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Reconstruction d’un Parti communiste de combat, résultats décevants du Congrès de la CGT

Refus gouvernemental borné d’écouter le peuple, résultats décevants du congrès CGT, reprise annoncée du « dialogue » entre la Première ministre, Laurent Berger et Sophie Binet ou urgence d’accélérer le renouveau du syndicalisme de classe et la reconstruction d’un parti communiste de combat

Officiellement soutenu par l’UE et fort peu discrètement sommé de tenir bon sur sa contre-réforme par un ministre allemand, le bon sire Macron a continué de provoquer le mouvement social et de dispenser ses leçons au peuple lors de sa visite à Serre-Ponçon : rien à espérer de ce commis de l’oligarchie en matière de retrait de la contre-réforme commanditée par Bruxelles et exigée par le MEDEF. Qu’importe à l’hôte de l’Elysée d’être clairement minoritaire dans le pays et même à l’Assemblée nationale puisqu’il a pour lui, sinon la légitimité « démocratique », du moins les institutions néo-monarchiques de la Vème « République », les 27 gouvernements de l’UE arc-boutés sur les Accords de Barcelone (1) et surtout, les forces étatiques de répression et le grand patronat prêt à punir les travailleurs et les lycéens ayant participé au blocage du profit capitaliste...

Et en avant pour une séance de « Cause toujours ! » A MATIGNON !

C’est dans ces conditions que Mme Borne, apportant au Berger (et secondairement, à Sophie Binet) la réponse de la bergère, a proposé, non de sursoir à la réforme et encore moins de l’abroger, mais de recevoir l’Intersyndicale pour blablater avec elle sur tout et rien, et surtout pas sur l’âge légal de départ en retraite – pendant qu’Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement, a annoncé que « la réforme des retraites n’est pas la retraite des réformes » et qu’un nouveau train de mesures euro-austéritaires appelées « réformes » va à nouveau percuter le peuple français. Sont visés le RSA (pour mettre encore plus la pression sur le marché de l’emploi, donc sur les salaires de tous), ce qui reste du Code du Travail, le statut des professeurs, les travailleurs immigrés... Bref, « dialogue social » signifie toujours dictature patronale pour les millionnaires qui nous gouvernent. Autrement dit : « j’annonce les décisions, vous dites ensuite tout ce qui vous chante, je feins de vous « écouter » et... j’applique de A à Z ce que m’ont commandé d’avance le MEDEF, Bruxelles et la BCE, gardienne du sacro-saint euro. Et j’en profite aussi pour faire des économies massives sur la protection sociale et sur les services publics afin d’abonder la loi de programmation militaire (413 milliards en six ans) que la France s’est engagée à mettre en oeuvre pour répondre aux injonctions des Etats-Unis et de l’OTAN en marche vers un « conflit global de haute intensité » de l’Ukraine à la Corée en passant par Taiwan »...

Relégitimer Macron ou bien dénoncer devant les travailleurs sa totale illégitimité démocratique ?

On aurait donc pu penser que le congrès de la CGT qui vient de s’achever, et dont les secteurs ouvriers les plus combatifs – raffineurs, dockers, cheminots, éboueurs, électriciens-gaziers – ont soutenu et soutiennent encore le bras de fer social à l’avantage de tout le peuple, aurait pu déboucher sur un franc retour au syndicalisme de classe gagnant, sur l’abandon d’une orientation euro-« réformiste » qui n’a apporté aux travailleurs que des défaites depuis les années 1990, sur un rejet combatif du dialogue social bidon cher à Berger (chef de file à la fois de la CES et de la CFDT), vers l’ouverture aux responsables des secteurs les plus combatifs des instances de la Confédération, et surtout, vers une urgente défense conjointe du progrès social, de la paix mondiale et de la souveraineté française écrabouillée par son euro-dissolution en cours dans l’UE et dans l’OTAN. Une telle reconnaissance apportée aux responsables des secteurs en grève reconductible eût été un signal combatif majeur adressé au monde du travail dans son ensemble et à la classe ouvrière en particulier. Du reste, les secteurs rouges concernés ont mené une bataille politique intense avant et durant le congrès et l’on a même vu le rapport d’activité de Martinez, figure très démonétisée de la direction euro-« réformiste » sortante, être rejetée par le congrès, ce qui est sans précédent. On a vu aussi Manu Lépine, chef de file de la très combative Fédération Nationale CGT des Industries Chimiques, ainsi qu’Olivier Mateu, le très populaire et dynamique secrétaire de l’UD des Bouches du Rhône, obtenir plus du tiers des votes alors que, comble de « démocratie », leurs noms n’avaient même pas été inscrits sur la liste officielle des candidats à la direction confédérale !

