Les USA l’ont dit sans ambages, ils contrôlent 50 % des ressources de la planète et ils ne sont que 10 %. Ils ont dit également que le but de leur politique est de garder le contrôle du 50 % des ressources de la planète. Il s’ensuit que toutes leurs guerres sont des guerres de pillage, comme avant eux celles des européens pendant plusieurs siècles, mais la roue tourne, ce sont aujourd’hui les USA qui contrôlent le monde. Le tribunal de Nuremberg a défini qu’une guerre de pillage est le crime suprême. Le problème avec les tribunaux internationaux est que ce ne sont que des instruments aux mains des grandes puissances, car les USA ne sont pas seuls, la France et l’Angleterre les accompagnent systématiquement dans ces aventures criminelles, avec une exception, la France lors de la guerre du Golfe. Ces tribunaux ne pourront donc faire leur travail et enfermer nos politiciens que le jour où il y aura eu un changement de société, lequel ne pourra venir que d’en bas.
La bonne nouvelle est que ce ne sont pas ces salauds qui appuient sur la gâchette. La mauvaise est que chez nous bien trop de gens idéalisent et romantisent encore le capitalisme. Car si les superpuissances fond des guerres, ce ne sont pas pour leur peuple mais pour leurs multinationales, et elle ne luttent pas contre le terrorisme, elle le créent. De plus nous sommes dans une situation propice au plus folles des guerres, car la superpuissance en chef, les USA, a une économie en faillite et complètement délocalisée, une économie dans laquelle les entreprises gagnent plus d’argent en spéculant qu’en faisant tourner la machine industrielle. Ce sont des conditions similaires qui ont conduit à la 2ème guerre mondiale, mais aujourd’hui c’est encore pire car il n’y a aucun espoir d’amélioration de l’économie dans un contexte capitaliste. La crise d’aujourd’hui est caractérisée par la rareté des matières premières, un contexte insurmontable pour le capitalisme et son dogme de la croissance infinie.
Face à cela, comme le dit Michel Collon, nous devons tous être des journalistes. C’est-à-dire que nous devons nous documenter, lire les articles des uns et des autres, les comparer, en tirer nos conclusions, faire tourner l’information, provoquer des discussion, etc. La première victime d’une guerre est la vérité, c’est pourquoi nous devons nous approprier l’information et la faire circuler. Nous ne pouvons pas tous savoir, mais nous avons tous des sujets que nous connaissons mieux que d’autres, et comme nous sommes les 99 %, nous sommes partout.