
La production de biocombustibles doit tenir compte du droit à l’alimentation et la sécurité alimentaire des populations, conclut un document de la Conférence Régionale de la FAO pour l’Amérique latine et les Caraïbes qui a lieu au Brésil.
« Dans la conception de politiques publiques pour la production de biocombustibles, il est prioritaire de tenir compte de la dimension du droit à l’alimentation et à la sécurité alimentaire de la population, principalement des secteurs sociaux les plus vulnérables », indique le document du comité technique de la conférence divulgué par la chancellerie brésilienne.
Le comité est formé par des représentants de 33 états latino-americains et des Caraïbes réunis depuis lundi dans une conférence régionale.
Les représentants ont étudié les possibles effets « sur la sécurité alimentaire, l’environnement et l’économie des petits agriculteurs » dû au développement de la production agricole destinée aux biocombustibles.
Les représentants régionaux ont considéré que la FAO peut avoir un rôle dans l’affaire : « En soutenant le bilan de la capacité bioénergétique de chaque pays et les possibilités qu’ offrent la production de biocombustibles dans les pays intéressés ».
Les biocombustibles se sont transformés en sujet le plus polémique qui divise plusieurs pays de la région, dans l’actuel contexte de hausse des prix mondiaux des céréales, ont indiqué des représentants de la FAO à l’Afp.
Le Brésil est, avec les Etats-Unis, le plus grand producteur mondial de bioetanol ; bien qu’il reconnaisse que l’éthanol que les Etats-Unis produisent avec le maïs a eu des effets sur les prix internationaux des céréales, il considère que sa propre production, d’éthanol de canne de sucre, n’affecte pas ces marchés.
TeleSUR - Afp/AV