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Il était une fois la Libye : la faute de l’Occident, le devoir d’aide de l’Algérie

Deux ans après la « révolution libyenne », la situation a atteint le point critique.

« Il est de la responsabilité de l’Occident de ´´nettoyer le désordre qu’il a mis´´ en Libye, où la rébellion a proclamé révolue l’ère de Mouammar Kadhafi après sa prise de contrôle de la majeure partie de Tripoli », a estimé la presse d’État chinoise. ´´Renverser le régime de Kadhafi représente un spectacle pour les médias, discuter de la reconstruction ne l’est pas´´. » Éditorial du quotidien chinois Global Times rapporté par l’AFP le 23 08 2011.

D’une façon prophétique, Mustafa Abdul Jalil, l’ex-chef du CNT, a déclaré à al-Jazeera que si les insurgés commettaient des actes de vengeance, il démissionnerait. « Il y a des groupes islamistes extrémistes qui cherchent à créer des turbulences dans la société libyenne. Je ne serai pas fier d’être à la tête d’un Conseil avec de tels rebelles. » C’était il y a deux ans, quelques semaines avant le lynchage d’El Gueddafi qui n’a pas apporté le bonheur aux Libyens, c’est plus que jamais le chaos.

Ce qui reste de la Libye : la guerre de tous contre tous

La Libye heureuse a disparu ! Dans une analyse sans concession, un éditorialiste de la Voix de la Russie écrit : « La menace de famine, les conflits intestins incessants, l’effondrement de l’économie et la probabilité de désintégration nationale sont les réalités de la Libye d’aujourd’hui après « la leçon de démocratie » donnée par la coalition occidentale. Existe-t-il une chance de remettre ce pays dans la voie de la paix et qui doit être tenu pour responsable des conséquences désastreuses d’une révolution financée de l’extérieur ? Deux ans après la « révolution libyenne », la situation dans ce pays a atteint le point critique. Les autorités actuelles et les leaders d’une énième vague de protestations bloquent les relations économiques élémentaires du pays avec le monde extérieur dont dépendent énormément de choses. Les uns ne peuvent pas payer les importations de denrées alimentaires parce que les autres bloquent les exportations de pétrole qui sont nécessaires comme l’oxygène pour renflouer le budget. Par ailleurs, la production de pétrole a chuté de 10 fois par rapport à l’époque « prérévolutionnaire » parce que le pays est à nouveau en proie aux affrontements armés entre les différentes fractions rivales, ce qui bloque les autorités qui le tentent d’enrôler des hommes armés pour les intégrer aux forces de sécurité » (1).

Pour l’éditorialiste russe : « Les pays occidentaux sont responsables – y compris financièrement – face au peuple libyen : « Ils doivent assumer leur responsabilité. Ils ont fait passer la résolution les autorisant à prendre la défense du peuple prétendument opprimé par le régime de Kaddhafi. Ils ont porté 30.000 frappes aériennes contre la Libye et ont réduit en ruine 11 villes de ce pays. L’Occident avait promis 10 milliards de dollars pour les reconstruire mais elles sont toujours en ruine. Si les pays occidentaux voulaient réellement instaurer la paix pour les Libyens, ils devraient prendre des mesures urgentes pour que la Libye reste au moins un État fédéré au lieu de partir en morceaux), explique-t-il. C’est la menace d’une catastrophe humanitaire d’envergure pour ce pays de 6 millions d’habitants dépourvu de secteur agro-industriel digne de ce nom. C’est ainsi que l’incertitude pèse actuellement sur la livraison de 50 000 tonnes de blé, quantité qui suffit à nourrir pendant plusieurs mois la population de la seule capitale, mais pas le reste du pays. Si l’ONU avait rempli sa vocation elle aurait dû accuser ceux qui ont poussé le pays à la crise et leur faire payer les frais de reconstruction de l’économie, de l’éducation, de la santé publique et des autres secteurs. Ceux qui ont ruiné le pays doivent en assumer la responsabilité. Après tout, cette responsabilité avait été en son temps imposée à l’Allemagne. » (1)