Mais finalement, Mateu et Lépine ne figureront pas dans les instances, fût-ce en qualité de minoritaires (ils le sont « institutionnellement », même si tout montre qu’ils sont sans doute majoritaires « en bas ») et la nouvelle secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, est la secrétaire générale sortante très « lisse » et « sociétal-européiste », voire discrètement atlantiste, de l’UGICT-CGT. Et la grande presse de s’extasier parce que « la nouvelle secrétaire est une femme », parce qu’elle a longtemps été adhérente de l’UNEF puis... du PS et parce qu’il s’agit d’une cadre, comme si les confédés autres que la CGT n’avaient pas déjà toutes à leur tête des cadres ou assimilés : la CGT était d’ailleurs jusqu’ici la seule centrale à avoir encore à sa tête des ouvriers, des techniciens ou des employés (du moins par leur métier d’origine). L’impact sur le mouvement social est immédiat : Sophie Binet ira « discuter » bras dessus, bras dessous avec Mme Borne à l’occasion d’une rencontre excluant par avance toute renégociation de la contre-« réforme ». Cela n’a d’autre intérêt que de relégitimer le pouvoir macroniste totalement discrédité par trois mois d’un conflit social d’une rare intensité principalement mené par les ouvriers de notre pays, et notamment, par les raffineurs.

Vous avez dit « indépendance syndicale » ?

Il se murmure en outre que la nouvelle direction confédérale, dont certains ténors n’ont pourtant pas cessé de reprocher à Olivier Mateu ou à Emmanuel Lépine d’être trop « rouges », trop « politiques » et « liés à des groupuscules » (???), n’est pas faite pour déplaire au PS (d’où provient Sophie Binet) et au PCF-PGE (notamment par l’entremise de Laurent Brun, numéro 2 du syndicat). Les partenaires de l’inusable et néfaste euro-« gauche plurielle » auraient ainsi habilement joué en écartant à la fois Martinez, qui n’était pas carté politiquement, sa dauphine désignée Marie Buisson et les méchants rouges « ouvriéristes » marseillais ou normands, tout en sanctuarisant la ligne euro-« réformiste », néo-atlantiste et « sociétale » du syndicat. On verra à l’usage, si ce n’est à l’usure car le nouveau bureau confédéral n’éblouit pas par sa cohérence. Mais où est donc la classe ouvrière là-dedans ? Où est la nécessité de mobiliser à fond les salariés pour tenir les blocage et gagner ? Où est la perspective d’un syndicat CGT combatif se plaçant au niveau des durs affrontements à répétition que l’UE et que son proconsul Macron ne vont cesser d’imposer au monde du travail sans lui faire le moindre cadeau et en se souciant comme d’une guigne de l’image toujours plus « respectable » de la Confédé ? Redisons à ce sujet que le problème n’est nullement la personne ni le sexe de la secrétaire générale, d’autant qu’il ne manque pas de femmes « rouges » à la CGT, mais tout bonnement son orientation : combat de classe résolu contre le capital ou bien « social »-européisme mâtiné de complaisance envers la CFDT et envers la Confédération européenne des syndicats inféodée à Bruxelles et à l’OTAN... qui pendant ce temps crée chaque jour un peu plus les conditions d’une possible troisième guerre mondiale ?

