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INFO ou INTOX : Communiqué de la Présidence Tunisienne de la République !

Carthage, le jeudi 26 novembre 2012

Tout d’abord, suite à la Conférence-Débat donnée, le samedi 17 novembre 2012 au Palais Présidentiel de Carthage, par Béchir BEN HASSEN, Vice-Président de la Ligue des Oulémas et Prédicateurs, et ce, à l’initiative du Président Provisoire de la République, Conférence-Débat au cours de laquelle le conférencier a appelé à « appréhender le phénomène du salafisme en Tunisie en s’inspirant des expériences étrangères » [sic], Conférence-Débat qui a été suivie par un aréopage d’officiels, de personnalités politiques et de diplomates étrangers, la Présidence de la République invite les membres du dit aéropage et les citoyens qui souhaitent avoir une analyse objective de la mouvance salafiste et de ses réelles connexions avec [ le Parti Islamiste ] Ennahdha, notre allié dans la Troïka [au Pouvoir], à lire ou à relire l’excellent Article du militant politique et associatif Salah ZEGHIDI, ancien prisonnier politique et figure historique de la Gauche Tunisienne et de la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme, intitulé « La diversion salafiste », paru sur le Lien suivant :

http://www.lapresse.tn/19112012/58387/la-diversion-salafiste.html

Ensuite, par équité et afin de tenir compte des diverses sensibilités de tous les citoyens, la Présidence de la République annonce l’organisation, au Palais de Carthage, d’une Conférence-Débat, intitulée «  Pour une perspective Laïque et Féministe du Monde » et animée par l’écrivaine et militante des Droits Humains algérienne Djemila BENHABIB, « fille de Voltaire et fille d’Averroès », comme elle l’aime le dire, condamnée à mort par les «  nazillons verts », alors qu’elle venait d’avoir vingt ans, auteure, entre autres, du livre «  Des femmes au Printemps » ( VLB éditeur, Montréal, 2012) et lauréate du « Prix international de la Laïcité 2012 », et ce , le samedi 31 novembre 2012, à partir de 14 heures.

Les citoyens intéressés et non intéressés, qui n’auraient pas reçu, à ce jour, d’invitation à cette Manifestation Culturelle, sont invités à trouver le Texte de ladite Conférence sur le Lien suivant :

http://sisyphe.org/spip.php?article4314

Et, pour terminer, la Présidence de la République, pour vous encourager à lire cette Conférence, en reproduit ci-dessous un extrait :

« Au printemps de l’année 2012, j’ai vécu au rythme de l’Égypte et de la Tunisie. Je voulais aller à la rencontre de leurs peuples, sentir leurs fluctuations intérieures et capter leurs émotions ; sortir des dépêches de journaux ; saisir à chaud des réalités complexes et contradictoires ; humer l’air ambiant ; arrêter de vivre à distance les bouleversements historiques qu’a connus la région et, surtout, être portée par ce souffle de liberté. J’ai eu l’impression que tout a changé sans toutefois avoir changé. Une chose est sûre : la laïcité et la place des femmes sont au coeur des débats. Plus encore, grâce au statut des femmes, on est à même de comprendre les configurations politiques postrévolutionnaires, de cerner les « blocages » qui crispent les sociétés arabes ainsi que les espoirs qui les animent. En d’autres mots, le statut des femmes a ce pouvoir incroyable de réveiller en chacun son côté un peu obscur ! Le sexe est une affaire politique et la sexualité une fixation qui occupe tous les esprits, celle des femmes est l’affaire de tous, son contrôle relève de la pathologie collective. Dans l’esprit des islamistes, la cause profonde de la régression et du sous-développement est l’absence de morale ou encore l’éloignement de la morale islamique. Bref, « Trop de sexe » a désaxé la Oumma ! ».

URL de cet article 18428
   
« Cuba mi amor », un roman sur le Che de Kristian Marciniak (Rebelion)
Leyde E. Rodri­guez HERNANDEZ
Publié chez Publibook, une maison d’édition française, le roman de Kristian Marciniak : « Cuba mi amor » circule dans Paris ces jours-ci. Dans un message personnel adressé au chroniqueur de ce papier, l’auteur avoue que Cuba a été le pays qui lui a apporté, de toute sa vie, le plus de bonheur, les plus grandes joies et les plus belles émotions, et entre autres l’orgueil d’avoir connu et travaillé aux côtés du Che, au Ministère de l’Industrie. Le roman « Cuba mi amor » est un livre (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

(...) quelqu’un a dit il y a vingt ans : "vous pouvez croire tout ce qu’on raconte sur cet homme, sauf qu’il est mort".

(...) Ce lieu sera pour toujours un témoignage de lutte, un appel à l’humanisme. Il sera aussi un hommage permanent à une génération qui voulait transformer le monde, et à l’esprit rebelle et inventif d’un artiste qui contribua à forger cette génération et en même temps en est un de ses symboles les plus authentiques.

Les années 60 étaient bien plus qu’une période dans un siècle qui touche à sa fin. Avant toute chose, elles ont été une attitude face à la vie qui a profondément influencé la culture, la société et la politique, et a qui a traversé toutes les frontières. Un élan novateur s’est levé, victorieux, pour submerger toute la décennie, mais il était né bien avant cette époque et ne s’est pas arrêté depuis. (...)

Avec une animosité obstinée, certains dénigrent encore cette époque - ceux qui savent que pour tuer l’histoire, il faut d’abord lui arracher le moment le plus lumineux et le plus prometteur. C’est ainsi que sont les choses, et c’est ainsi qu’elles ont toujours été : pour ou contre les années 60.

Ricardo Alarcon,
président de l’Assemblée Nationale de Cuba
Allocution lors de l’inauguration de la statue de John Lennon à la Havane, Décembre 2000

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