Mehdia Belkadi abonde dans le même sens et écrit : « Instabilité politique, insécurité alarmante, situation critique des droits de l’homme, économie désastreuse, embrasement dans la région et risque de guerre civile féroce, le constat est sans appel. Deux ans après l’assassinat de l’ex-guide Mouamar Al Khadafi, c’est le chaos ! Terrorisme, assassinats ciblés et violences intertribales font l’actualité de la Lybie post-Kadhafi où des manifestations ont régulièrement lieu contre les « nouvelles » autorités, de mouvance islamiste, accusées de faire sombrer le pays dans le chaos. L’on est loin de la fameuse exclamation « La Libye est libre ! » faite par les opposants armés, la « communauté internationale » et les principaux médias internationaux le 23 octobre 2011. (...) Les milices, lourdement armées par l’Otan, dont certaines ont depuis bénéficié d’entraînement d’Al Qaîda, font la loi empêchant l’édification d’un État stable. Les ex-combattants étaient invités à rejoindre les deux corps de l’armée et de la police, mais les milices se livrent désormais à une bataille de leadership. Aussi, bien qu’officiellement progouvernementales, elles sont pourtant concurrentes de l’armée officielle (...) Elles sont accusées de graves entraves aux droits de l’homme par différentes ONG, rapportant de nombreux cas d’enlèvements, de tortures et d’assassinats extrajudiciaires. Il faut dire que le 23 octobre 2011 avait annoncé la couleur. N’est-ce pas en procédant au lynchage et à l’exécution sommaire de Kadhafi, de son fils Moatassim et d’une soixantaine de ses hommes (rapport HRW, octobre 2012) que les rebelles ont « libéré » la Libye ? » (2)

« Outre les violations des droits humains, les troupes rebelles ont mis la main sur tous les trafics comme celui de la drogue, des armes ou encore l’immigration clandestine (..) La flambée des violences a fait fuir la plupart des diplomates et des compagnies étrangères, retardant la reconstruction de ce pays. Deux ans et 50 000 morts après (Amnesty international, janvier 2012), l’Otan vient une nouvelle fois à la « rescousse ». L’organisation a décidé lundi d’envoyer des conseillers en Libye pour aider Tripoli à renforcer ses institutions de défense. Pourtant, à l’origine du chaos libyen suite au détournement de la résolution de l’ONU, l’on a du mal à croire à l’efficacité de cette aide, bien que le Premier ministre se veut optimiste, prédisant « un avenir radieux », sans préciser s’il s’agissait d’un avenir proche. » (2)

Bernard-Henri Lévy et la destruction de la Libye

Pour Mohammed Larbi : « La Libye a toujours été un immense dépôt d’armes qui fait, cette fois, le bonheur des milices après avoir fait celui des marchands de canons, ou des autres milices ailleurs dans la région sinon plus loin. (...) Les milices seraient-elles plus fortes au point d’imposer leur ordre, comme cela est apparu quand elles sont venues de Misrata pour réprimer une manifestation pour plus de sécurité ? Cela s’est passé le 15 novembre et cette action a fait 46 tués et plus de 500 blessés. Une véritable démonstration de force face à une armée nationale demeurée faible (...). C’est dans un tel contexte que le gouvernement libyen tentait de rassurer les habitants de Benghazi en appelant au calme après de violents affrontements entre l’armée et le groupe djihadiste Ansar Al Charia. » (3)

On apprend que suite aux affrontements, le secrétaire d’État américain John Kerry indique que les États-Unis condamnent l’usage de la violence. Curieusement, la France ne dit rien. BHL occupé à attiser un autre feu ne s’intéresse plus à la Libye.
On dit que la résolution scélérate votée et interprétée dans son sens tragique a été le fait de la France, il est indéniable que les fondements sont plus profonds. C’est à n’en point douter BHL, le vrai ministre des Affaires étrangères, qui fut le moteur de la curée. Sous la plume du journaliste palestinien Ramzy Baroud, nous lisons un portrait assez complet de Bernard-Henry Levy, son « deux poids, deux mesures » sa sacralisation d’Israël et sa haine de l’Islam : « Lévy, qui apparaissait parfois comme le défenseur le plus en vue d’une guerre contre la Libye, a largement disparu des feux de la rampe dans le contexte libyen. (...) Proclamer qu’au mieux Lévy est un imposteur intellectuel, c’est rater la logique claire qui semble unifier toutes les activités de cet homme, travail et écrits. Il semble obsédé à « libérer » les musulmans, de la Bosnie au Pakistan, de Libye et d’ailleurs (...) Tout au long de sa carrière difficile à cerner, Lévy a fait beaucoup de mal, quelquefois en servant de laquais aux hommes de pouvoir, d’autres fois en menant ses propres croisades. Il est un grand partisan de l’intervention militaire, et son profil est semé de références à des pays musulmans et à des interventions militaires, de l’Afghanistan au Soudan et finalement à la Libye. » (4)

