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Interview d’ Eric Toussaint : La Banque du Sud doit être indépendante des marchés de capitaux, Sébastien Brulez.








Notisur, Caracas, 13 août 2007.


Où en est la construction de la Banque du Sud à l’heure actuelle ?


Sept pays d’Amérique du Sud sont impliqués dans la création d’une Banque du Sud. En plus du Venezuela qui a lancé l’initiative, se sont ajoutés l’Argentine, la Bolivie, l’Equateur, le Brésil, le Paraguay, l’Uruguay (le Suriname et la Guyane pourraient les rejoindre prochainement). Pour l’Amérique du Sud, il manque seulement la Colombie, le Pérou et le Chili. Mais ces pays ne s’y joindront pas, bien que le Chili participe comme membre observateur aux réunions préparatoires. La Colombie et le Pérou ont des régimes directement opposés à celui de Chavez et sont des fidèles soutiens de la politique des Etats-Unis dans la région. (...)

Une chose importante va normalement se confirmer, c’est le principe d’ « un pays un vote », qui était encore en discussion il y a un mois. Mais ce n’est pas sûr car certains pays (dont le Brésil qui semble revenir à la charge) proposaient un vote proportionnel comme cela s’applique à la Banque mondiale (BM) ou au Fond monétaire international (FMI). Si les pays fondateurs adoptent le même mode de répartition des votes, la Banque du Sud ne représentera pas une alternative à ces institutions en terme de démocratie.


Sept pays se sont investis dans cette initiative, cependant les intérêts ne convergent pas toujours. Quels sont les intérêts en jeux ?

L’économie de l’Amérique du Sud est clairement dominée en premier lieu par les multinationales du Nord et ensuite par le Brésil qui a, avec tous les pays que je viens de citer, un excédent commercial. C’est à dire qu’il exporte vers ces pays plus que ce qu’il en importe. Le Brésil n’est pas à l’initiative de la Banque du Sud parce qu’il n’a pas besoin d’une institution multilatérale continentale pour conforter sa puissance économique.

Tandis que le Venezuela, qui a un agenda volontariste d’intégration latino-américaine avec des critères politiques de gauche, veut le succès de la Banque du Sud. A chaque étape du processus de construction il essaie d’accélérer le rythme pour arriver à des accords.(...)

- Lire l’ article www.cadtm.org




Le FMI et la Banque mondiale perdent de leur influence. Le Venezuela annonce son retrait de ces institutions, par Mark Weisbrot.


Le retour résistible des droites en Amérique du sud, par Raúl Zibechi.






URL de cet article 5389
   
Impérialisme humanitaire. Droits de l’homme, droit d’ingérence, droit du plus fort ?
Jean BRICMONT
Jean Bricmont est professeur de physique théorique à l’Université de Louvain (Belgique). Il a notamment publié « Impostures intellectuelles », avec Alan Sokal, (Odile Jacob, 1997 / LGF, 1999) et « A l’ombre des Lumières », avec Régis Debray, (Odile Jacob, 2003). Présentation de l’ouvrage Une des caractéristiques du discours politique, de la droite à la gauche, est qu’il est aujourd’hui entièrement dominé par ce qu’on pourrait appeler l’impératif d’ingérence. Nous sommes constamment (…)
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Dans la souffrance, la crise à Haiti offre des opportunités aux Etats-Unis. A part fournir une aide humanitaire immédiate, la réaction des Etats-Unis au séisme tragique à Haiti offre des opportunités pour remodeler le gouvernement d’Haiti depuis lontemps en dysfonctionnement ainsi que son économie afin d’améliorer l’image des Etats-Unis dans la région.

Publié sur le site de Heritage Foundation,
janvier 2010
Quelques jours après le séisme à Haiti.

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