RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

La LCR et les « crapules » qui tiennent tête à Bush :<BR> Mise au point de Edouard Diago coordinateur de l’activité Venezuela de la LCR.



8 décembre 2005


Bonjour à tous/tes,


Ce communiqué a bien existé, la LCR34 a cru sincèrement qu’il n’existait pas ne l’ayant pas vu sur le site. Il a si bien existé que nous avons reçu de nombreuses remarques et critiques acerbes de la planète entière, du Québec au Venezuela. ( Lire : La LCR et les « crapules » qui tiennent tête à Bush, par Maxime Vivas. par Maxime Vivas -ndlr.

Il y a, à la LCR, des discussions ouvertes sur la situation politique vénézuélienne. Notre journal, Rouge, a publié ces dernières semaines deux positions différentes. Un point de vue minoritaire, signé Serge Godard. Un point de vue majoritaire, signé par Flavia Verri (membre de la Direction Nationale), François Sabado (membre du Bureau Politique) et moi-même, Edouard Diago (Commission Internationale de la LCR, en charge du travail de solidarité avec la révolution bolivarienne depuis plusieurs années) actuellement à Caracas.

La position de la LCR, publique, est celle d’un soutien franc et appuyé à la Révolution Bolivarienne, entendue comme un processus révolutionnaire dans lequel les masses jouent un rôle primordial.

Lorsque nous avons des désaccords avec l’un ou l’autre des acteurs de ce processus, nous le disons. Chavez n’est pas l’exception et, comme un débat eut lieu entre révolutionnaires au moment des émeutes en banlieue, nous avons exprimé notre désaccord avec Chavez dans un Rouge récent sur ces questions-là en des termes mieux choisis que celui du communiqué dont il est question ici.

Si ce dernier a été ôté 48 heures après sa publication en ligne, c’est que la direction de la LCR (légitime, élue, reconnue) a jugé ce communiqué innoportun et politiquement erroné, ne l’ayant pas vu a priori. Ce sont les affres d’une organisation démocratique dans laquelle des camarades assument des taches d’organisation à part entière (ici le site web) sans nécéssairement partager toutes les positions majoritaires de leur organisation.

A toutes fins utiles, vous trouverez ci-dessous la résolution du Comité International de la 4° Internationale (dont la LCR est la section française), voté à 90 % lors de sa session de février 2004.

Amitiés révolutionnaires,

De Caracas, Edouard Diago


NB : Reste une question : devrait-on avoir, à la LCR, un bureau de la vérification de tout ce qui est publié sur notre site sans faire confiance aux camarades qui le gèrent ? Pour ma part je ne le pense pas et préfère utiliser ce très facheux évènement pour leur demander de faire mieux attention au moment de relayer telle ou telle prise de position de secteurs de la LCR lorsqu’il s’agit comme ici de questions débattues dans la LCR.


4° Internationale RÉSOLUTION VENEZUELA

Le Venezuela connaît un processus révolutionnaire caractérisé par des ruptures partielles avec l’ancien régime dans les domaines politique, économique et social ainsi qu’une rupture partielle avec l’impérialisme. Le Venezuela est engagé sur la voie de la transformation sociale avec la volonté d articuler le projet avec d autres dynamiques de transformation à l échelle latino-américaine.

Le développement ces dernieres annees de programmes tres significatifs le service public de sante, la campagne d alphabetisation et de retour aux etudes, la priorite donnee a la constitution de cooperatives, la reforme agraire et la reforme de la peche constituent des signes importants de la priorite sociale que vehicule ce processus.

Dans le champ international, le Vénézuéla a décidé de s’affronter à l’impérialisme US (refus plan Colombien, refus ALCA, refus de la présence de soldats US sur son territoire, rapprochement avec Cuba, condamnation des guerres impérialistes). Le Venezuela s’affirme de plus en plus comme une reference pour le mouvement altermondialisation.

La mobilisation populaire est l’élément décisif qui a permis ces ruptures politiques : soit en battant le coup d’Etat du mois d’avril 2002, soit par l’organisation populaire à la base sans laquelle les opérations sociales (éducation, santé, logement, eau, ...) n’auraient pas eu lieu.

Le processus se déroule dans le respect des institutions démocratiques bourgeoises. Malgre les efforts et tentatives de transformer l’Etat, les institutions restent marquées par des pratiques clientéliste et de corruption qui entravent les politiques décidées par le gouvernement.

Le processus révolutionnaire ne s’est pas encore transformé en victoire révolutionnaire pour les classes opprimées. Les résistances viennent de la droite vénézuélienne mais aussi de certains secteurs de la majorité « chaviste ». Le processus est encore en dispute entre dynamiques révolutionnaires et tendances gestionnaires loyales du capitalisme.

- Engager une campagne d’information et de solidarité avec le processus révolutionnaire vénézuélien : ouverture d’une page web dediee au Venezuela sur nos sites de la 4, échanges politiques et syndicaux, promotion des résultats positifs en terme de transformation sociale, importance de la démonstration vénézuélienne qu’on peut se démarquer de l’option social-libérale, aspect fondamental de la mobilisation populaire, si on accepte de s’affronter aux classes dominantes.

- Dans le contexte de notre solidarite avec la revolution bolivarienne, nous appuyons les secteurs qui font de la radicalisation de la révolution l’axe central de leur intervention politique. Nous prenons contact avec ces secteurs afin d’envisager des coopérations politiques, les inviter à nos réunions internationales, débattre avec eux de notre conception de la construction de partis et du rôle d’une internationale.

- Le Forum social Mondial 2006 qui aura un des ses chapitres au Venezuela en janvier 2006 sera un moment central pour le mouvement altermondialiste pour tisser des liens et exprimer sa solidarite avec les organisations populaires du Venezuela.

- Nos camarades doivent s’integrer aux activites liees au processus bolivarien comme le Congres du Pouvoir Populaire, le Festival Mondial de la Jeunesse (aout 2005)...

- Nous intervenons dans nos syndicats pour promouvoir la nouvelle centrale syndicale UNT et des activités syndicales de solidarité et en invitant dans la mesure du possible des syndicalistes a des activites de solidarite.

- Nous proposons d’apporter au processus venezuelien le meilleur de notre experience en matiere de democratie participative specialement par la collaboration avec nos camarades bresiliens.

CI de la 4° Internationale, février 2004


 Source : Message mis en commentaire le 8 décembre 2005 à la suite de l’ article de Maxime Vivas : La LCR et les « crapules » qui tiennent tête à Bush.


Banlieues : Les responsables de la police israélienne s’envolent pour Paris ...


Venezuela : L’ enjeu des élections législatives, par Édouard Diago.



 Article mis en ligne le 11 décembre 2005.


URL de cet article 3005
   
Le Climat otage de la finance
Aurélien BERNIER
Pour la première fois dans son histoire, le système économique est confronté à une crise environnementale qui, par son ampleur, pourrait menacer sa survie. Le changement climatique, présent dans presque tous les médias, est maintenant à l’ordre du jour de la plupart des rencontres internationales, des Nations unies au G8 en passant par les sommets européens. Mais l’alerte lancée par les scientifiques ne suffit pas à transformer les financiers en écologistes. Dès l’élaboration du Protocole (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

"Tout le savoir-faire de la politique conservatrice du 20ème siècle est déployé pour permettre à la richesse de convaincre la pauvreté d’user de sa liberté politique pour maintenir la richesse au pouvoir."

Aneurin Bevan (1897-1960)

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.