« Dans le New York Magazine du 26 décembre 2011, Benjamin Wallace-Wells parlait du « philosophe » français comme d’un ´´Messie qui ne craint pas de promouvoir la violence pour le plus grand bien de l’humanité´´. Dans l’article ´´European Superhero Quashes Libyan Dictator´´, Wallace-Wells écrivait sur « le philosophe [qui] a réussi à pousser le monde à écraser un vilain méchant ». Le méchant en question est bien sûr Mouammar Kadhafi, le dirigeant libyen qui fut renversé et massacré après qu’il aurait été sodomisé par des rebelles lors de sa capture en octobre 2011. (...) En mars 2011, Lévy a pris sur lui de s’envoler pour Benghazi pour « recruter » des insurgés libyens. Ce fut un moment décisif, puisque c’est ce type de médiation qui permit à des groupes armés de transformer un soulèvement régional en une guerre totale impliquant l’Otan. (..) » (4)

« Des massacres, il y en eut en effet, mais pas dans le sens suggéré par les « interventionnistes humanitaires » occidentaux. Le dernier en date a eu lieu il y a quelques jours, vendredi 15 novembre à Tripoli - 43 personnes auraient été tuées et 235 blessées quand des miliciens ont attaqué des manifestants pacifiques qui exigeaient simplement que le militants de Misrata quittent leur ville. S’agissant de la personnalité de BHL, Ramzi Baroud, nous dit que : « La droite israélienne est fascinée par B.-H. Lévy. Dans le Jerusalem Post, la célébration de son influence globale culmine avec la citation suivante : « Un philosophe français et un des leaders du mouvement des Nouveaux Philosophes qui disait que les juifs ont vocation à fournir une voix morale unique dans le monde. » Mais la moralité n’a rien à voir là-dedans. Les exploits philosophiques de notre homme semblent viser exclusivement les musulmans et leurs cultures. Une semaine après que le Jerusalem Post eut célébré l’influence morale de Lévy dans le monde, le quotidien Haaretz décrivait son soutien à l’armée israélienne en titrant le 30 mai 2010 : « Bernard-Henri Lévy : Je n’ai jamais vu une armée aussi démocratique que les FDI. » (4)

B.H.L. : le représentant autoproclamé de la tribu d’Israël

Hichem Hamza nous décortique la mécanique de BHL avec un sacerdoce immuable, la défense du sionisme et d’Israël : « Double allégeance. Réalisateur d’un film consacré à son engagement dans le conflit libyen, Bernard-Henri Lévy a toujours affirmé que son combat s’inscrivait dans une démarche universaliste en faveur des droits de l’homme. Oumma a exhumé des documents suggérant le contraire. L’aveu s’est tenu le 17 novembre dernier au micro de RCJ. Invité par la Radio de la Communauté Juive pour promouvoir son « journal de guerre » en Libye, l’écrivain Bernard-Henri Lévy a fait son coming out communautaire, reconnaissant, avec une emphase inédite, s’être engagé contre le colonel Kadhafi en raison, notamment de son appartenance religieuse. Oumma a repéré et mis en ligne l’extrait stupéfiant de cet entretien réalisé par RCJ. Curieusement, la scène décrite ici par BHL ne figure pas dans son film intitulé Le serment de Tobrouk. Si l’on peut effectivement y apercevoir BHL se vanter auprès des émissaires des clans libyens d’appartenir lui-même à une« ancienne tribu », à nul moment le voit-on déclamer sa « filiation » envers Israël devant la foule de jeunes gens rassemblés en avril 2011 à Benghazi. Trois jours après cette interview, BHL a participé à la convention nationale du Conseil représentatif des institutions juives de France. Lors de son discours, l’homme a complété sa confession – passée alors inaperçue – de RCJ en affirmant s’être engagé avec, « en étendard », sa « fidélité au sionisme et à Israël », ajoutant que c’était « en tant que juif » qu’il avait « participé à cette aventure politique, contribué à élaborer pour mon pays et pour un autre une stratégie et des tactiques ». Cette « double allégeance » est assumée. (5)

