FAIRE DE LA POLITIQUE, C’EST PENSER : Au lendemain d’une élection dont la campagne fut formidable et le résultat décevant, il ne faut pas « réagir » et « sur réagir » comme nous le commande les médias et les personnes bien en cour, mais il nous faut penser. Ne pas penser, c’est aller dans le sens de ceux qui nous gouvernent et nous tiennent de ce fait en laisse. Construire une pensée est plus difficile, hasardeux, complexe, déstabilisateur, car éloignée des certitudes et des réflexes, mais c’est se rapprocher de la politique, car faire de la politique c’est penser. La Révolution de 1789, n’aurait jamais eu lieu et n’aurait jamais été aussi loin, sans le recours de la pensée, celles des « philosophes des lumières », celles de « l’Encyclopédie ». L’émancipation passe par « la pensée de soi et d’autrui », dans la construction d’un imaginaire collectif de portée universelle, c’est-à-dire pouvant être reconnu, compris et adopté par tous les êtres humains semblables. C’est à ce niveau de pensée qui nous faut nous hisser collectivement.
LE CHATEAU EST PRESERVE : la révolte des paysans de notre temps, des serfs Macronisés et ubérisés, exigeant une refondation de la République, par la VIème République, a été stoppée. Pourtant la révolte grondait et était organisée de manière Révolutionnaire (La « Révolution Citoyenne »). L’espoir de retrouver le chemin des « jours heureux » animait les militants de manière enthousiasmante. Et les brèches du château étaient nombreuses (Crises sociales, écologiques, financières, économiques, politiques) à quoi s’ajoutaient les casseroles du royaume, qui touchaient les dominants. Pourtant le système a trouvé les moyens de « sauver le château » et la cour qui y vit dedans. Comprendre les raisons de cette situation est important avant que de se projeter dans l’avenir du « Que faire ? », chère à Lénine…
UNE ELECTION MACHIAVELIQUE : Machiavel est Italien, et fut conseiller du prince, mais ces préceptes sont désormais enseignés, à « science po », ce qui permet à cette école de produire des techniciens du « billard à trois bandes ». Il s’agit dans ce jeu de se servir des autres pour atteindre son objectif et avouons-le, dans cet exercice, Hollande est redoutable.
1] La Jouissance de Hollande : Au vu des résultats du premier tour, Hollande a réussi ;
- A éliminer la Droite voire contribuer à la détruire pour un certain temps, au vu des affaires…
- Contenir la progression de la « France Insoumise » qui n’accède pas au deuxième tour,
- Contribuer à finir d’achever le Parti Socialiste, dont l’implosion est prochaine,
- Maintenir l’extrême droite au niveau nécessaire pour jouer son rôle « d’épouvantail à moineaux » …
- Faire gagner son poulain, celui qu’il a lancé, volontairement dans la campagne Présidentielle, sachant qu’il avait de fortes chances de ne pas pouvoir se représenter. Non Macron ne s’est pas présenté seul, il a été envoyé en mission par Hollande. Tout était donc planifié.
Hollande a dû boire du champagne en regardant les résultats, car il fait, de manière machiavélique, carton plein…et le coup du billard à 3 bandes a parfaitement marché.
2] La jouissance des marchés : Ce lundi matin la bourse de paris après deux heures de cotation voyaient les valeurs progresser de plus de 3 % pariant sur une victoire facile de Macron.
Déjà en 1848 : Après la révolution de 1848 qui obtient la destitution de Louis-Philippe et la mise en place de la République, Karl Marx observateur de l’événement relate celui-ci dans un ouvrage important au titre évocateur : « Les luttes de classes en France » : « lorsque le banquier libéral Lafitte conduisit en triomphe son compère le duc d’Orléans à l’Hôtel de ville [1] , il laissa échapper ces mots : « Maintenant, le règne des banquiers va commencer. » Laffitte venait de trahir le secret de la révolution.
