Les révélations apparemment infinies de fissures et d’autres dégâts sur les réacteurs dépeignent une image sinistre de la sécurité des centrales nucléaires au Japon. Dire manshin soi (blessé partout) au sujet des réacteurs serait une exagération, mais on serait tout de même prés de la vêrité.
Il est apparu que Les compagnies énergétiques ont négligé aussi bien des dégats existants que tenté de les dissimuler.
Apparemment, la suffisance a mené ces sociétés à décider qu’il n’y avait aucun besoin d’informer le public pour quelques " éraflures."
Cinq des 29 cas d’opération de camouflages qui sont venus à la lumière à la fin du mois d’août ont impliqué le réacteur No 1 de Fukushima une Centrale nucléaire controlée par Tokyo Electric power Co.(TEPCO).
Un mois plus tard, vers la fin de septembre, il est apparu que la société a dissimulé des fissures dans 12 sections des mêmes tuyaux de système de recirculation du réacteur.
TEPCO a violé de manière flagrante son obligation de rendre compte de l’état de ce même réacteur. En 2000, Tepco a remplacé le linceul du réacteur, un mur contrôlant le flux de liquide de refroidissement, sans évoquer les fissures qui y avaient apparu. Au prix de 10 milliards de yen, c’est un équipement qui revient cher.
En fonctionnement depuis 1971, c’est le réacteur nucléaire le plus vieux de TEPCO. La fatigue du fait des des années en a fait une source de problèmes. Un terme technique semblerait s’appliquer ici : kokeinen-ka (être enclin aux problèmes du fait d’un âge avancé).
Le manuel de la société conseille aux ouvriers de l’usine de conduire des contrôles réguliers et sophistiqués pour faire face aux problèmes. Les révélations au sujet des infractions ininterrompues à la sécurité me font me demander si TEPCO n’a pas employé des techniques sophistiquées pour ses opération de camouflage plutôt que pour les contrôles.
Pourquoi TEPCO cache-t-il des fissures et d’autres dégâts sur les réacteurs ? Dans un rapport intérimaire, l’Agence Nucléaire et Industrielle de Sécurité a avancé le point de vue suivant. Elle explique que le problème provient essentiellement du fait qu’une centrale nucléaire est un système énorme, complexe et délicat. Les experts qui y sont Retranchés en font leur monde. Cela rend difficile les interventions des étrangers, et cela entrîne unesurveillance inadéquate depuis l’extérieur.
Évidemment, il y avait d’autres raisons, comme les pertes qui auraient résulté si les opérations d’un réacteur avaient dû être suspendues pour la réparation ainsi que les énormes dépenses nécessaires pour remplacer les parties forcées.
La Commission de Kemeny, qui a examiné la cause du déqastre nucléaire de 1979 sur Three Mile Island a averti que le danger le plus grand a résulté de la confiance aveugle dans la sécurité. Cet avertissant est toujours valable. Les cadres de société énergétiques doivent lire le rapport de la commission à nouveau.