@Vagabond : " Vous avez, je suppose payé vos cotisations à LGS pour pouvoir vous exprimer ?"
En effet, il semblerait bien qu’on se dirige vers cela, à voir l’insistance à solliciter des dons et les annonces publiques de ceux qui se sont obligeamment exécutés : il y aura apparemment ceux qui auront versé leur obole, et qui seront en droit de dire ce qu’ils veulent, et les autres, dont la publication des coms dépendra du degré de susceptibilité ou du bon vouloir du modérateur.
Ce qui est clairement exprimé par : "Et sinon, Vagabond and Co, ce petit "clic ?", sinon quel rapport y aurait-il entre ce qu’ont dit les apostrophés, qui n’exprimaient qu’une opinion divergente à celle de l’administrateur, et le don au GS ?
Il est loin, semble-t-il, le temps où la gauche luttait pour qu’Internet soit un espace de liberté, de démocratie et de brassage d’idées, et militait pour son entière gratuité.
Finie l’époque où, qu’il soit aisé ou démuni - exploité et peu rémunéré, au RSA, au chômage ou allocataire d’une faible retraite, par ex., comme, sans doute, beaucoup de ceux qui contribuent au succès du site - chacun pouvait naviguer librement d’un site à l’autre à la recherche d’informations et de références sans qu’on le prenne à partie pour n’avoir pas contribué au financement du site visité.
Terminé le temps où la vocation des administrateurs de sites et de blogs était de faire circuler les infos pour en faire profiter tout le monde, cela au nom de la liberté d’expression et du droit de chacun à avoir accès à l’information.
Je suppose que ce fut également la vocation du GS, qui publie, je dirais, environ 80 à 90% de contributions extérieures bénévoles.
Sale ambiance.
@Emilio, en effet, c’est bien plus complexe qu’une simple affaire de racisme et d’antisémitisme à laquelle on veut la réduire.
D’ailleurs, comme tu le soulignes, si c’était le cas, cela serait réduit à un territoire restreint et pour des motifs explicables, même si impardonnables, évidemment.
Or, c’est au niveau international que ces accusations sont portées, et, toujours contre leurs opposants.
N’y aurait-il aucun "antisémite" dans leurs rangs ?
D’autre part, les Juifs qui s’opposent ouvertement à la politique d’Israël, sont, eux, accusés d’avoir "la haine de soi", quand on ne les traite pas, contre toute vraisemblance, d’antisémites, aussi.
Ce qui montre bien qu’il n’y a de bon Juif que sioniste.
Dans cette logique, il n’y aurait de bon Noir que défenseur de quelque chef d’état africain placé là par les dirigeants occidentaux, de bon Arabe qu’adepte de la politique des Saoud et de bon Blanc que partisan du colonialisme et de l’impérialisme.
Ce que la propagande ne nous a pas encore imposé.
Vouloir imposer ses opinions, des règles de pensée et de conduite, c’est de l’endoctrinement.
Et ce n’est en aucun cas motivé par la lutte contre le racisme : c’est une lutte politique acharnée pour le pouvoir.
Et quoi d’autre que l’accusation d’"antisémitisme" et le spectre de la shoah feraient accepter de fermer les yeux sur les crimes commis au nom du "droit d’exister et de se défendre d’Israël" ?
D’ailleurs, quand on explique la colonisation par la légitimité des Juifs à retourner s’installer sur les terres de Palestine, comment peut-on justifier ceci et quand on prétend combattre l’antisémitisme, comment explique-t-on ceci ou cela ?
Tout n’est que mensonge, intimidation et propagande, relayés par les médias aux ordres des dirigeants des pays occidentaux, aux indignations sélectives et mal placées.
Que de véritables antisémites profitent de la situation, c’est possible.
Mais combien sont-ils ? Une poignée, sans doute, dans le monde entier.
Il n’y a que les sionistes pour "penser à Israël le matin en se rasant".
Le reste du monde a bien d’autres soucis en tête.