Ce n’est pas la bourgeoisie française qui régnait sous Louis-Philippe, mais une fraction de celle-ci : banquiers, rois de la Bourse, rois des chemins de fer, propriétaires de mines de charbon et de fer, propriétaires de forêts et la partie de la propriété foncière ralliée à eux, ce que l’on appelle l’aristocratie financière. Installée sur le trône, elle dictait les lois aux Chambres, distribuait les charges publiques, depuis les ministères jusqu’aux bureaux de tabac. ». Macron est le digne continuateur de cette histoire.
3] La jouissance des Médias : Rappelons ici que 9 milliardaires dominent la quasi-totalité de la presse écrite et audiovisuelle : « Si Macron a gagné dimanche, c’est parce que neuf milliardaires contrôlent la presse française, que Macron est leur candidat et que ces rapaces décident à notre place » . Sur ordre des propriétaires en harmonie avec l’Elysée, la campagne médiatique fut lancée de manière éhontée…en faveur du jeu machiavélique. Si l’on prend les données officielles du CSA sur la période démarrant au 1er Février :
- Mélenchon a cumulé 160 h d’antenne
- Le Pen a cumulé 229 h d’antenne
- Macron a cumulé 234 h d’antenne
- Benoit Hamon a cumulé 256 h
- Fillon a cumulé 301 h d’antenne
On mesure ici à quel point se joue la différence, car dans le même temps, la bataille de l’affichage et de la diffusion de tracts, vu la force militante des insoumis, nous l’avons gagné… pour un résultat effectif moindre, ce qui explique la bataille stratégique menée pour contourner les médias officiels (You tube).
L’ATTENTAT DE DERNIERE MINUTE : l’attentat de jeudi soir est là aussi « bien tombé », juste ce qu’il faut pour passer de la « réflexion politique » au « vote pulsionnel ». C’est ainsi que Slate écrit le 21 Avril : « L’élection présidentielle s’est achevée jeudi 20 au soir avec la mort d’un policier sur les Champs-Élysées. Le terrorisme est un confort macabre. On le retrouve et, avec lui, ses mots et ses postures, son goût de sang et de peur et de déjà-vu. On s’y contemple alors et l’on cesse de se penser, nous sommes chez nous, dans le pays du deuil, et la politique s’enfuit devant cette évidence ».
C’est précisément écrit, qu’il faut « cesser de se penser », c’est-à-dire cesser de se projeter dans un « avenir en commun ». D’où la conclusion que la « politique s’enfuit devant cette évidence » et qu’il n’y a plus que des « choix de deuils », or le deuil, n’est pas une période de réflexion, mais de « sentiments exacerbés »… jusqu’à y compris « porter le deuil » des « conquis sociaux » qui dans le capitalisme ne sont jamais définitivement acquis, car au nom de la concurrence de la compétitivité, flexibilité, mobilité… « bla.bla…bla.bla », il faut… s’adapter. La pulsion se substitue alors à la réflexion.
L’attentat, c’était l’événement qu’il fallait, comme le 11 septembre, permit de justifier les politiques de Bush, celui-ci va permettre de mettre fin au doute. Fondement de la réflexion, base de la Politique. Ce qui a sans doute eu comme effet de produire les éléments suivants :
- Une remontée du vote F.N d’électeurs persuadés par l’événement, que la priorité, n’est pas l’emploi, la sécurité sociale universelle et la Sixième République, mais la guerre à « l’Islamisme radical », alors que les jours précédents, le vote FN tendait à baisser.
- La peur du 21 avril : Certains électeurs socialistes de Macron et Hamon, tentés par le vote Mélenchon, comprirent que l’événement allait faire remonter Le Pen et devant le risque se décidèrent en définitive pour Macron. C’est donc par peur panique d’un nouveau 21 avril que des voix ont manqué.
- Les ambiguïtés de la Direction du PCF : La position des dirigeants du PCF a joué une fois de plus l’arlésienne les décrédibilisant à jamais. On ne peut jouer en permanence sur deux tableaux (Hamon-Mélenchon), sans s’investir vraiment dans la campagne présidentielle, et après faire semblant d’avoir soutenu pour enfin négocier les postes de députés à l’Assemblée nationale, vu le niveau catastrophique de la situation.
