Les affabulations dogmatiques des anticommunistes primaires
« Car comme c’est aussi ou peu s’en faut, le 80 ème anniversaire du « pacte germano-soviétique », véritable traité d’alliance avec le régime Hitlérien (qui va presque immédiatement entraîner, pour commencer, le dépeçage de la Pologne entre les deux prédateurs) il est bon de remettre en pleine lumière ce pacte et ses implications » : voici ce que l’on peut lire sur le blog de Marc Daniel Lévy sur le site de Médiapart [1] au sujet du pacte germano-soviétique signé le 23 août 1939 entre Molotov et Ribbentrop. Outre l’argumentation proche du néant – moins de 20 lignes se contentant d’accusations –, on retrouve des affabulations classiques dignes des plus farouches anticommunistes, que le titre de l’article (« 20 août 40 : c’est le grand allié de la Gestapo qui fait tuer Trotsky » !) illustre parfaitement. De fait, depuis la signature du pacte le 23 août 1939, les anticommunistes de tout poil chantent à tue-tête ce refrain d’une prétendue « alliance » entre Hitler et Staline, à l’image de Jean-François Copé : déjà peu à l’aise avec la maîtrise des chiffres – que l’on se souvienne de son incapacité à évaluer le prix d’un pain au chocolat [2] ou de ses problèmes de comptabilité pour la campagne de Sarkozy en 2012 [3] –, l’homme qui a obtenu 0,3% à la primaire de la droite pour la présidentielle de 2017 [4] – soit moins de voix que Jean-Luc Bennahmias à la primaire du Parti socialiste ! – s’était déjà illustré au cours de la campagne pour les élections européennes en déclarant : « Oui, il y a 75 ans, jour pour jour, Staline et Hitler signaient un pacte d’alliance qui a conduit à l’écrasement de l’Europe sous la botte nazie : 60 millions de morts » [5]. On ne saurait faire plus complotiste pour le coup...
Qu’importe : sous la pression des pays d’Europe centrale et orientale ayant accédé à la « démocratie libérale » après l’implosion du bloc socialiste en 1989-1991, le Parlement européen a adopté le 2 avril 2009 une « résolution sur la conscience européenne et le totalitarisme », « qui demande, entre autres, que ses États membres et les autres pays européens proclament le 23 août « Journée européenne du souvenir » pour la commémoration, avec dignité et impartialité, des victimes de tous les régimes totalitaires et autoritaires » [6]. Largement approuvée par les eurodéputés biberonnés à l’anticommunisme primaire, cette falsification mensongère de l’histoire fait la joie de tous les réactionnaires de tout bord, tout heureux de soutenir l’insoutenable équation véhiculée par les « historiens » comme Stéphane Courtois – un fanatique de « l’obsession comparatiste » (Marc Ferro) [7] – selon laquelle « nazisme = communisme = totalitarisme ». Malheureusement pour les (non-) « historiens » anticommunistes, une telle interprétation mensongère ne peut résister à l’épreuve des faits.
L’URSS, citadelle assiégée depuis 1917
Bien évidemment, Lévy, Copé, Courtois et tant d’autres ignorent que la « guerre froide » (en tout cas certainement pas pour la Russie bolchevique, la Corée, le Vietnam, l’Amérique latine, etc., qui connaissent les joies des bombardements et guerres menées par l’impérialisme yankee et ses affidés anticommunistes) débute bel et bien en 1917, comme l’affirment André Fontaine [8] et l’école dite « révisionniste » étasunienne dès les années 1950, et comme l’ont très bien analysé Anatoli Chouryguinine et Youri Korablev, dans La Guerre de 1918-1922. Quatorze puissances liguées contre la Révolution russe [9]. Pourquoi rappeler cet élément ? Tout simplement parce que la Russie bolchevique, puis l’URSS, vivent dans la hantise d’une attaque du camp capitaliste, qui se déploie d’ailleurs dès la fin de l’année 1917 de tous les côtés, y compris dans le Pacifique où le Japon joint la coalition internationale formée sous l’égide de Wilson, Clemenceau et Lloyd George. Cet encerclement reprend de plus bel lorsque le Japon fasciste et l’Allemagne nazie signent le pacte anti-Komintern le 25 novembre 1936. Curieusement, aucune réaction des « démocraties libérales », de fait tout heureuses de voir le « péril rouge » contenu... Autrement dit, alors que l’Allemagne nazie menace d’envahir la Pologne depuis le printemps 1939, Staline craint de se retrouver seul face aux forces de l’Axe – Allemagne, Japon et Italie qui a rejoint le pacte anti-Komintern en 1937, auxquels s’ajoute la Hongrie réactionnaire en février 1939 et l’Espagne franquiste en mars 1939. Et pendant ce temps, les « démocraties libérales », si attachées à la défense de la « paix », des « libertés » et des « droits de l’homme », restent campées dans leur hypocrisie, leur lâcheté... et par-dessus tout leur anticommunisme primaire et vulgaire.
