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Kurdistan : la quiétude troublée des rebelles du Qandil, Boris Mabillard.








Le courrier, mercredi 13 Juin 2007.


Depuis les années 1990, les insurgés du PKK contrôlent une enclave dans les montagnes, à la frontière iranienne. Soutenus tacitement par les Kurdes irakiens, ils y ont aménagé des camps d’entraînement. Mais les menaces du général turc Yasar Büyükanit ont troublé leur quiétude.


Sangasser, dernier village avant les contreforts du mont Qandil. La route pique vers les montagnes et un barrage des peshmergas marque la fin de la région sous contrôle du KRG, le gouvernement régional kurde. Les paysages deviennent plus sauvages, la route suit la vallée, remonte le torrent, serpente et s’élève enfin jusqu’au col. La vue est spectaculaire. C’est là que le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) a son premier poste de contrôle. Deux drapeaux marquent cette frontière à l’intérieur de l’Irak. Une guérite abrite les hommes de la sécurité ; à l’intérieur, pas de confort, des portraits muraux d’Abdullah Ocallan pour seul décor. Dehors, sur des chaises en plastique, deux hommes en treillis disputent une partie d’échecs pour tromper l’ennui.

La région contrôlée par le PKK représente une sorte d’enclave nichée sur les pentes du massif de Qandil, à la frontière iranienne. Officiellement, les peshmergas du gouvernement régional kurde règnent sur la région. En fait, ils n’y mettent pas les pieds. Ici, c’est le PKK qui fait la loi. Sans avoir de limites précises, son territoire s’étend le long de la frontière iranienne jusqu’à la Turquie.

A partir des années 1990, les insurgés du PKK se sont installés dans ces montagnes, bénéficiant du soutien tacite des Kurdes irakiens. Ils y ont aménagé des bases, des camps d’entraînement, un réseau d’abris, et ne font aucun secret de leurs activités. Au contraire. Mais les menaces du général turc Yasar Büyükanit ont troublé leur quiétude. La possibilité d’une attaque de la Turquie est prise très au sérieux et les infrastructures ont été déplacées, mieux cachées. (...)

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