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Iran : de Moscou à Cuba en passant par Kurna-2.


L’initiative de Poutine sur les technologies nucléaires et le problème iranien.


RIA Novosti, 1er février 2006.


Le 25 janvier, intervenant devant le Conseil interétatique de la Communauté économique eurasiatique, réuni à Saint-Pétersbourg, le président russe Vladimir Poutine s’est prononcé pour la création d’un "prototype d’infrastructure globale" qui permettrait de garantir à toutes les parties intéressées, un accès égal à l’énergie atomique, "le régime de non-prolifération étant strictement respecté".

L’élément clé de cette infrastructure doit être, selon le président russe, un système de centres internationaux spécialisés dans la prestation de services en matière de cycle du combustible nucléaire comprenant l’enrichissement d’uranium sous le contrôle de l’AIEA "sur la base d’un accès non discriminatoire".

Parlant du fonctionnement de ces centres internationaux "accessibles sans discrimination", Vladimir Poutine est subitement revenu sur le problème le plus délicat et le plus sensible de la coopération dans le domaine du développement de l’énergie atomique avec les pays qui ne possèdent pas encore leur propre nucléaire civil : le respect du régime déclaré par le document fondamental intitulé "Traité de non-prolifération des armes nucléaires" (TNP).

Le régime de non-prolifération est un problème effectivement très délicat car il est pratiquement impossible de respecter à la fois "l’esprit et la lettre" du document.

D’une part, le TNP oblige les pays possédant des technologies nucléaires avancées d’apporter aux autres pays signataires leur assistance dans le développement du nucléaire civil, mais d’autre part il oblige les uns et les autres à ne pas dépasser les limites du régime de non-prolifération. Comment concilier les deux si le processus de développement de l’énergie atomique s’approche inévitablement de la limite au-delà de laquelle la création de l’arme nucléaire sans l’aide des Etats possédant les technologies avancées ne dépend que de la volonté politique ?

L’exemple le plus connu est celui de la Corée du Nord : elle crée légalement, dans le respect du TNP, des technologies nucléaires civiles pour dénoncer ensuite le traité et annoncer la possession de l’arme nucléaire.

Le mécanisme le plus opérant servant à mettre en évidence cette volonté politique pour éviter une réédition du scénario nord-coréen est aujourd’hui le fameux "axe du mal" de Washington qui comporte, entre autres, l’Iran.

Dans le contexte de l’initiative russe, le cas de l’Iran est classique. Il est soupçonné de suivre la voie indiquée par la Corée du Nord, et ce pour la seule raison qu’il défend son droit, stipulé pourtant par le TNP, de développer ses propres technologies d’enrichissement d’uranium, tandis que du point de vue économique il est plus avantageux d’acheter de l’uranium enrichi aux pays producteurs.

L’Iran, pour sa part, insiste sur son droit de développer ses propres technologies de conversion de l’uranium et fournit un argument d’une logique désarmante : qui peut garantir que le pays fournisseur d’uranium enrichi ne décidera pas un jour de profiter de la situation dépendante du pays consommateur pour réaliser ses propres objectifs ? Par exemple des objectifs politiques comme le renversement du régime en place ?

En d’autres termes, la situation est telle qu’elle permet à chacune des parties de défendre sa position : à l’une qui se prévaut de l’esprit, à l’autre qui s’accroche à la lettre du Traité de non-prolifération. C’est une impasse : tant que vous n’êtes pas pris en flagrant délit, vous n’êtes pas en infraction, mais si vous êtes pris hors TNP, vous n’encourez pas de sanctions.

De l’avis de l’expert russe Alexéi Arbatov, l’initiative russe énoncée par le président Vladimir Poutine est bonne parce que, au cas où elle serait réalisée, le "système de centres internationaux fournisseurs de services en matière de cycle du combustible nucléaire, dont l’enrichissement d’uranium sous le contrôle de l’AIEA, exclut la possibilité de spéculation aussi bien pour les pays consommateurs que pour les pays producteurs.