Les « démocraties libérales », entre compromissions et trahisons
Car c’est un autre élément que les Lévy, Copé, Courtois, Furet et compagnie oublient sciemment – ou par pure ignorance –, à savoir les compromissions et trahisons successives des « démocraties libérales » à l’encontre respectivement de leurs « ennemis » et de leurs « alliés ». Compromissions ? Le Royaume-Uni et la France ne sont guère déterminés à contenir le péril fasciste et nazi en Europe, perçu de fait comme un excellent moyen de lutter contre le bolchevisme. Le résultat ? Pêle-mêle :
Absence de réaction face à l’invasion japonaise en Mandchourie en Chine à partir de septembre 1931, le Japon étant perçu comme un rempart contre le bolchevisme en Asie ;
Absence de réaction à la réintroduction du service militaire obligatoire en Allemagne en mars 1935 – mesure interdite par le traité de Versailles du 28 juin 1919 ;
Veto franco-anglais contre l’« alliance de revers » sans répit proposée par l’URSS depuis 1933, puis prétendu « pacte franco-soviétique » de mai 1935 saboté du côté français (il est vrai que celui qui avait signé ce pacte pour la France était... Pierre Laval ! Un véritable crève-cœur pour le futur collaborateur...) ;
Accord anglo-allemand de juin 1935 permettant un puissant réarmement naval de l’Allemagne nazie ;
Contacts maintenus et renforcés entre les élites françaises [10] et britanniques notamment, avec les élites allemandes dans les années 1930, au point que l’ancien Premier ministre britannique Lloyd George, en visite dans le chalet du Führer à Berchtesgaden en septembre 1936, déclare au sujet de ce dernier : « Hitler ne rêve pas d’une Allemagne qui menace l’Europe. Les Allemands ont perdu toute envie de rentrer en conflit avec nous » [11] ;
Accord secret de la France et du Royaume-Uni avec l’Italie fasciste [12] pour annexer une grande partie de l’Ethiopie en mai 1936 – à noter que l’Italie n’est guère sanctionnée par la Société des nations (SDN) à l’époque... ;
Remilitarisation de la Rhénanie en mars 1936 (interdite par le traité de Versailles...) ;
Guerre d’Espagne au cours de laquelle seules l’URSS et les Brigades internationales viennent en secours au camp républicain face à Franco et ses alliés fasciste et nazi, opérant en complète complicité avec le Reich et l’Italie ;
Bien entendu, création du pacte anti-Komintern évoqué précédemment ;
Anschluss (annexion de l’Autriche par l’Allemagne) en mars 1938, pourtant interdit par le traité de Versailles ;
Et, le clou du spectacle, livraison de la Tchécoslovaquie par la France – pourtant liée à la Tchécoslovaquie par un traité depuis 1924... – et le Royaume-Uni aux appétits hitlériens à la suite de la signature des honteux accords de Munich dans la nuit du 29 au 30 septembre 1938 (décision définitivement prise à Londres par les Britanniques et les Français le 29 novembre 1937 [13]). A noter que l’URSS était absente de cet accord (et pour cause), contrairement à l’Italie fasciste qui, de même que l’Allemagne nazie, la France et le Royaume-Uni, ne veulent nullement de la présence des Soviétiques (ni des Tchécoslovaques d’ailleurs...).
Chamberlain (Royaume Unis), Daladier (France), Hitler (Allemagne), Mussolini (Italie) signent le 30 septembre 1938 les accords de Munich. Un an avant que l’URSS ne soit réduite faute de réponse à ses demandes d’accord de défense de la France et de l’Allemagne à signer le pacte germano soviétique.