Mépris pour les ouvriers en lutte

Le risque évident du résultat plus que mitigé du congrès pourrait être de nourrir l’écœurement des secteurs ouvriers les plus engagés. Comment n’éprouveraient-ils pas de la colère en voyant que la classe ouvrière des raffineries, sur laquelle les médiacrates qui encensent à la fois Berger et Binet ne cessent de tenir des propos méprisants, a été largement contournée dans la composition de la nouvelle direction ? Quel message désastreux envoyé aux prolétaires, quel soulagement sensible dans les salles de rédaction saluant la nouvelle direction « modernisée » comme elles avaient naguère, rappelons-le, salué unanimement la funeste arrivée de Robert Hue à la tête du PCF (non plus un ouvrier franc du collier comme l’avaient été tous ses prédécesseurs Sémard, Thorez, Rochet, voire Marchais, mais le très sirupeux président des élus du PCF... N’est-il pas pourtant évident que le monde du travail forcé à d’incessants bras de fer par le patronat n’a que faire d’une CFDT-bis et que, si la CGT doit avoir un grand avenir dans ce pays, c’est en jouant le rôle d’animatrice du combat de classe qui a conduit aux grandes victoires sociales de 1906, 1936, 1945 et 1968 ? En attendant, et il faut chaleureusement les remercier, les raffineurs viennent de reconduire leur grève, et ils ont bien du mérite de défendre les intérêts de leur classe et de leur pays dans un tel climat quasi « prolo-phobique » !

Nul ne peut pour autant effacer le grand retour de la classe ouvrière sur la scène sociale

En effet, il ne faut pas perdre de vue l’essentiel d’un point de vue historique. L’affrontement de classes qui se poursuit à l’heure où nous écrivons ceci a vu le grand réveil de la conscience de classe et de la force sociale dirigeante de la classe ouvrière (ouvriers, mais aussi employés, techniciens, jeunes précaires, voire ingénieurs de production) ; une capacité qui effraie les états-majors euro-dérivants, de se porter à l’avant-garde du combat social en bousculant les faux-semblants de la « démocratie » macro-amputée et euro-alignée actuelle. Le résultat politique de l’affrontement est clair : le roi Macron est nu, sa légitimité démocratique déjà inexistante (il y a eu près de 55% d’abstentions au second tour des législatives 2022 !) a perdu toute autorité morale chez les travailleurs et si les états-majors euro-formatés qui s’empressent de courir à Matignon ne se hâtent pas de regonfler la baudruche macroniste à coup de « dialogues » bidons (alors que, concrètement, tout le monde en prendrait pour deux ans de plus à grimper aux poteaux électriques durant les tempêtes, à manier des vannes pétrochimiques dangereuses, à réparer des rails, à soulever des poubelles, à débarder des conteneurs, à manipuler à bout de bras des personnes âgées dépendantes, à faire cours devant 35 élèves, etc.), ce pays continuera de couver une énorme crise de régime pouvant se muer en crise révolutionnaire proprement dite !

La question du débouché et du pouvoir politique est donc devenue incontournable pour les luttes sociales

Les ouvriers en lutte et bien d’autres secteurs du salariat, y compris nombre de lycéens et apprentis, ont constaté par ailleurs que, même avec 3,5 millions de personnes dans la rue, même avec de grandes grèves, même avec 70% de Français opposés à la réforme, même avec un gouvernement sans majorité parlementaire nette, un président arrogant exécutant des recommandations d’origine supranationale et patronales et disposant de la force policière armée fait ce qu’il veut. C’est pourquoi du reste, bien des manifestants de ces derniers mois ont fait revivre la symbolique de la Révolution française en comparant Macron à Louis XVI et en se souvenant de la portée proprement insurrectionnelle du refrain de la Marseillaise « Aux armes citoyens ! ».