A quoi tiennent les victoires construites et planifiées qui se transforment en défaite, d’un grain de sable qui enraye la mécanique. A Waterloo, la bataille s’annonçait victorieuse pour Napoléon, et se transforma en défaite, du fait du retard de 10 minutes d’un corps d’armée qui devait surgir…
DEJA EN 1969 : La sociale démocratie rampante nous avait fait le coup en 1969 en présentant pour la deuxième fois Gaston Deferre pour empêcher le vote communiste (Duclos) d’accéder au second tour, suite à la démission de De Gaulle.
Alors il faut regarder les résultats de l’époque :
- Pompidou 44 %
- Alain Poher 23,31 %
- Duclos 21,2 %
- Defferre 5,01 %
Le parti communiste devant le « non choix » offert aux électeurs (Pompidou-Poher) avait déclaré : « C’est voter bonnet blanc ou blanc bonnet ».
L’HISTOIRE NE SE REPETE PAS … : La situation actuelle de deuxième tour ne se répète pas, car de manière absolue le FN est à abattre et donc à combattre. Faire un trait d’égalité entre Macron et Le Pen n’est tout simplement pas possible.
…ELLE BEGAIE : Je fais partie de ceux qui pensent que la situation actuelle est pire qu’en 1969, d’autant plus que si Pompidou avait gagné l’élection, la rue avait gagné les « conquis sociaux » de 1969.
Le point de référence historique de notre situation politique complexe, à mes yeux, combine des aspects de
- 1789 d’un système institutionnel à bout de souffle
- 1910, avant le conflit de la première guerre mondiale, où l’affrontement commercial mondial était à son paroxysme (flux d’échanges financiers)
- 1929 et du cycle de krachs-crises à base financière,
Donc pour moi la situation est pire que tout ce que nous avons connu auparavant.
Karl MARX, encore lui, écrivait : « celui qui ne connaît pas l’histoire est condamné à la revivre », alertant de fait sur le besoin de penser… Et c’est cette analyse qui me conduit à penser la situation actuelle dans les termes que j’exprime ci-après :
VOTER MACRON, C’EST PLANIFIER LE PEN
L’OBLIGATION DE PENSER : A force d’avoir le nez sur le guidon, d’être contraint par les précarités qui se succèdent, le chômage de masse qui ronge, les pauvretés qui s’allongent et les mendiants qui se couchent à même le sol, on n’en vient à réagir à l’instant et on oublie de penser, ce qui était l’objectif de Machiavel :
« Gouverner, c’est mettre vos sujets hors d’état de vous nuire et même d’y penser ». A l’inverse, penser, c’est prendre en permanence du recul sur l’actualité immédiate pour se projeter dans l’avenir. C’est pourquoi on ne peut appeler à voter Macron sans penser à la suite de l’histoire et donc à se projeter sur 2022, car tel est le défi de « l’avenir en commun ».
L’OBLIGATION REPUBLICAINE : Dès hier soir, les médias attendaient avec ravissement, la déclaration de MELENCHON, qui par « obligation » républicaine, allait appeler à voter Macron et ainsi se soumettre comme Vercingétorix à César…Et cet appel, cette soumission reviendrait de fait à se soumettre à nouveau à Hollande, instigateur de l’intrigue, comme en 2012. D’ailleurs la Présidence vient de se positionner de manière très claire : « François Hollande a annoncé lundi qu’il allait voter pour Emmanuel Macron au second tour de la présidentielle face au ’risque’ que ’l’extrême droite fait peser sur l’avenir de la France’, dans une allocution télévisée en direct de l’Élysée. » AFP / 24 avril.
