Les pays les plus grands utilisent, gaspillent et accélèrent l’épuisement des ressources naturelles, mais les habitudes de consommation dans lesquelles ils sont immergés ne leur permettent pas de faire machine arrière.
On a habitué les gens à l’idée que c’était comme ça qu’on vivait libre, que vivre autrement, c’était abandonner la liberté. C’est la règle insoutenable qui maintient beaucoup de pays dans une crise dont ils sortiront difficilement avec plus de justice sociale.
Quelques pays riches ont depuis des années développé des plans pour s’approprier tout ce qui se trouve d’utile sur la planète. Il y a des livres, des documents, des milliers de témoignages qui le prouvent. Nous le vivons chaque jour. On dit que dans les prochaines années les guerres seront pour l’eau et non plus pour le pétrole.
Ces quelques pays, armés de bombes et de canons, veulent décider du sort de la planète et, selon leur logique égoïste, beaucoup pourrait être sacrifié.
Un monde orwellien, voilà ce que supposent leurs projets, basés sur la force.
Qu’est-ce qui reste de la Déclaration des Droits de l’Homme face à cela ?
Où sont la Liberté, l’Égalité et la Fraternité dans un monde où règne la loi du plus fort ?
Je suis du Sud. De part la géographie et mon parcours je suis de la partie condamnée. Mais je ne me résigne pas à la discrimination et à l’abus de pouvoir. Et je me refuse à être au service d’un puissant pour qu’il me prenne en compte. Loin de moi ceux qui le font ; c’est une question de jugement.
Je pense que j’ai une aussi bonne Histoire que n’importe qui et je suis fier de mon sang de métisse, qui, quand il ne peut grandir vers l’extérieur sait grandir à l’intérieur.
Et qu’ils aient eux-mêmes ce qu’ils me souhaitent.
Source : http://www.cubadebate.cu/opinion/2013/04/26/siento-sano-orgullo-de-mi-sangre-mestiza/
Silvio Rodríguez et un chanteur-auteur-compositeur célèbre en Amérique latine
La peinture qui orne le site de Cubadebate où figure l’article de Silvio Rodriguez est de Oswaldo Guayasamin (Canción de la vida profunda), peintre Equatorien de père Indien et de mère Métisse, qui a un musée à La Havane. Oswaldo Guayasamin est également très connu en Amérique latine.