La Russie a l’intention de profiter de sa présidence du G8 pour proposer cette approche aux pays membres, à tous ses partenaires dans l’utilisation pacifique de l’énergie atomique. Cette initiative vient à propos car le Conseil des gouverneurs de l’AIEA tiendra les 2 et 3 février une session extraordinaire sur le problème nucléaire iranien.

Ce n’est un secret pour personne que le principal argument de la Russie dans la discussion avec l’Occident et les Etats-Unis qui prônent des mesures drastiques à l’encontre de l’Iran sera précisément l’accord de ce dernier pour participer au projet russe de coentreprise d’enrichissement d’uranium sur le territoire de la Russie. L’Iran, il faut le reconnaître, a réagi mollement à cette proposition qu’il a qualifiée cependant de "positive" tout en assortissant son éventuelle participation d’une série de conditions dont l’une se ramène à l’internationalisation du projet avec la participation de pays tiers.

Comme s’il prévoyait une telle tournure des événements lors des discussions inévitables à la prochaine réunion du Conseil des gouverneurs de l’AIEA, Vladimir Poutine a déclaré que "la Russie a déjà formulé une telle initiative et est disposée à créer un centre international sur son territoire".

Nul doute, des technologies avancées seront nécessaires pour créer des réacteurs de nouvelle génération et de nouveaux cycles de combustible. Ce sont là des problèmes qui ne peuvent être résolus que dans le contexte d’une large coopération internationale, selon le leader russe.

Pourquoi ne pas essayer ? On n’a pas le choix. Peut-être l’initiative russe constituera-t-elle un précédent en prouvant qu’il est possible de respecter à la fois la lettre et l’esprit du Traité de non-prolifération, y compris dans le règlement du problème iranien.

Piotr Gontcharov, commentateur de RIA Novosti

- Source : http://fr.rian.ru/


L’Iran ne voit pas de raisons pour réaliser le plan russe d’enrichissement d’uranium.


RIA Novosti, Moscou, 4 février 2006.


L’Iran considère qu’après la décision de l’AIEA d’informer le Conseil de sécurité de l’ONU du problème nucléaire iranien il n’y a plus aucune raison de suivre le plan russe d’enrichissement d’uranium.

"Maintenant il n’y a plus de raisons suffisantes pour que le plan russe soit suivi", a déclaré le vice président du Conseil de la sécurité nationale de l’Iran, Javad Vaïdi, dans une interview accordée par téléphone à la télévision iranienne depuis Vienne.

"L’enrichissement d’uranium va reprendre à Natanz à une échelle industrielle conformément à une loi adoptée par le parlement iranien", a dit le politique iranien.

- Source : http://fr.rian.ru


Un diplomate russe explique la position de Moscou sur la résolution de l’AIEA.


RIA Novosti, Vienne, 4 février 2006.


La Russie considère la mission du directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) consistant à informer le Conseil de sécurité de l’ONU du problème nucléaire iranien comme une démarche visant à ce que l’ONU ait une idée claire et complète du travail effectué par l’AIEA sur la question iranienne ainsi que sur le comportement que le Conseil des gouverneurs attend de Téhéran, a déclaré Grigori Berdennikov, représentant permanent de la Russie près les organisations internationales à Vienne, au cours de la réunion spéciale des gouverneurs de l’AIEA.

"Comme la grande majorité des membres du Conseil des gouverneurs, nous sommes convaincus que l’éclaircissement des questions en suspens et la restauration de la confiance quant au caractère exclusivement civil du programme nucléaire iranien passent obligatoirement par la coopération totale et active de l’Iran avec l’AIEA. Il faut aussi que Téhéran réponde positivement aux appels du Conseil des gouverneurs, comme cela est mentionné dans la résolution que nous venons d’adopter", a dit le diplomate russe.

Grigori Berdennikov a fait remarquer que "Le Conseil des gouverneurs adresse à l’Iran un signal sérieux sur la nécessité de prendre des mesures urgentes à même de lever la tension autour du programme nucléaire iranien".

