et une petite centaine d’extrémistes umpistes, rêvant de "revanche" sur leurs collègues sociaux-démocrates et le dernier carré d’umpistes (encore) attachés aux valeurs républicaines) -, il n’y a jamais eu de vrais désaccords entre eux, bien au contraire !..., car ils s’entendent comme larrons en foire dès qu’il s’agit de faire payer les intérêts de leur dette aux classes populaires, (le principal ne sera évidemment jamais remboursé, car il s’agit de l’un des rouages essentiels - imaginé par les stratèges droitistes mais surtout par de "brillants universitaires" - pour maintenir ad aeternam les couches populaires dans une dépendance vis-à -vis du système !), dont font partie leurs amis banquiers et les profiteurs de tous poils - ceux qui tirent de juteux profits de la misère des autres - et qui profiteront de l’aubaine (car la réciprocité est de mise dans ce genre de deal, et les bons et loyaux serviteurs - dont les membres du personnel politique -, seront récompensés (le plus souvent en fin mais parfois aussi en cours de mandat électif - d’où les conflits d’intérêts !) à leur juste valeur…), et copains comme cochons dès qu’il s’agit d’imposer l’Europe des profits, l’Europe de la casse et de la misère (comme c’est le cas actuellement en Grèce, où le peuple grec subit de plein fouet les diktats de la Troïka (FMI, BCE, CE). Sur une radio d’Etat, l’interviewer rapporte le cas d’une patiente atteinte d’une tumeur au sein, et l’équipe médicale qui la suivait ne pu la recevoir dans le service de cancérologie qu’un an après sa première consultation !!!, parce que les chômeuses-rs grecques subissent de plein fouet les conséquences des diktats de la Troïka (FMI, BCE, CE), et après avoir subit le énième plan d’austérité cette "catégorie sociale" fut réduite à la quasi mendicité… et en ce qui concerne leur "couverture médicale", elle fut réduite comme peau de chagrin, un vrai désastre humanitaire !, car il faut vous dire que les chômeuses-rs perdent toute "protection" sociale dès qu’elles-ils sont au chômage depuis plus d’un an, (c’est l’un des diktats qu’imposa au peuple grec par la Troïka (FMI, BCE, CE), et il y en a plein d’autres du même tonneau, « un fulgurant bon en arrière ! »). Autre conséquence particulièrement ignoble pour la non-santé publique du peuple grec, les services de consultations des hôpitaux publiques sont entièrement débordés, et les chômeurs ayant perdu toute couverture sociale, doivent attendre encore plus longtemps que les autres (les soi-disant "ayants droits") puisqu’elles-ils ne sont plus solvables et que les hôpitaux doivent s’assurer de la solvabilité de chaque patient !… Pour en revenir au cas dramatique de cette patiente atteinte d’un cancer du sein, et malgré la gravité de sa pathologie, elle du patienter une année entre sa première consultation et la seconde !? Le personnel médical fondit en larmes en la voyant à nouveau, tellement la dégradation physique de cette patiente avait atteint un paroxysme gravissime. Voilà ce qui nous pend au nez à tous, si nous ne réagissons pas fermement (et collectivement) à la dictature rampante de l’Europe qu’on cherche à nous refourguer coûte que coûte, via la Commission européenne, (CE), et ses complices objectifs, tels le FMI et la BCE ! Les Etats seront méthodiquement pillés et nos acquis sociaux seront entièrement dilapidés. Pendant que nous crèverons harassé par la misère, les profiteurs se goinfreront et le personnel politique pillera ce qui reste de biens communs et abonnera à la cupidité de la classe dominante ce qui fait encore lien, la paix sociale... Nous entrerons dans une guerre sans fin contre l’Elite mondiale, et contrairement aux affirmations ronflantes de Warren Buffet, c’est le plus grand nombre, le peuple, qui imposera (malgré les nombreux et inévitables sacrifices humains) sa volonté…, et pour longtemps !...
* les sociétés boursières sont des entreprises privées comme les autres…, et pour cette raison on comprend mal pourquoi elles sont avantagées par un traitement médiatique plus que favorable, puisque banalisé intentionnellement entre des résultats de courses hippiques et la météo nationale… l’Etat ne perçoit quasiment rien sur les transactions financières, alors pourquoi tant de bienveillance envers elles (certainement à cause des agences de notations, les trois sorcières) !?
"L’impuissance" populaire ?!
