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La fiction au-dessus de la réalité

« Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles. » - Sénèque

Le cinéma fait pleurer, rire , il procure des émotions, des sensations, parfois il prône l’espoir ou devient l’arme de la haine.

Voulez vous connaître une étrange sensation ?

Des discussions qui s’éternisent sur un sujet fictif," alors tu l’as vu le film ?"

Tu en penses quoi ?

- Rien, l’acteur n’est pas bon.
- Chacun ses goûts.

La réalité tout le monde l’a oubliée.

Des millions d’individus qui meurent chaque jours à cause des décisions politiques. L’impérialisme mondial qui se poursuit en Afrique, en Amérique Latine, au Proche et Moyen Orient, et le seul sujet reste : Hollywood.

En 1999, un professeur d’économie explique à ses élèves que le monde véhicule les valeurs américaines. Ainsi, elle arrive à la conclusion suivante : "De Coca Cola à Michael Jackson, les Etats- Unis vous ont tous mis d’accord".

Un élève vexé par cette conclusion en parle à son professeur de philosophie, ce dernier donne le devoir suivant : Doit-on toujours dire la vérité et à quel prix ?

Personne ne comprend le lien entre le sujet et le cours d’économie, pourtant lors de la correction le professeur affirme en guise de conclusion :

"Le monde est conditionné par les valeurs américaines, être libre c’est être américain, voilà la vérité sur les codes qui traversent notre société.

Alors, celui qui renie ce pays et mange, dort, boit américain, peut-il renier cette vérité ?

Je ne vous parle pas d’anti-américanisme mais de conditionnement mental".

Revenons à la fiction, pourquoi le sang versé dans le monde réel ne touche pas plus que le sang qui coule au cinéma ?

Doit-on faire de ce monde "une grande blague humaine" pour être conscient que l’enjeu n’est pas de regarder là où est la lumière lorsque l’on a perdu un objet mais de réfléchir sur son parcours pour le retrouver ?

Les hommes qui incitent à la haine en sont les garants et pendant ce temps, qui se préoccupe d’une attaque éclair au Mali, en Syrie ou encore en Tchétchénie ?

Alors, il est facile d’endormir une société :

Refaire naître le mythe de l’invincibilité de l’olympique de Marseille, faire venir un "riche con" au PSG, pendant ce temps augmenter le prix du gaz, taxer les retraites et demain pourquoi ne pas privatiser l’enseignement pour récolter les milliards au nom de "la Sainte dette et de la bêtise de nos faibles esprits".

Sincèrement, je ne crois pas que la réalité nous marque, parce que la Grèce vit un moment difficile, si c’était un film on verserait des larmes.

Dommage qu’Angela et François ne soient pas de très bons acteurs pour nous faire prendre conscience que "L’avenir n’est pas à nous", non ! non !

Il appartient à l’aveugle qui se fiche du cinéma et garde les yeux fermés en espérant percevoir le vrai sens de la vie : l’amour de l’humanité, les uns au service des autres, les autres au service de l’unique.

Sayid, un citoyen du monde

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La contribution la plus importante d’Obama a été d’embellir, de vendre à l’opinion publique et de prolonger les guerres, et non de les terminer. Ils l’ont bien vu pour ce que sont réellement les présidents américains : des instruments permettant de créer une marque et une image du rôle des États-Unis dans le monde qui puissent être efficacement colportées à la fois auprès de la population américaine et sur la scène internationale, et plus précisément de prétendre que les guerres barbares sans fin des États-Unis sont en réalité des projets humanitaires conçus avec bienveillance pour aider les gens - le prétexte utilisé pour justifier chaque guerre par chaque pays de l’histoire.

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