"Nous sommes satisfaits de constater que, comme cela ressort du texte de la résolution, le travail sur le programme nucléaire iranien sera poursuivi dans le cadre de l’AIEA. La préparation par le directeur général de l’AIEA d’un rapport détaillé sur l’application de la résolution du Conseil des gouverneurs pour la réunion que le Conseil tiendra au mois de mars constituera une étape importante de ce travail. Nous conférons une grande importance à ce rapport et à son examen détaillé au cours de la prochaine réunion du Conseil des gouverneurs. Une fois cela fait, le Conseil des gouverneurs devra décider de la marche à suivre", a déclaré le diplomate russe.

Selon Grigori Berdennikov, "on voudrait espérer qu’il sera alors possible de faire évoluer la situation vers le mieux et nous invitons les amis iraniens à coopérer pleinement dans la mise en application de la présente résolution. Partant, le Conseil de sécurité, qui va entrer en possession d’un rapport informationnel sur les démarches entreprises par le Conseil des gouverneurs, pourrait partir du fait que le problème est en voie de règlement et qu’il le sera par le truchement de l’AIEA sans immixtion supplémentaire".

Le représentant russe à Vienne a relevé que la mission du directeur général consistant à informer le Conseil de sécurité est considérée par la partie russe "comme une démarche visant à assurer que l’ONU ait une vision claire et complète du travail de l’AIEA concernant la question nucléaire iranienne et le comportement que le Conseil des gouverneurs attend de Téhéran".

"Telles sont les considérations qui nous ont incités à voter en faveur du projet", a dit Grigori Berdennikov.

- Source :
http://fr.rian.ru


Poutine a vendu son vote au plus offrant...


L’octroi de juteux droits d’exploitation et d’extraction dans le vaste gisement pétrolier irakien de Kurna-2 constituait pour Moscou une carotte supplémentaire.

Le contrat de 6 milliards de dollars, portant sur l’exploitation et l’extraction du pétrole du gisement Kurna 2 pour une durée de 23 ans , avait été signé en mars 1997 par le ministère irakien du Pétrole, LUKOIL, Zarubezhneft et Mashinoimport puis rompu par les irakiens en décembre 2002, alors qu’à cette époque ils n’avaient déjà plus beaucoup d’alliés.

La Russie n’a jamais renoncé au pétrole de Kurna-2. Fin novembre 2005, le président de LUKOIL, Vagit Alekperov rencontrait le ministre irakien des Affaires étrangères, Khoshiyar Zibaree, un Kurde irako-américain.(...)

- Lire : Le salaire de la trahison, Washington verse des accomptes, par Catherine-Françoise Karaguézian.<BR>
www.egueule.com/e_gueule.html


Iran : Cap sur New York.


Radio Havane Cuba, La Havane, 3 février 2006.


Il est plus facile d’envoyer un dossier d’accusation de Londres à Vienne ou New York qu’une escadrille de bombardiers de Tel Aviv à Ispahan pour attaquer un centre de recherche nucléaire. Les spéculations vont bon train et nous les examinons dans notre Point de vue

Tandis que les démarches diplomatiques, les pressions et les menaces se multiplient, il est largement question de savoir si Israël va entrer dans la danse et, avec l’impunité dont ce pays a toujours bénéficié, se charger de détruire en vertu d’une " frappe chirurgicale " les installations de recherche nucléaire de l’Iran.

Toutes les analyses rappellent le précédent de 1981 : la force aérienne israélienne a alors détruit un réacteur nucléaire qu’une entreprise française installait en Irak. Même si comparaison n’est pas raison, il serait ingénu de penser que l’Iran n’envisage pas cette éventualité et que ce pays a laissé ses installations à la merci des services spéciaux israéliens et des bombardiers de Tel Aviv.

Ni les Etats-Unis ni Israël ne peuvent être sûrs de posséder un relevé exact des installations nucléaires iraniennes et moins encore de pouvoir les détruire par des raids aériens.

Etant donné que l’usine d’Ispahan est située à plus de 500 km de la frontière avec l’Irak et à 300 du Golfe Persique, il est probable qu’un dispositif anti-aérien capable de détecter la proximité d’avions ennemis et d’agir contre eux est en place.