Bref, alors que l’URSS a clairement ciblé le danger fasciste en appelant à la fondation de la « sécurité collective » contre les agresseurs et à la constitution de Fronts populaires – voir le fameux rapport Dimitrov publié lors du 7e congrès du Komintern en juillet 1935 –, en volant au secours de l’Espagne républicaine, en proposant d’aider la Tchécoslovaquie par l’envoi de troupes (dont le passage fut officiellement refusé par la Pologne réactionnaire et anticommuniste, théorique alliée de la France antisoviétique et liée à l’Allemagne par le « traité d’amitié » du 26 janvier 1934), et alors que les députés communistes en France dénoncent la trahison de Blum par rapport à l’Espagne – Blum lâche d’ailleurs : « Nous sommes des salauds ! » – et refusent en bloc les accords de Munich, les « démocraties libérales » capitulent encore et toujours face au danger fasciste, aveuglées par leur haire du bolchevisme et leur séduction du fascisme : le ministre des Affaires étrangères français au moment des accords de Munich, Georges Bonnet, homme de « haute banque », « pacifiste » convaincu et futur soutien au régime de Pétain, ne démentira pas ! Une « entente cordiale » que l’on retrouve outre-Atlantique : que l’on songe à Charles Lindbergh, décoré par Hermann Göring et qui voit en Hitler un « grand homme » bien moins dangereux que Staline [14], ou encore à Henry Ford, grand financeur du parti nazi tout au long des années 1930 et jusqu’en 1945 [15] – au même titre que tous les créanciers occidentaux du Reich depuis 1933.
Une décision tactique décisive de Staline
C’est dans ce contexte que Staline va accepter de signer le pacte germano-soviétique qui, rappelons-le, est un pacte de non-agression, et certainement pas une « alliance » comme cela est si fréquemment affirmé. Peut-on d’ailleurs imaginer un instant une alliance sincère lorsque l’on sait que l’objectif de Hitler est la conquête d’un vaste Lebensraum (espace vital) à l’est de l’Europe pour son projet de « Reich pour mille ans » ? Hitler lui-même le répète dans Mein Kampf : « Nous arrêtons l’éternelle marche des Germains vers le sud et vers l’ouest de l’Europe, et nous jetons nos regards sur l’Est. » ; « La lutte contre la bolchévisation mondiale juive exige une attitude nette vis-à-vis de la Russie soviétique. On ne peut pas chasser le diable par Belzébuth. » [16] Et de fait, difficile de croire que les dirigeants soviétiques soient naïfs quand ils signent ce fameux pacte : désireux d’attaquer la Pologne, Hitler a pourtant signé en janvier 1934 un pacte de non-agression valable pour au moins 10 ans avec... la Pologne. Il s’agit bel et bien de gagner du temps dans l’industrialisation à marche forcée de l’URSS, qui devient ainsi la troisième puissance industrielle mondiale en 1941 et se retrouve en situation de faire face à l’Allemagne nazie, Hitler n’ayant jamais abandonné son projet de conquête de l’espace vital. Inutile dès lors de compter sur un soutien des « démocraties occidentales », en dépit de quelques éclaires de lucidité de nationalistes farouchement anticommunistes comme Henri de Kérillis, qui s’opposa aux accords de Munich.
Ainsi, pendant qu’Hitler se lance dans ses « guerres-éclairs » en Pologne puis à l’ouest de l’Europe, l’URSS poursuit sa préparation à la guerre, tout en tirant bénéfices « clauses secrètes » du pacte. Il est souvent reproché à l’URSS d’avoir annexé une partie de la Pologne et les pays baltes – rappelons que ces derniers appartiennent à la Russie jusqu’à la paix germano-russe de Brest-Litovsk de mars 1918 ; faut-il rappeler que la Pologne avait repoussé ses frontières orientales de 250 km à l’est de la ligne Curzon fixée par les traités de paix de 1919-1920 (autrement dit, en annexant des territoires appartenant alors à la Russie bolchevique) ? Les dirigeants soviétiques y voient donc l’occasion de laver l’affront du traité de Riga de mars 1921 et, du même coup, de repousser le plus loin possible le risque d’une invasion allemande désormais plus que jamais probable après la liquidation de la Pologne : disposer d’un « cordon sanitaire » antinazi avant d’atteindre Moscou, Leningrad et Stalingrad, voilà une raison majeure du pacte de non-agression. Quant à la rupture du pacte par l’Allemagne nazie le 22 juin 1941 à la suite du lancement de l’opération Barbarossa, elle ne fut pas une « surprise » pour Staline, voyant s’accumuler plus de 4 millions de soldats issus de la Wehrmacht et des pays alliés et satellites à l’Allemagne, 600 000 camions, 4 000 chars, 7 000 canons et 3 000 avions aux frontières soviétiques [17] ; la vraie surprise fut surtout pour les Allemands, qui constatèrent l’ampleur de la farouche résistance et de l’efficace industrialisation soviétique et s’aperçurent rapidement des risques de courir sur deux fronts comme en 1914. Ainsi, les dirigeants soviétiques, Staline en tête, surent réagir rapidement (comme l’illustre le « discours au peuple soviétique du 3 juillet 1941 »), afin d’organiser la résistance et la contre-offensive dans la « Grande guerre patriotique », sous la direction du maréchal Joukov[18].