On assiste impuissant…, (c’est de l’ironie) à l’agonie de l’umps, ce sera long et douloureux (dans le sens, insoutenable pour tous !), comme le suggérait un pamphlétaire du siècle passé, et surtout d’un ennuyeux !… Qu’est-ce qu’ils nous emmerdent avec leurs sinistres matchs télévisuels truqués…, entre arrogance et faux-derches (malgré une tonalité très en déça de la grossièreté de l’ancien locataire élyséen (sauf peut-être le clone de sarkozy, Clopé, qui se surpasse en bassesses)… c’est dire le niveau d’impéritie qui caractérise certains dirigeants umpistes !), d’un côté le clone fielleux de sarkozy, Clopé, et de l’autre l’acolyte… le faussement lourdaud, Fillon ; le tout sur fond d’engluement du gouvernement social-démocrate, emmêlé dans ses propres spéculations, souvent confondu à de supposés « abandons idéologiques », dont l’opposition (les encartés umpistes et leurs sympathisants) se repaît à tort…, car lorsque leur mentor sévissait aux manettes de "l’entreprise France", le peuple français (qui n’oubliera jamais les humiliations de ce grossier personnage, contrairement aux affirmations dédaigneuses du personnel politique !…) subissait de plein fouet (quasiment quotidiennement) les entourloupes claniques, et connût - pour son malheur -, l’incompétence et le népotisme au plus haut niveau de l’Etat !… Alors, l’affligeante bouffonnerie à laquelle nous sommes poussés à assister - même très appuyée par la gente médiatique -, ne fait plus illusion…, et depuis longtemps !
Ne rien faire c’est faire le jeu de l’adversaire (celui de la classe dominante) !
Comme il est enseigné dans les meilleures écoles de commerce au monde, il n’y a que deux manières de faire de l’argent !... La première est d’économiser (quand c’est possible, évidemment…), la seconde c’est d’aller le prendre dans les poches des autres (d’où est tiré l’expression « faire les poches »)… et si en plus ils ne protestent même pas… c’est du nanan ! Dans la vie réelle, il n’y a que trois manières d’affronter la réalité sociale (y compris en y ajoutant les variantes et toutes les déclinaisons possibles et imaginables), * soit on affronte l’adversaire frontalement (« faut qu’ça rentre ou bien qu’ça pète, ou sinon qu’ça dise pourquoi ! »), soit on se débine (même dignement, ça reste une fuite…), soit on ne bouge pas (et on en subit les aléas). Notre instinct grégaire se résume (à notre corps défendant) à un rapport de force primaire entre dominants et dominés, et selon Warren Buffet, (un nuisible vorace et d’un prétentieux, mais d’un prétentieux !...), c’est le camp des "prédateurs" qui aurait gagné la guerre des classes !? Sur ce site, ainsi que sur de nombreux sites sociaux, des millions de militants politiques et syndicaux (y compris et surtout les milliers d’autonomes), décrivent leurs luttes et quelques fois les heurts avec les forces de "sécurité patronale" publiques et privées, (pour ne pas dire « affrontements violents »), souvent avec courage, (j’allais écrire « le courage du désespoir ? », puisqu’elles-ils sont souvent poussé-es au désespoir par la morgue et le cynisme patronal) contre les classes dirigeantes, (de féroces exploiteurs - tous les patrons ne sont pas de gentils organisateurs (comme le fait accroire Parisot et sa clique), loin s’en faut ! -, challengers de « l’exploitation humaine » jusqu’au néo-esclavagisme), et leur lutte revêt de nombreuses formes (parfois originales) qui aboutit quelquefois…, mais (qui) le plus souvent (malheureusement) échoue !... Le rapport de force est rarement en faveur des exploités. Faut-il baissé les bras pour autant ? Non, ce serait une grave erreur… car ne rien faire, c’est laisser-faire, et laisser-faire c’est être complice !…, et c’est forcément subir… Si la méthode n’est plus adaptée, il faut en changer, et vite !
* il ne s’agit évidemment pas de stratégie ou de tactique commerciale ou militaire, mais de « lutte des classes » !... (bien que l’on puisse confondre les deux opérations, car le mot guerre est utilisé à dessein, pour l’une comme pour l’autre par les officines médiatiques en charge de propager "la bonne pensée", (la pensée unique…, la doctrine néolibérale !), et la stratégie est essentiellement régie par le mensonge, de la famille « poker menteur » où tous les coups - surtout les plus ignobles - sont permis, c’est pour cette raison qu’ils (les pays d’obédience étasunienne) s’acharnèrent auprès des Nations unies afin d’obtenir la précieuse couverture légale (voir l’inconvenance ostentatoire de sarkozy, quand il s’était vanté auprès de ses alliés, d’avoir obtenu un blanc seing onusien, signé de la main du président Ban Ki-moon, « comme ça ils étaient couvert ! », et pouvait en toute quiétude commettre des exactions en Libye.)
Allez, portez-vous bien… et à bientôt sans doute ?
sergio