Si on observe la carte du Moyen Orient, on saisit mieux qu’il y a entre Israël et l’Iran l’énorme distance de 1500 km qui sont en réalité 3000 puisqu’une fois qu’ils auront déversé leurs bombes, les avions doivent retourner à leurs bases.

Plus grave encore, d’éventuels bombardiers israéliens escortés de chasseurs devront traverser l’espace aérien de la Jordanie, la Syrie et l’Arabie Saoudite avant de parvenir dans les cieux de l’Irak occupé. On a du mal à imagine un pays arabe permettant à Israël d’utiliser son espace aérien pour aller attaquer l’Iran.

En supposant que les Etats-Unis défient le monde en prenant directement leur part dans une opération de ce type, pendant que l’affaire est en débat au Conseil de Sécurité, tout serait plus simple car les avions israéliens pourraient se ravitailler au dessus de l’Irak ou même en décoller.

Autre problème, lié, celui-ci, avec l’escalade des frappes car elles ne peuvent se limiter de toute évidence à une attaque contre un réacteur, mais elles devraient tenter d’annuler la capacité de riposte de l’Iran. Pour ce faire, une escadrille de bombardiers ne suffirait pas, il faudrait une vaste opération mettant en scène des centaines d’appareils, des milliers de tonnes de bombes et des semaines. Même comme cela, les garanties maxima ne seraient pas réunies.

C’est pour cela qu’il est question, si ce cas de figure est choisi, d’employer des armes atomiques.

Une telle option provoquerait une crise sans précédent de la production et le commerce pétroliers, non seulement parce qu’elle sortirait de la donne les 4 millions de barils iraniens, mais parce qu’elle mettrait en danger les fournitures de brut et de gaz à l’Europe et à la Chine, qu’elle détruirait les puits et les oléoducs de la région, rendrait impossible la navigation dans le Golfe Persique et bloquerait probablement le Détroit D’Ormuz et le Canal de Suez.

Personne ne doit oublier que la population iranienne est, comme celle de l’Irak, en majorité chiite. Il ne faut pas en conséquence sous estimer l’ampleur que pourrait avoir la riposte de l’Iran et d’autres pays. Les nations musulmanes serreraient probablement les rangs avec l’appui des pays non alignés. En résumé, il s’agirait d’un conflit qui échapperait totalement au contrôle d’Israël et des Etats-Unis.

Certains experts signalent que cette option pourrait porter le pétrole à 300 dollars le baril. Dans une telle hypothèse, l’humanité n’aurait pas d’autre alternative que de déménager vers la lune ou de revenir à l’âge des cavernes.

- Source : www.radiohc.cu


Les 130.000 otages de Bush. Pourquoi les Etats-Unis n’attaqueront probablement pas l’Iran, par Andrew Cockburn.


Le projet d’une bourse iranienne du pétrole, par Krassimir Petrov.

Iran : les USA achèvent les préparatifs en vue d’ une attaque, par Wayne Madsen.


[Mais, par une bizarrerie qui n’est qu’apparente, les plus contents à l’heure actuelle sont probablement à Washington. Le Financial Times, insoupçonnable d’anti-américanisme, n’a-t-il pas écrit que les plus durs dans l’administration Bush -les Cheney, les Rumsfeld, les néo et les théo-cons- espéraient une victoire de Ahmadinejab ? ] Le cri de l’Iran, par Maurizio Matteuzzi.


[L’agressivité des USA s’explique par la peur de voir émerger un pôle indépendant pouvant contrer leurs ambitions au Moyen-Orient. L’Iran a les moyens et l’intention de devenir ce pôle. Notamment avec son projet d’une bourse pétrolière, avec des échanges en euros, qui pourra concurrencer les autres bourses pétrolières (la britannique IPE, l’américaine NYMEX) et mettre en question la domination du dollar sur le marché pétrolier international.]
Iran : la fabrication d’une crise, par Marc Botenga.



Désagréger la Russie et l’Iran : un objectif pour les Etats-Unis ? par Jean-Marie Chauvier.

Géopolitique et « révolutions des couleurs » contre la tyrannie : L’importance stratégique du pipeline de Bakou.


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