Une histoire droitisée et travestie par les réactionnaires
Les amalgames grossiers des réactionnaires de tout poil ne saurait résister à une analyse rigoureuse de l’histoire ; mais il n’en demeure pas moins que cette dernière est travestie par les tenants de l’ordre capitaliste, impérialiste et atlantiste (CIA), qui falsifie l’histoire à l’image d’un Parlement européen peu vigoureux en revanche dans la lutte contre les défilés d’anciens Waffen SS en Lettonie ou la présence au pouvoir à Kiev de néonazis se revendiquant de Stepan Bandera, grand collaborateur pendant la Deuxième Guerre mondiale [19]. Quant à Jean-François Copé, il certifie avec son habituelle assurance déconcertante et méprisante que la signature de ce pacte est responsable de la mort de 60 millions de personnes – oubliant au passage qu’il y eut plus de 20 millions de morts en Asie orientale, dont plus de 15 millions de Chinois victimes du Japon fasciste : était-ce vraiment la faute du pacte germano-soviétique, alors que le Japon avait entamé l’invasion de la Chine dès septembre 1931 ?!
L’histoire est d’ailleurs travestie jusque dans l’identité du vainqueur principal de l’Allemagne hitlérienne : si la réponse ne faisait aucun doute en 1945, à savoir l’URSS, un bon lessivage des cerveaux a produit son effet puisqu’en 2004, 60% des Français affirment que ce sont les Etats-Unis qui ont joué le rôle majeur contre l’Allemagne nazie [20]. Pourtant, comme le rappelle justement un article du Monde Diplomatique d’août 2009 : « quatre soldats allemands sur cinq furent tués sur le front de l’Est ; les batailles de Stalingrad et de Koursk n’eurent pas de réel équivalent sur quelque autre théâtre d’opération européen que ce soit (en juillet 1943, la bataille de Koursk engage 4 millions d’hommes et provoque plus d’un million de tués et blessés, dont près de 500 000 pour l’armée allemande ; pendant toute l’année 1943, les pertes étasuniennes et britanniques n’excèdent pas 60 000 hommes) » [21]. De fait, le pacte germano-soviétique, la moins mauvaise option possible lors de sa signature, devient même la meilleure solution possible, sanctionnée par la victoire finale de 1945 comme l’a rappelé récemment le représentant spécial du Président russe pour l’écologie et les transports et ex-chef de l’administration présidentielle Sergueï Ivanov[22].
Ainsi s’écrit chaque jour un peu plus l’histoire droitisée, qui envahit les plateaux télés et nourrit les analyses des « éditocrates », les unes sensationnalistes des chiens de garde médiatiques (à l’image du Point qui alla jusqu’à affirmer que Staline planifia à la fin de sa vie... une nouvelle Shoah ! [23]), les manuels scolaires, les déclarations vaseuses des hommes politiques comme Copé, et bien entendu sans occulter les explications « scientifiques » des « historiens » anticommunistes comme Stéphane Courtois, père du fameux Livre noir du communisme et ayatollah obsessionnel de la comparaison nazisme-communisme pour expliquer, comme son maître à penser François Furet, que les deux sont des « jumeaux » ; et tant pis si le communisme, issu du courant des Lumières et s’en revendiquant, combat le nazisme fondamentalement antihumaniste [24]... Plus que jamais, face à un tel déferlement de mensonges aussi grossiers que dangereux pour le communisme, le combat pour l’« hégémonie culturelle » doit être livré et gagné, ce à quoi s’emploie le Pôle de Renaissance communiste en France (PRCF) par le biais de ses historiennes comme Gisèle Jamet, Annie Lacroix-Riz et Gilda Landini (notamment) et des philosophes comme Aymeric Monville et Georges Gastaud. Cette bataille est d’autant plus fondamentale que, comme prévenait Marx : « Celui qui ne connaît pas l’histoire est condamné à la revivre ».