Pour autant, BHL doit rendre compte à la Communauté des Hommes ? Pour Karim Bouali les conséquences de l’ingérence occidentale en Libye, déclenchée par l’activisme irresponsable de Bernard-Henry Lévy, dépassent les frontières de ce pays et touchent toute la région. (...) La dernière fois que cet individu a refait surface, c’était pour tenter de peser sur la décision des puissances occidentales, États-Unis et France principalement, qui hésitaient à entrer en guerre contre la Syrie. Il ne faut pas attendre de ces puissances qu’elles actionnent la CPI pour le jeter en prison et le juger pour crime contre l’humanité. » (6)

Conclusion provisoire sur le drame libyen

Dans une interview au Temps d’Algérie quelques semaines après la libération de la Libye et le lynchage d’El Gueddafi, j’avais déclaré que le grand mérite de celui-ci, quand bien même c’était un tyran, c’est qu’il avait su préserver les équilibres entre les tribus. D’une certaine façon, les équilibres sociologiques ont pu être protégés. Il ne faut jamais oublier aussi que la Libye a le 1er PIB après l’Afrique du Sud. C’est-à-dire que les Libyens vivaient bien. La Libye, petit pays de 6 millions d’habitants, dispose de 46 milliards de barils dont 35% d’après les Français leur reviennent (16 milliards). Pour les Occidentaux, c’est une bénédiction. A partir de maintenant, pour le nouvel ordre qui va se mettre en place, les réserves pétrolières des pays arabes sont désormais hypothétiques. Elles appartiendront tôt ou tard au monde occidental, Les 480 milliards de dollars de réserves de change vont être utilisés par ceux qui ont détruit la Libye pour reconstruire ce pays. Mais la Libye, ce ne sont pas simplement des bâtiments, des routes, des usines, c’est une civilisation qui vient d’être démolie. (...) Ce qui arrive en Libye risque malheureusement d’arriver dans les autres pays, et l’Algérie n’est pas à l’abri. » (7)

Ce qui intéresse encore une fois l’Occident, ce ne sont pas les droits de l’homme, mais les richesses des pays faibles.

Pour autant, l’Algérie ne doit pas rester les bras croisés en face du chaos libyen, c’est tout de même un pays maghrébin qui partage avec nous une histoire, une culture, une langue, un espace, voire une religion. Aucune déclaration dans le dernier 5+5 concernant la Libye, on parle de sécurité alimentaire alors qu’un pays risque la famine. Notre compétence diplomatique africaine devrait en toute logique et humanité nous amener à nous « ingérer » en apportant notre part d’empathie envers ce pays, en le mettant en garde contre l’émiettement.

La sécurité de la Libye, c’est notre sécurité. Rappelons-nous : El Gueddafi nous avait aidés dans la difficile gestion de l’après 24-février 1971. Nous avions subi un embargo de la part des compagnies pétrolières Qu’attendons-nous pour porter aide et assistance ?

Chems Eddine CHITOUR

1. http://french.ruvr.ru/2013_11_09/La-Libye-en-tourmente-0573/
2. Mehdia Belkadi http://www.reporters.dz/ index.php?option =com_content &amp ;view=article&...
3. Mohammed Larbihttp://www.elwatan.com/ international/repere-desordre-libyen-27-11-2013-236519_112.php
4. R. Baroud http://www.legrandsoir.info/bernard-henri-levy-et-la-destruction-de-la...
5. H.Hamza http://oumma.com/12986/bernard-henri-levy-representant-tribu-israel 2 06 2012
6. http://www.algeriepatriotique.com/ content/levy-la-cpi
7. Chems Eddine Chitour : Interview au Temps d’Algérie par Saïd Mekla 06 - 09 - 2011

»» http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur_chitour...
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