Á vrai dire, notre peuple n’a désormais plus d’autre choix, sous peine de sombrer dans l’euro-dissolution finale et dans la fascisation pure et dure (qu’elle soit portée par le déjà très brutal régime en place, ou par ses successeurs lepénistes si la grande bourgeoisie mise sur eux parce qu’elle juge Macron « cramé »), que de méditer les écrits des deux des plus grands révolutionnaires de l’histoire mondiale. D’une part, Robespierre : « quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est pour le peuple et pour toute portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ». D’autre part, Lénine : « quand ceux d’en haut ne peuvent plus gouverner comme avant, quand ceux d’en bas ne veulent plus être gouvernés comme avant, alors s’ouvre une période de révolutions ». Le terme de la fascisation survenant quand, le consentement du peuple étant sur le point de disparaître, il ne reste plus aux dominants que la force nue pour le mater (ce que Gramsci appelle « crise de l’hégémonie »).

Remarcher enfin sur nos deux jambes

Mais pour réussir une révolution et conjurer la fascisation, la reconstruction du syndicalisme de classe, si importante qu’elle soit, ne saurait suffire. « Pas de mouvement révolutionnaire sans théorie révolutionnaire » disait Lénine et, à terme, pas de victoire durable de la classe ouvrière, même au niveau purement social et revendicatif, sans un Parti communiste de combat fort, fièrement marxiste, ancré dans la classe travailleuse, lié aux syndicalistes de lutte et discipliné, et sans une claire alternative politique portée par ce parti, centrée sur le monde du travail et proposée à tout le peuple à travers une lutte idéologique de chaque instant. En 1906, il n’y aurait pas eu d’avancées sociales sans Jaurès, Lafargue et le parti socialiste de l’époque qui était encore partiellement marxiste. Pas de congés payés ni de quarante heures en 1936 si les occupations d’usine n’avaient eu pour perspective politique la victoire du Front populaire impulsé par le PCF de Thorez, Duclos et Frachon. Pas de grandes avancées non plus en 1945 (Sécu, retraites par répartition, statuts, conventions collectives, nationalisations, Code du travail...) et, en Mai 68, sans un puissant PCF (lequel se réclamait encore du marxisme-léninisme) portant une alternative politique globale. C’est pourquoi, au sein même du congrès CGT récent, des délégués communistes, souvent sans carte politique car ayant à raison perdu toute confiance dans le PCF-PGE euro-réformiste, voire atlantiste de Roussel (qui a adopté l’infâme résolution du 30 novembre 2022 pour l’envoi d’armes lourdes françaises au régime pro-OTAN et pronazi de Kiev !), discutaient entre eux de la nécessité, pour le succès des luttes, d’accélérer la reconstruction d’un parti communiste de combat. Tant il est clair que pour gagner, la classe ouvrière et la jeunesse populaire doivent remarcher sur leurs deux jambes : d’une part, le syndicalisme rouge doit s’émanciper de toutes les bureaucraties euro-formatées et euro-policées pour servir le monde du travail ; d’autre part il y a besoin d’un parti prolétarien et populaire de combat dont Marx et Engels soulignaient déjà dans le Manifeste du Parti communiste que sans lui, la classe laborieuse serait éternellement condamnée à tirer les marrons du feu pour les bourgeois, grands, petits ou moyens qui, à la fin, mangeraient seuls lesdits « marrons ». Y compris ces petit-bourgeois malins qui se proclament « socialistes », « écolos » et même « communistes identitaires » alors qu’ils ne sont que roses et totalement décaféinés...

Un appel du PRCF

Dans ces conditions le PRCF, qui vit et ressent lui-même toutes les attentes et les souffrances de notre classe, et qui a depuis longtemps dénoncé la « construction » euro-atlantique comme formant le cœur de stratégie antisociale, belliciste et antinationale de « notre » grande bourgeoisie, appelle à mettre les bouchées doubles pour soutenir le syndicalisme de classe, appuyer concrètement les travailleurs en lutte dure, et accélérer les travaux pratiques de la reconstruction communiste. Non seulement, il faut développer puissamment la dynamique qui porte dès à présent vers le PRCF et la JRCF des jeunes ouvriers ou des étudiants issus de la classe ouvrière, non seulement il faut plus fortement encore organiser partout le PRCF et la JRCF, mais il faut aussi :