Fadi KASSEM
Notes :
[1] Voir le lien suivant : https://blogs.mediapart.fr/marc-daniel-levy/blog/200819/20-aout-40-c-est-le-grand-allie-de-la-gestapo-qui-fait-tuer-trotsky
[2] Voir le lien suivant : https://www.huffingtonpost.fr/2016/10/24/pour-jean-francois-cope-un-pain-au-chocolat-coute-10-ou-15-cen_a_21590236/
[3] Voir le lien suivant : https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/09/13/les-exagerations-de-jean-francois-cope-sur-son-innocence-dans-l-affaire-bygmalion_4997065_4355770.html Remarquons que si Jean-François Copé n’a pas été mis en examen, c’est par « absence de preuve » et non « innocence » proclamée par la cour de justice...
[4] Voir le lien suivant : https://www.lemonde.fr/big-browser/article/2016/11/21/jean-francois-cope-cible-facile-a-0-3_5035242_4832693.html
[5] Voir le lien suivant : https://www.youtube.com/watch?v=JOfs41kyTmQ A partir de 5’50.
[6] Voir le lien suivant : https://fr.wikipedia.org/wiki/Journ%C3%A9e_europ%C3%A9enne_du_souvenir
[7] Voir le lien suivant : https://www.monde-diplomatique.fr/2000/01/VIDAL/2079
[8] Voir le lien suivant : http://www.seuil.com/ouvrage/la-guerre-froide-andre-fontaine/9782020861205
[9] Voir le lien suivant : http://editionsdelga.fr/produit/la-guerre-de-1918-1922/
[10] Il est vivement conseillé de lire Annie Lacroix-Riz, Le Choix de la défaite. Les élites françaises dans les années 1930, Armand Colin, 2010 (édition augmentée).
[11] Voir le documentaire Hitler, la folie d’un homme, diffusé sur M6 en 2004. Documentaire disponible au lien suivant : https://www.youtube.com/watch?v=1k5kUctcQzM
[12] Il s’agit de l’accord Laval-Hoare ; on constate au passage déjà l’attirance de Laval pour les régimes fascistes...
[13] Il est vivement conseillé de lire sur ce sujet Annie Lacroix-Riz, De Munich à Vichy : l’assassinat de la Troisième République, 1938-1940, Armand Colin, 2008.
[14] Voir le lien suivant : https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Lindbergh#Lindbergh,_les_nazis_et_l’antis%C3%A9mitisme
[15] Voir le lien suivant : https://www.liberation.fr/planete/1998/12/04/ford-fournisseur-du-iiie-reich-le-groupe-americain-employait-prisonniers-et-deportes-en-produisant-p_254762
[16] Ce ne sont que quelques citations non exhaustives que l’on peut retrouver au lien suivant (pages 493 et 507) : https://beq.ebooksgratuits.com/Propagande/Hitler-combat-2.pdf
[17] Chiffres issus du documentaire Apocalypse. La Seconde Guerre mondiale : le choc. Pour plus d’informations sur l’invasion allemande, lire Geoffrey Roberts, Les guerres de Staline (1939-1953), Delga, 2006.
[18] Pour plus de précision sur ce sujet, lire Domenico Losurdo, Staline. Histoire et critique d’une légende noire, Aden Belgique, 2011.
[19] Voir notamment le lien suivant : https://www.initiative-communiste.fr/articles/europe-capital/quand-un-neo-nazi-ukrainien-rugy-de-plaisir-la-regression-est-en-marche-vers-la-fascisation/
[20] Voir le lien suivant : http://www.slate.fr/story/88935/defaite-nazis-sondage
[21] Voir le lien suivant : https://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2009-08-24-Pacte-germano-sovietique
[22] Voir le lien suivant : https://fr.sputniknews.com/international/201907081041618429-pacte-molotov-ribbentrop-seconde-guerre-modiale-non-agression-allemagne-nazie/
[23] Voir le lien suivant : https://www.lepoint.fr/editos-du-point/michel-colomes/staline-aussi-voulait-sa-solution-finale-13-04-2016-2031862_55.php
[24] Lire notamment Enzo Traverso, A feu et à sang. De la guerre civile européenne, 1914-1945, Stock, 2007.
Fadi Kassem est professeur agrégé d’histoire.