L’INSOUMISSION JUSQU’AU BOUT : La seule déclaration qui fut faite et bravo à lui, fut de nous renvoyer à nos responsabilités d’insoumis et de réfléchir par nous mêmes pour définir la suite des événements. Ce qui déclencha aussitôt chez les « belles personnes » des réactions de condamnation d’un « leader qui refuserait de prendre ses responsabilités » comme si auparavant, il les avait toujours fui (départ du PS, co-fondation du « front de gauche », création du mouvement « la France insoumise »).
LES DONNES ACTUELLES : Pour le second tour les sondages actuels donnent 62 à 64 % pour Macron. Donc « l’épouvantail à moineaux » joue bien sa fonction au premier comme au second tour. De ce fait, il n’y a pas de crainte à avoir et il ne faut pas tomber dans le piège qui nous est tendu de la « prise en otage démocratique », dont l’objectif est, au nom de la lutte contre l’horreur, de voter pour « le moindre mal ».
Voter MACRON c’est :
- Entériner les lois qui portent son nom et celle d’El Khomri que, de plus, il veut approfondir,
- C’est voter pour la destruction de notre retraite par répartition pour lui substituer une retraite par points (demandez aux suédois) et ainsi porter l’âge de la retraite à 70 ans,
- C’est voter pour les accords de libre échange du CETA,
- Pour la « marchandisation de la connaissance » car dans son livre « Révolution » il précise : « peu à peu le marché du savoir se dérégule » [1]
- Les mutuelles qui se substituent à la sécurité sociale, développant l’inégalité sociale de la santé..
- Le maintien des politiques austéritaires en Europe, cause profonde de la montée des idées et des partis politiques d’extrême droite en France et en Europe.
- Etc…
APRES MACRON LE PEN : On le voit par ces politiques, Macron ne fait que poursuivre la politique de Hollande en pire. Mais surtout, en votant Macron, on ne fait que repousser le problème fondamental qui nous est posé de rompre avec les politiques austéritaires en Europe. La politique de Macron engendrant de profondes désillusions, ne fera en définitive qu’assurer la victoire de Le Pen en 2022. Il faut, en tant que révolutionnaires, se projeter sans plus attendre dans l’avenir.
Ainsi, on croit voter Macron et de fait, on planifie l’arrivée de Le Pen. Telle doit être l’analyse que nous devons projeter avec le vote Macron. J’attends d’être contredit sur ce point.
NE NOUS SOUMETTONS PAS A LA PRISE EN OTAGE : Le système de la Ve République est, au-delà de la monarchie républicaine, dénoncée avec juste raison dans notre programme, un système qui « prend en otage » les citoyens au nom du « moindre mal ». C’est la fonction dévolue à Le Pen que de jouer le rôle des rabatteurs de gibier. Et nous y sommes.
NE PLUS PARTICIPER AU SYSTEME D’ESCLAVAGISME : En Egypte ancienne, pour la construction des pyramides, les travailleurs étaient esclaves et leur management était le fouet. Mais ce fouet était tenu à tour de rôle par les esclaves. Nous en sommes aussi là.
Dans le capitalisme industriel, Marx a lui décrit ce phénomène d’auto-exploitation par le concept d’aliénation : « Dans les Manuscrits de 1844, il décrit un monde capitaliste dans lequel le travailleur vend sa force de travail. La finalité, la raison d’être de son travail lui échappe complètement : ce n’est plus sa motivation propre qui le fait agir, mais les contraintes du système qui le forcent à « se vendre ». En ce sens, le travail humain étant assimilable à celui de la machine, le risque est grand pour que le gestionnaire de la production considère l’homme comme un rouage parmi d’autres, comme une pièce interchangeable. En conséquence, il s’instaure un climat aliénant lorsqu’une activité humaine est dépossédée de sa finalité immédiate ; l’individu agit sous les impératifs de lois (économiques) qui lui échappent, les lois d’un système (économique) qui le dépasse :
D’où cette conclusion inégalable : « Une conséquence immédiate du fait que l’homme est rendu étranger au produit de son travail […] : l’homme est rendu étranger à l’homme. »
En définitive pour lui, la liberté réelle commence ainsi : « A la vérité, le règne de la liberté commence seulement à partir du moment où cesse le travail dicté par la nécessité... La réduction de la journée de travail est la condition fondamentale de cette libération. » / K. Marx
POUR UN BOYCOTT DU SECOND TOUR : Nombre d’amis et camarades risquent d’être choqués par cette position, et j’en connais les difficultés. Tant de camarades sont morts pour obtenir le droit de vote, sauf que là ce n’est plus ainsi que se pose la question, mais la question est celle de l’utilité d’un bulletin de vote qui ne permet plus vraiment de décider des politiques à mettre en œuvre. Avec la « légalisation du vote Le Pen », souhaité et construite par le système dominant (Social libéralisme, libéralisme de marché) sous impulsion du MEDEF (concurrence entre tous), nous voici revenu à une certaine forme de « suffrage censitaire » où s’appuyant sur les sondages qui donnent le F.N haut, l’élection ne se fait plus dans un cadre libre mais sous contrainte du risque F.N.