* diffuser largement dans les manifs à venir les « propositions immédiates » du PRCF pour construire une alternative de lutte et programmatique potentiellement majoritaire dans notre pays en affrontant clairement Macron-MEDEF, mais aussi Le Pen et l’UE-OTAN. Pour, cela il existe un seuil politique minimal qui passe par la rupture progressiste tous azimuts avec la « construction » euro-atlantiste du grand capital, par le refus total de la fascisation en cours et par l’opposition catégorique à la guerre impérialiste antichinoise et antirusse. Un tract de masse existe à ce sujet : diffusons-le partout tout en vendant offensivement Initiative communiste, et que toutes celles et tous ceux qui le souhaitent en face autant, même s’ils ne sont pas, ou pas encore membres du Pôle.

* diffuser largement les deux textes unitaires cosignés, l’un avec nos camarades de l’A.N.C., l’autre avec eux et avec les camarades du R.C. Plus aucune illusion n’est permise sur l’introuvable redressement du P« C »F-PGE euro- et socialo-dépendant et qui a rompu depuis plus de quarante ans avec le b.a.-ba du marxisme. Ni sur le potentiel révolutionnaire d’une France « insoumise » qui s’inscrit totalement dans l’euro-construction et dont le chef de file a eu la géniale initiative « pacifique » d’appeler les maires de France à hisser sur leur mairie le drapeau du régime de Kiev (qui vient d’interdire le PC ukrainien, qui héroïse le fasciste Bandera et qui vient de supprimer le Code du travail dans les PME !)...

Pour une convergence d’action communiste !

Certes, il faut continuer d’agir fraternellement « en bas » avec les militants du PCF-PGE et de LFI. Mais avant tout, les vrais communistes (y compris celles et ceux qui militeraient au PCF-PGE ou à LFI) ne peuvent-ils prendre ensemble une initiative porteuse d’espérance en construisant une Convergence d’Action Communiste 2023 ? Ne faut-il pas échanger constamment et régulièrement entre nos organisations, développer nos actions communes pour la paix, soutenir ensemble les syndicalistes de classe, soutenir Cuba socialiste et le peuple palestinien, etc.? Et surtout déployer de conserve la perspective révolutionnaire d’un socialisme-communisme de nouvelle génération qui ne pourra se construire qu’en dehors du carcan de l’euro, de l’UE et de l’OTAN en associant défense de la paix, lutte pour le progrès social et reconquête de la souveraineté populaire. Et cela dans une irrésistible dialectique de l’émancipation nationale et de l’émancipation sociale que portèrent tour à tour en France Robespierre, la Commune, Jaurès, Duclos ou Marcel Paul et, hors de France, Fidel et le Che, Ho Chi Mihn ou Dulcie September. Loin de nous couper des combats « sociétaux » de notre époque, c’est à partir du primat de l’affrontement de classes capital/travail et de l’antagonisme impérialisme(s)/peuples opprimés que ces combats pourront prendre tout leur sens au lieu d’être sans cesse instrumentalisés contre les luttes d’émancipation populaire.

Pour être à la hauteur de notre classe ouvrière soumise à une véritable guerre sociale et ripostant du tac au tac, pour l’aider à reconstruire à temps ses outils de classe, un grand syndicalisme anticapitaliste, antifasciste et anti-impérialiste, mais aussi un grand Parti communiste de combat et une dynamique Jeunesse franchement communiste et révolutionnaire, nous appelons à la fois à développer puissamment le PRCF. et la JRCF tout en déployant dans l’unité une Convergence d’Action Communiste sur la base claire des textes de principe et d’orientation déjà cosignés par nos organisations.

(1) Signés par Jospin au nom de la France en 2002, ils comportent une feuille de route prévoyant de « porter à 67 ans en moyenne le départ en retraite dans les pays de l’UE ».

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