Dès lors, si la Ve République est une République monarchique où règnent :
- La domination de l’argent, et son accumulation le seul objectif (« Accumulez, accumulez, c’est la loi et les prophètes » / Karl Marx / Le Capital
- La corruption comme système de reproduction du pouvoir
- La surexploitation des hommes et de la nature au point de pouvoir détruire la civilisation humaine « Le Capital épuise deux choses : le travailleur et la nature » Karl MARX.
- L’impossibilité réelle pour les citoyens de pouvoir voter pour ceux qu’ils souhaitent puisque pris en otage dès le premier tour par le « vote utile pour… éviter les extrêmes,
Alors j’en conclu qu’i faut participer le moins possible à la légitimité du Pouvoir qui va se mettre en place, et comme l’ont dit les Étasuniens « Not in my name ».
Rappelons ici que le vote blanc n’est pas reconnu, il est rangé avec les nuls. Le seul message qui peut dès lors être envoyé, c’est de refuser de participer à la légitimité du pouvoir qui va se mettre en place.
J’y rajoute que notre programme est celui des insoumis et que donc la question posée est :
Va-ton se soumettre à un système qui nous oblige à choisir entre « l’extrême droite » construit par le système pour faire peur et « l’extrême marché » porté par le banquier de service et auquel il faudrait se soumettre au nom du « moindre mal » ? Rappelons ici ce que Machiavel encore lui écrivait : « La meilleure forteresse des tyrans c’est l’inertie des peuples » Il nous faut donc ni voter Macron, ni rester inerte.
POURSUIVRE NOTRE ACTION EN REMETTANT EN CAUSE LA LEGITIMITE DE LA V EME REPUBLIQUE : Derrière la défaite des apparences, se cachent les prémices de la « révolution citoyenne ». Il nous faut comprendre la situation politique du moment, qui voit la matérialisation de la décomposition du système politique tel que peut désormais le reconnaître le journal Libération : « La Vème République à bout de souffle ». Et l’article poursuit : « Ce premier tour de l’élection présidentielle vient de mettre un coup violent et peut-être fatal, à notre Vème République. On la savait vieillissante et décriée. Elle est en train de devenir impotente. A la lecture des résultats du scrutin de dimanche, on ne prendra pas beaucoup de risques en affirmant que la légitimité du huitième Président élu au suffrage universel sera demain d’une inquiétante fragilité ». Pour que le journal Libération puisse écrire ainsi confirmant l’analyse des insoumis, c’est que le mal est vraiment profond.
LE MATIN NEUF : Voilà les mots et les phrases de Jean-Luc Mélenchon : « Ce sont vos beaux sourires, vos yeux qui brillent, vos chansons, votre amour pour demain. Le voilà, le matin neuf qui se lève. À vous, jeunes gens, de reprendre la tâche et le flambeau à l’endroit où je vous l’aurais donné et tendu d’une main à l’autre. Allez, on est la France insoumise, maintenant et pour toujours ! ». C’est à ce défi que nous sommes aujourd’hui confrontés et non au prochain locataire de l’Elysée.
Fabrice AUBERT